Le décrochage scolaire et l'indépendance du Québec
3 novembre 2010
Pardonnez-moi d'avoir envoyé mon texte sans l'avoir revisé pour repérer les fautes. Le voici de nouveau avec l'ajout d'un paragraphe:
Rien ne nous assure que ceux qui décrochent aujourd’hui raccrocheront. Les chiffres que vous avancez sont encourageants, mais vous parlez de raccrocher au secondaire et probablement pas de continuer au Cégep et à l’université. La formation professionnelle est importante, mais si 65% décrochent, cela fait autant de moins dans les études supérieures et éventuellement dans les postes de direction et les postes très bien rémunérés.
Les chiffres que vous citez confondent les élèves des secteurs francophones et anglophones. Les anglophones et allophones à l’école anglaise décrochent deux fois moins que les francophones. On s’enligne vers un Québec dirigé et contrôlé par des gens qui ne parleront pas la langue nationale du Québec, le français. C’est ça le plus gros problème à mon avis. Le décrochage des francophones est le lot que toute minorité méprisée subit à travers le monde. Voilà pourquoi le Québec doit devenir un pays. Un pays ou la matière grise et la main d’œuvre francophone sont valorisées.
Si l'on ne fait pas la relation entre l'actualité et la nécessaire souveraineté, il ne faut pas se surprendre si les 20 % d'indécis restent indécis.
Daniel Roy, C.A.