Les langues celtiques sont des dialectes qui n'ont pu tenir devant l'anglais des Iles Britanniques, faute de disposer d'un nombre élevé d'interlocuteurs.

Pas de doute c'est surement le clan Charest qui a initié cet arrêt des procédures. Probablement pour toutes les raisons que vous évoquées M. Le Hir mais également pour l'aspect stratégique. Je m'explique: On entends moins parler d'une commission d’enquête publique sur la construction...Pourquoi? Parce que le temps à fait son oeuvre et en remettant continuellement le sujet Charest-Bellemare sur l'avant scène publique on remettait les dossiers de corruption sur le haut de la pile. En éteignant le sujet, il évacue beaucoup de chose...et permet au gaz de schiste d'occuper la place médiatique et mettre loin dans la perception de la population celui sur la commission d’enquête publique.
Je mettrais ma main au feu que cette tactique et stratégie vient de John Parisella et/ou de Jean Lapierre...Le principe est le suivant..et que je suis sur que vous connaissez ...quand on ne parle pas ou plus de quelques choses...c'est qu'il n existe pas..
Ah oui une autre chose...Charest ou le PLQ est la pour encore 2 ans...

M. Bousquet je vous ai cité dans un de mes billets ici http://lumenlumen.blogspot.com/2011/02/francois-legault-lautre-facon-de-faire.html de la semaine dernière. OUI le CAQ est un révélateur d'une autre façon de faire la souveraineté. Legault est comme Lucien Bouchard un souverainiste de centre droit, qui a une autre vision sur la façon de faire la souveraineté. Je reprendrai donc votre sous-titre d'une autre façon qui m’apparaît plus juste: un séparateur des purs et durs et des souverainistes de centre et de centre droit. Je crois que cette appellation est plus juste..et surtout rassembleur. Ah oui en terminant, le PQ est une bibitte que je connais très bien. Les souverainistes de centre et centre-droit sont excommuniés d'office...et pour reprendre le titre du dernier billet des Pierre Dubuc et Marc Laviolette de ce monde...le PQ est inexorablement séparé. Les purs et durs en dedans et les souverainistes du centre et de centre - droit avec Legault...

De la même facon que la constitution d'un individu permet d'identifier celui-ci au plan physique, sa langue est l'élément qui permet de l'identifier au plan de l'esprit. Et, il en est ainsi pour l'ensemble des individus qui constituent un peuple. En conséquence, si nous perdons notre langue, nous perdons un élément primordial de notre identité collective. Si le peuple du Québec en venait à perdre sa langue pour s'exprimer en anglais, il perdrait donc son identité québécoise francaise, et de facon collatérale, sa culture québécoise francaise pour n'être plus qu'un peuple dégénéré voué à une disparition à plus ou moins brève échéance. Ce monsieur Irlandais a tout-à-fait raison.

Tout à fait d'accord.

Certains penseront que je viens de lancer la serviette et n'ai plus le goût de me battre,ce n'est pas cela!

Y-a-t-il des liens entre Marc Lebuis de Point de Bascule et Éric Duhaime... il y a plusieurs point en communs il me semble...

Que pense Madame Marois ? On dirait qu'elle joue à un jeu avec Charest. Le jeu de je-dis-comme-toi, on-verra-ben-qui de-nous-deux-va-gagner! Où est sa vraie nature à cette femme ?
Quelle est sa vérité? Va t-elle nous sortir quelque chose de sa boîte à surprises? J'attends. Le congrès.

6ième année, n'est-ce pas l'âge où le cerveau est malléable comme de la pâte à modeler ? L'âge où nous commençons à prendre conscience de notre Histoire, de notre géographie, de notre identité et de notre place sur cette terre ? Nous sommes impressionnables à cet âge, et les gouvernements le savent...on essaie de nous égarer, de nous faire dériver de nous-mêmes.
Je suis d'accord pour apprendre d'autres langues mais le danger au Québec, c'est que nous ne possédons pas de pays, nous sommes des moins-que-rien devant les plus-que-tout, nous serons des errants sur notre propre terre si nous abdiquons.
J'ai connu un Italien qui parlait 5 langues et celle qu'il chérissait c'était le dialecte de la Romagne et son italien. Il ne craignait rien, il possède sa langue, son pays possède sa langue, que peut-il arriver ? Jamais, il ne choisira une autre langue que celle de ses pères. C'est naturel. Il aime la poésie et l'histoire des autres langues aussi. Il n'abdiquera jamais, c'est impensable, c'est ridicule même d'y penser. Alors, nous ? Nous acceptons qu'on envahisse notre esprit ? Qu'on nous dilapide ? Nous capitulons en silence devant des cupides bandits.Nous reculons sur notre propre territoire et nous vendons notre âme ? Qu'est-ce qui se passe ? À lire sur Vigile, parfois on croit que la victoire est possible...mais qui s'agite au gouvernement pour l'Indépendance ?
Madame Marois dit qu'elle a la même idée en ce qui concerne d'enseigner l'anglais en 6ième année. Je ne comprends pas qu'elle ne sache pas que la langue est menacée, mal parlée...qu'elle est en danger et qu'il faut la sauver. C'est d'une inconscience bête à mourir !

M.Labrie
Vous posez la question "à quand le Canada", je risque une réponse quand l'immigration au Québec nous aura assimilé et que les francophones et québécois de souche ne seront plus qu'une minorité négligeable. Et c'est bien parti..

Monsieur Julien

M.Julien
Je vous rejoins à ce sujet, le français a de moins en moins d'importance pour les québécois. Pourquoi ? J'en sais rien ou trop, au fil du temps de façon insidieuse avec la complicité des fédéralistes inféodés et dans l'indifférence des autres.
Tout comme vous, le climat politique me lève le coeur, la complicité des médias me renverse.