Le dernier coup porté à l’idéal d’un projet indépendantiste libérateur
15 mars 2010
Madame Ferretti,
Voici le message que j'ai écrit le 13 mars, suite à l'article d'André Vincent qui écrivait : "L’indépendance du Québec est au centre — forcément — et on départagera la gauche et la droite après."
Mon commentaire : "C’est la phrase clé de votre article. C’est peut-être contre notre coeur et contre notre idéal mais c’est la voix de la raison. Attendre un parti qui répondra à toutes nos aspirations est du domaine de l’utopie. L’Indépendance doit se faire maintenant, car il se fait tard. On se chicanera après. Ce sera entre nous, bordel !
Madame Marois m’a paru en possession d"elle-même, calme, déterminée...j’avoue qu’elle a aiguisé mon intérêt en même temps que la même vieille méfiance que je ressens envers elle. Je me suis dit, surprise :" Tiens, qui la conseille celle-là ? Que lui a t-on promis dans l’ombre ?" C’est toujours ainsi que se bâtissent les royaumes, les papautés et les gouvernements, non ? Pourquoi croire qu’il en sera autrement ? Marois est une femme qui veut le pouvoir...la gloire d’être la première Dame de la République du Québec. C’est quand même quelque chose. C’est Olympien. En est-elle digne ? C’est une autre paire de manche.
Madame Marois si vous y allez pour la bataille de l’Indépendance, ne branlez plus dans le manche, vêtez-vous de notre FLEURDELISÉ et soyez notre Athéna ! "
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Ce matin, je crois que Pauline Marois veut l'électorat de la masse : pour gagner le pouvoir c'est ce qu'elle doit faire. Après, lorsqu'elle sera la PREMIÈRE MINISTRE du Québec province, elle ira chercher (son petit panier sous son bras) l'Indépendance miettes par miettes à Ottawa. Est-ce possible que cette femme réussisse là - malgré toutes les mauvaises apparences - où des hommes ont échoué ? Ou va t-elle continuer l'oeuvre assassine de Charest ? Doit-on prendre le risque ? Élire Madame Marois et ensuite la décapiter (sens figuré) si elle trahit le Québec ? Il se fait tard et avant qu'un parti Indépendantiste soit prêt pour une lutte ouverte vers l'Indépendance, l'idée même de l'indépendance sera dans un coma prolongé. Ce qui me fait dire tout ça, c'est que je ne vois personne dans les rues demander des comptes...Le renvoi de Messieurs Laviolette et ...serait-il le début de la lutte ? Je vois courir Madame Marois vers la Colline et personne ne lui barre le chemin, personne dans la course...les mots dépassent les actions...
Je vous salue chaleureusement.