De Tricofil à Pharma-Québec
16 février 2007
Pour les socio-démocrates québécois la seul option réaliste, c'est encore le PQ.
par Jacques Attali
Toxic Alberta
vbs.tv
Cet incident fait suite à un autre survenu samedi dans lequel des soldats britanniques ont tué quatre civils, également passagers d'une voiture
Selon l’organisation Human Rights Watch, au moins 300 civils afghans ont été tués par erreur par les forces de la coalition l’an dernier, et on dénombrerait des milliers de victimes civiles depuis 2001
Dans un communiqué canadien, on explique que le tir a eu lieu alors que la voiture se trouvait à moins de 10 mètres du convoi
Victoire du SNP dans un château-fort travailliste
En souvenir de la conquête...
by Paul Simons
La CSN se dit sérieusement inquiète de l’ouverture d’une nouvelle garderie par une enterprise privée au centre-ville de Montréal, de surcroît une compagnie ontarienne.
par Michel Monette
16 février 2007
Pour les socio-démocrates québécois la seul option réaliste, c'est encore le PQ.
15 février 2007
La pensée fédéraliste imprègne toute la société canadienne et québécoise. C’est une pensée « invasive » au point où les partis politiques fédéraux n’ont pas besoin d’être les seuls porte-parole de cette idéologie. En fait, c’est une « foi », un credo. Bref, c’est une idéologie qui est servie par des organisations tentaculaires dans la société.
Il n’y a rien d’équivalent dans le camp des indépendantistes québécois. Or, cette chronique vise à faire comprendre que les indépendantistes doivent apprendre à penser en indépendantiste et non sous le couvert du fédéralisme. Dans cette perspective, voici comment l’affaire Drainville devrait se présenter pour un indépendantiste.
L’affaire Drainville, quoique grave en soi, ne concerne que des oppressions accidentelles. Les défenseurs de l’indépendance du Québec devraient se rappeler que l’oppression essentielle signifie « la privation, le remplacement de l’agir (par soi) collectif » pour la nation minoritaire. Maurice Séguin décrit cette oppression fondamentale en ces termes :
« dès qu’une collectivité remplace, par son agir collectif, l’agir collectif d’une autre société, cette substitution ou ce remplacement total ou partiel est, ipso facto, diminution ou privation d’être, perte d’expérience, d’initiative et de possibilité d’accumuler des habitudes pour la collectivité remplacée ». (Maurice Séguin, Les Normes, Chapitre premier, section 2, division 3, subdivision 5.)
Cette oppression affecte tout autant l’individu que la société en général (bien qu’analogiquement).
SELON L’OPTIQUE INDÉPENDANTISTE, L’INSISTANCE DOIT ÊTRE MISE SUR L’AGIR (PAR SOI) COLLECTIF. Le concept s’applique tout autant à l’individu qu’à la société.
1.2.1 Pour l'individu
1.2.1.1 Développement découlant de l’action personnelle ou de l’agir (par soi)
De l’action personnelle ou de l’agir (par soi) découlent le développement
∙de l’expérience (sous l’aspect : intelligence, connaissance),
∙de l’initiative (sous l’aspect : volonté, décision, énergie),
∙ainsi que la création et l’accumulation d’habitudes progressives de vie. (si l’on ne tient pas compte de l’appréciation morale...)
1.2.3 Pour la société
1.2.3.0 Mêmes principes s’appliquent à l’agir de la collectivité
∙Analogiquement, les mêmes principes s’appliquent à l’agir collectif d’une société.
∙L’action développe et enrichit ; l’inaction, volontaire ou imposée, appauvrit.
(Maurice Séguin, Les Normes, Chapitre premier, section 2, divisions 1 et 3)
C’est avec des concepts comme ceux-ci que les indépendantistes parviendront à transformer le discours souverainiste ou nationaliste sur des bases solides. Il faut cesser de bavarder et de clavarder indéfiniment.
