«L’indépendance d’abord» : Une stratégie de droite
30 mars 2010
Il faut mettre fin au piège qui consiste pour le PQ de porter le projet de pays et à la fois prendre le pouvoir et gérer le demi-budget de la province de Québec qui ne donnera jamais autre chose qu'un demi-résultat. C'est ça le cul-de-sac!
Cette gouvernance a mis à dos des milliers d'indépendantistes qui ne veulent plus militer dans ce parti. On connaît tous et toutes d'anciens militants et militantes qui ne veulent plus rien savoir. C'est la raison pour laquelle le PQ éprouve depuis des années de graves problèmes de recrutement et de financement.
Il s'est disqualifié, il n'est plus crédible pour mobiliser, motiver et unir. Avant la prise du pouvoir en 1976; il était une grande coalition arc-en-ciel. Puis, la déchéance a commencé au lendemain de la prise du pouvoir. Après que le PQ ait gouverné le Québec ,a commencé à se développer une problématique en porte-à-faux. Cette tendance n'a fait que s'amplifier au cour des années. Il n'y a que ses militants actuels, complètement aveuglés par leur partisanerie politique, qui refusent de voir la réalité en face.
Le seul parti politique qui a encore de la crédibilité pour faire la promotion de l'indépendance nationale; c'est le Bloc Québécois justement parce qu'il ne vise pas le pouvoir et qui ne l'exercera jamais. Il n'est justement pas en porte-à faux.
Duceppe mène un important combat à Ottawa et le rôle du Bloc n'est pas pollué par la gouvernance.
Si nous voulons regrouper les indépendantistes de tous horizons, nous n'avons pas le choix. Seul un véhicule citoyen non-partisan le peut!