Travailler pour une campagne d'éducation populaire
28 juin 2011
A l'engagé
Crise au Parti Québécois - la véritable cause, Pierre Cloutier
27 juin 2011
Je ne suis pas d’accord avec vous Me Cloutier
28 juin 2011
Me Cloutier,
je ne suis pas d’accord avec vous. C’est une affirmation péremptoire comme le sont les vôtres.
Je préfère les analyses de Jean-François Lisée publiées sur son blogue de l’actualité. "Imaginer le Québec de demain sans le PQ" (22 juin) et " PQ : pourquoi l’échec n’est pas certain" (23 juin)
René-Marcel Sauvé et J-C Pomerleau avaient une façon toute différente de la vôtre de comprendre (et de justifier) la stratégie de la gouvernance souverainiste.
Je comprends l’embarras où se trouve René-Marcel Sauvé.
A cause des difficultés que traverse actuellememnt le Parti québécois, vous êtes revenu en force Me Cloutier. Vous tirez sur tout ce qui bouge (ou, selon vous, ce qui ne bouge pas traitant de réactionnaires ceux et celles qui appuient Pauline Marois).
Vous voulez la destruction du Parti québécois comme le suggère votre proposition (surprenante, pour être poli) de 125 candidats indépendantistes indépendants.
Militant indépendantiste depuis 1966, je n’ai aucun complexe vis-à-vis de vous qui vous réclamez d’un congrès somme toute récent celui de 2005.
Me touche plus ce que dit "l’engagé" qui reproche à notre génération d’avoir abandonné vers 1973 la promotion de l’indépendance par l’éducation populaire. C’est ce que pensaient les participationnistes. J’étais actif aux Editions du Parti québécois et au Comité du programme. Quand j’ai compris qu’on miserait plus sur des stratégies étapistes que sur la promotion de l’indépendance, j’ai quitté les Editions du Parti québécois peu après l’astuce de 1973, la veille des élections et reprise en 1976 : votez d’abord pour un bon gouvernement ; plus tard, par référendum, vous déciderez de l’avenir du Québec. Cet étapisme, Gilles Bousquet, le trouve épatant.
Est-ce que "la gouvernance souverainiste" est une forme d’étapisme comme celui que je désapprouve ? René-Marcel Sauvé et J-C Pomerleau disaient que non.
Me Cloutier, votre style péremptoire décourage toute discussion. Nul n’est digne de discuter avec vous. Vous croyez en la Bible du congrès de 2005 que personne ne peut discuter.
Alors, je le répète, je suis en désaccord avec vous et sur le fond et sur la forme.
Robert Barberis-Gervais, Vieux-Longueuil, 27 juin 2011