Le changement d’orientation ne proviendra jamais d’une profusion et d’une effusion d’émotions seulement, même si cela s’amplifie dans l’Internet. Si les concepts fondamentaux de l’indépendance ne sont pas compris par ceux et celles qui se proclament indépendantistes, on se retrouvera toujours dans cette lutte qui ne concerne que les oppressions accidentelles (autrement dit, ce sont de petits coups d’épingles qui agacent, mais qui occupent beaucoup trop les énergies des indépendantistes et les détournent du combat fondamental).
Bruno Deshaies
15 février 2007
Nous ne vivons pas dans une démocratie et seuls les fédéralistes mènent une lutte.
15 février 2007
Excellent texte! J'espère qu'il a été envoyé aux principaux médias, ne serait-ce que comme réponse à "Un parti périmé", publié sur Cyberpresse.
Alain Rivet
15 février 2007
Et,ca va faire mal de voir le Parti Québecois se faire laver aux prochaines élections.
Ca va faire mal de les voir se retrouver avec 10 ou 12 députés.
Et ca va faire mal de devoir admettre que depuis 1995,le PQ a été mené par une bande de mémères qui ont cru que la rectitude politique pouvait se substituer à la lutte politique.
Ca va faire mal de voir l'Adq au pouvoir ou au gouvernement.
Dans un mois et demi,le PQ sera un tiers parti et tous les souverainistes du Québec auront honte.
14 février 2007
Alors attendons le messie choisi de Dieu qui réalisera l'indépendance et continuons de nous diviser d'avantage, peut être qu'un jour l'histoire racontera que le passé de Boisclair a été la cause de notre éternelle défaite indépendantiste!??.....Incroyable!
14 février 2007
Il y a un site de pétition pour Équipe Québec dont personne ne connait l'existence :
http://www.equipequebec.net
14 février 2007
Déjà le titre m'agace dans la lettre.
1) Je ne me définis pas comme écologiste, mais comme environnementaliste.
2) L'attitude que vous attribuez à des écologistes n'est pas représentative des écolos, mais des Français. Il y a une volonté française, sous prétexte d'Européanité et de Modernité, de pervertir la langue en y substituant des termes anglais qu'ils ne savent même pas prononcer sous prétexte que c'est chic et démonstratif d'un vocabulaire technique. Alors que cette perversion démontre un manque d'éducation chez les Québécois.
Si j'étais patron d'entreprise et qu'un Français m'enverrait son CV en écrivant qu'il fut manager en charge du planning, croyez-moi que j'y retournerais avec tous les anglicismes encerclés en rouges et corrigés. Quant à la réponse d'emploi, elle serait probablement négative.
Si au moins "Paix Verte"-France pouvait justifier l'anglais en visant les corporations américaines avec un message qui se répercute jusqu'à New York. Au Québec, une bonne partie des activités environnementaliste de Greenpeace est plutôt effectuée par Équiterre.
14 février 2007
Pourquoi toujours cogner sur la tête, fatigué et érodée, du clou du dégel des frais de scolarité? Parce qu'ailleurs au Canada, c'est plus cher? Parce que les universités sont en mauvaise état? Parce que, de toute façon, on pourra toujours augmenter le programme des prêts et bourses? Parce qu'un think-tank de droite nous le prescrit?
L'idée de dégeler les frais de scolarité est entourée d'une série de mythe qu'il convient de démystifier en faisant ses recherches. Il est important de remettre l'idée en question, chose qui arrive que trop rarement dans les médias conventionnels. Dommage. Sur le sujet, il faut lire Fédéric Lacroix (qui écrivait sur la tribune libre de vigile il y a quelques jours) et Patrick Sabourin sur http://www.latribuduverbe.com/archives/2004/09/linstitut_economique_de_montre_1.html. Il est faux de conclure, comme le fait l'Institut Économique de Montréal, que la hausse des frais de scolarité améliorera inévitablement le système d'éducation au Québec. De plus, il a été démontré que, historiquement, la hausse des frais de scolarité s'accompagne d'un désengagement proportionnel du financement étatique.
