Le Bloc a-t-il encore sa raison d’être?
18 décembre 2013
J'abonde dans le sens de M. Carmichael. Quand dans une guerre il y a deux fronts, il faut combattre sur les deux fronts. Sinon, c'est s'exposer à d'amères surprises.
J'incline à croire qu'au référendum de 1995 l'aide du Bloc a été importante et qu'elle a été un facteur du pourcentage élevé obtenu par les forces du Oui.
C'est aussi une pépinière pour le PQ. On le voit avec Séphane Bergeron et Maka Kotto entre autres. On dit aussi que Pierre Paquette s'apprête à faire le saut au PQ.
Je suis d'accord que le Bloc pourrait être plus percutant et brasser davantage la cage. Il n'a pas à faire le doux et légitimer la présence canadienne au Québec. Je me rappelle que des députés du Bloc distribuaient des drapeaux canadiens...
Ceux qui préconisent le retrait du Bloc disent que cela va permettre de regrouper ses forces au Québec et avantager le mouvement souverainiste. Ce n'est pourtant pas ce qui s'est produit depuis la mésaventure de mai 2011.
Non, il faut vraiment occuper le terrain. Sinon, comme dirait La Palice, c'est l'adversaire qui l'occupe. Et qui profite de tous les avantages que cela entraîne.