Mais surtout, et au-delà des chiffres, l'éducation doit être un droit et non un privilège. Pour étudier après le CEGEP (où les frais sont restés à un niveau relativement bas), le choix à faire est déchirant. Soit abandonner les études pour travailler et commencer à vivre selon ses moyens, où opter pour l'université en étant conscient que vous vivrez bien en-deçà du seuil de la pauvreté. Soit vous décidez de vous endetter, soit vous décidez de garder votre argent pour vivre bien et maintenant. Et qu'on ne vienne pas m'objecter le fait que le choix d'étudier à l'université représente un "investissement". Lorsque j'ai décidé de poursuivre mes études, j'ai décidé de faire ce qui me passionne, et non ce qui deviendrait le plus rentable. J'ai décidé d'étudier la science politique. Je vous assure que les offres d'emplois n'affluent pas, et que celles qui sont disponibles offrent un bien maigre salaire, toujours en-deçà du seuil de la pauvreté.
Arrêtons d'observer les effets du dégel ou du gel sur la qualité des université. Il existe plusieurs États où la gratuité a été (ou presque) réalisée. On essaie souvent de trouver les effets en étudiant d'autre pays. Cependant, le plus souvent, ce son tles effets néfastes qui sont étudiés (par exemple, l'exemple de la France). Il existe pourtant des universités de qualité élevée tout à fait gratuites (Norvège). Les chiffres disent bien ce qu'on veut leur faire dire. Sur le sujet, les arguments affluent des deux côtés. Aucune synthèse, pourtant n'en ressort. La seule façon de trouver le moyen le plus avantageux de régler le problème, c'est en se penchant sur le pourquoi de l'éducation. Pourquoi l'éducation devrait-elle être gratuite? Parce que l'éducation devrait être un droit. Elle devrait être accessible à tous les meilleurs cerveaux du Québec, et pas seulement les cerveaux les plus riches financièrement. Dégeler les frais de scolarité, c'est se diriger vers la négation de notre propre avenir, la négation de la valeur du savoir pour les générations futures.
Bref, ça implique beaucoup plus que des chiffres.
14 février 2007
Cette idée est nécessairement indépendantiste. C'est ce qui rebute les grands défenseurs de l'unité canadienne.
14 février 2007
M. Deshaies,
cette organisation indépendante des partis politique n'est possible que si elle représente clairement ceux à qui elle s'addresse et s'engage à servir.
Le PQ s'est en premier lieu drapé de cet identitaire national (Parti Québécois) et a ensuite travaillé à construire la définition de cet identitaire qu'il a ensuite imposé comme le seul porteur du mouvement indépendantiste. Malheureusement cet identitaire s'est à ce point élargi, dans le but d'inclure tous les membres de la société québécoise - même ceux qui n'en veulent pas - que celui-ci s'est vu réduire au mouvement d'indépendance lui-même, créant ainsi un groupe essentiellement politique ; les indépendantistes (ou souverainistes).
C'est cette construction qui nous empêche de se reconnaître et transcender au delà de ces monopoles médiatiques d'opposition politique (fédéralistes) qui exploitent et contrôlent ce discours artificiel. Il nous faut sortir de cette réduction et retourner à l'essentiel; le peuple.
La crise actuelle sur les accommodements déraisonnables n'est rien d'autre qu'un cri du coeur de notre nation qui n'en peut plus d'être ainsi reniée pour faire la place aux revendications des autres collectivités, qui elles, s'assument et s'identifient clairement. Le peuple majoritaire du Québec n'est pas les "Souverainistes" ni les "Fédéralistes" ni les "Québécois de toutes origines" ni les "franco-québécois" ni les "résidents du Québec".
Cette construction artificielle du "Nouveau Québécois" plurielle, mondialiste, planétaire, humaniste, hyper-inclusive, s'écroule de par sa propre insignifiance. Nos Clercs de la nation civique "sans identité" qui siègeront à cette Commission d'enquête sur les accommodements, sont déjà incorfortables devant la tâche impossible de concilier des demandes par des identités qui se distinguent du groupe qu'ils ont fabriqué pour leur plaire. On ne fabrique pas une nation (nation building).
Le temps presse. Nous devons laisser les rêves à ces Clercs et nous affirmer dans la réalité. Il faut cesser de rêver à des conditions idéales, et mettre en place des outils conçus pour affronter la réalité actuelle. Et pour celà, il faut cesser de se rêver soi-même dans le futur en se reniant notre passé. Il faut s'assumer comme nous sommes maintenant. Notre futur, il faut le faire et non le rêver. Nous ne sommes pas ce peuple immaginaire fabriqué par nos Clercs de la Révolution Tranquille. Nous sommes toujours les Canadiens français, car nous sommes toujours sous le régime canadien. C'est en tant que Canadiens français que nous devons s'affirmer pour pouvoir un jour êtres maîtres de nous-mêmes. Ce que nous deviendrons ne sera pas fabriqué mais viendra de lui-même de par l'esprit de la nation, comme l'inspiration qui vient à l'artiste.
Les Clercs de la Révolution Tranquille ont échoué à faire l'indépendance. Leur désespoir s'est transformé en négation. Ils ont voulu refaire l'histoire pour se donner la victoire. Une histoire immaginaire qui conte la naissance (il y a 60 ans) de la nouvelle nation dont ils rêvaient mais qui n'est pas venue. Une nation rêvée dans l'esprit de l'émergence de la mondialisation des années 70. Et pour laisser la place à cette nation fictive il leur a fallu renier la vraie, c'elle bien vivante et bien majoritaire partout au Québec. On peut voir clairement aujourd'hui la fracture entre ce rêve entretenu par l'Impérialisme de l'élite culturelle, médiatique, économique, de Montréal et la réalité du RDQ (Reste du Québec). Ce Québec en est rendu essentiellement à une copie du Canada fédéraliste centralisateur, en miniature, qui renie autant lui aussi sa nation fondatrice (Canadienne anglaise dans le ROC).
Les immigrants qui arrivent au Canada et au Québec comprennent vite le système en place et ne perdent pas de temps à mettre en place leurs outils de défense et d'attaque. Ils se regroupent en Conseils ou en Congrès avec des identifiants clairs à leur groupe ethnique, culturel, religieux. Leurs instruments deviennent des lobby politiques puissants. Ils font de levées de fonds et multiplient leurs institutions. Développent efficacement une solidarité. Établissent des réseaux de communications efficaces.
C'est "The name of the Game" au Canada. Et il est temps que les Canadiens français commencent à jouer leurs cartes aussi.
C'est un Conseil National des Canadiens Français (CNCF) qu'il nous faut.
13 février 2007
Merci, Monsieur Richard, pour ce texte bien inspiré. Vous nous rappelez qu'effectivement, le combat de l'humanité pour sauver sa planète n'en est pas un d'animalistes, en général, mais bien un combat d'êtres humains qui veulent continuer de vivre sur le plan individuel et sur le plan collectif.
La gauche canadienne et les écologistes en général aiment bien nous servir l'argument selon lequel la pollution ne s'arrête pas aux frontières des provinces. Il est normal, selon eux, que le Québec s'en remette au pouvoir fédéral en matière d'environnent. J'aime bien leur répondre qu'à ce compte, je ne vois vraiment pas pourquoi ils ne réclament pas tout de suite la fusion du Canada et des États-Unis. À quand la dictature verte planétaire?
Quant à Greenpeace en France, on peut dire que ses activistes ont une crédibilité plus que douteuse sur le plan écologique, et à plus forte raison sur le plan politique et linguistique. N'oublions pas les dérives de Greenpeace avec Brigitte Bardot qui pleurait sur le sort des bébés phoques en regardant impassible ses compatriotes manger leur foie d'oie bien gavée. Greenpeace nous conseillait d'acheter des fourrures synthétiques faites à partir du pétrole plutôt que des peaux biodégradables tirées d'une ressource renouvelable!
Comme vous le soulignez très bien, Monsieur Richard, il est quand même paradoxal de voir des gens qui s'opposent au rouleau compresseur de la globalisation anarchique et destructrice de l'environnement favoriser l'uniformisation linguistique et culturelle à l'échelle du monde. Comment peut-on défendre la nature tout en favorisant la monoculture des êtres humains?
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!