http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/sur-scene/201105/05/01-4396598-rod-stewart-a-levis-en-juillet.php

Tous les analystes disent aujourd'hui que seul Duke Ellington savait exploiter le talent de Johny Hodges..,

Je m'excuse de vous éloigner de vos bibittes mais parfois ce qui se passe ailleurs...renseigne!

Réal Ouellet

Je crois bon de le publier, ici, où mon texte initial semble intéresser de nombreux vigiliens. De plus j'ai corrigé les fautes.
Je demande à celles et à ceux qui lisent toutes les rubriques de Tribune libre de me pardonner cette répétition.

Andrée Ferretti

De vous croire bien intentionné me demande un effort de plus en plus grand, monsieur Cloutier.

Vous qui prétendez bien connaître l’histoire du Parti québécois, quelle différence fondamentale voyez-vous entre le PQ dirigé par Pauline Marois et celui dirigé par les Lévesque, Bouchard et autres Landry, pour ne parler que de ceux qui ont exercé le pouvoir. S’en sont-ils servis pour promouvoir l’indépendance?

N’est-ce pas René Lévesque, à l’instigation de Claude Morin qui a adopté la stratégie de l’étapisme, en 1073? Et n’est-ce pas lui qui, en 1976, demandait aux Québécois de voter pour un bon gouvernement? Ce qu’il s’est contenté de réaliser une fois élu. N’est-ce un autre gouvernement Lévesque qui a envisagé de prendre le beau risque du projet Mulroney?

N’est-ce le gouvernement Bouchard dont le projet de Loi 40 non seulement n’abolissait pas, tel que promis, la Loi 86 votée par le PLQ, une loi qui bien au-delà de la question de l’affichage, avait redonné à l’anglais son statut de langue officielle dans de nombreux processus administratifs et judiciaires et rétabli son égalité juridique avec le français, en plus de valider las clause Canada? Lucien Bouchard ne se reconnaissait-il pas si bien dans cette Loi inique que de seulement envisager son abolition l’empêchait de se regarder dans un Miroir?

N’est-ce pas Bernard Landry qui à peine cinq minutes après la déclaration de monsieur Parizeau sur « l’argent et les votes ethniques » a été le premier à dénoncer cette prise de position, avant même tous les journalistes du Canada anglais qui couvraient l’événement? Et une fois au pouvoir, malgré la promesse qu’il avait faite de relancer la question nationale, a-t-il pris une seule mesure gouvernementale, législative ou administrative, pour favoriser la promotion de l’indépendance?

Etc. Etc. Etc.

Non monsieur Cloutier, Le Parti québécois sous Pauline Marois n’est pas moins ni plus indépendantiste que celui de ses prédécesseurs, des démissionnaires dans tous les sens du terme. Ce que vous ne supportez pas, c’est que le Parti québécois soit dirigé par une femme. Peut-être parce qu’en effet, une femme, au Québec, est la personne susceptible de réaliser l’indépendance. Serait-ce cette perspective qui vous ferait peur?
Vous donnez à le croire en ne cessant de répéter que vous reviendrez au PQ, quand elle n’en sera plus la chef, sous le faux prétexte qu’il reviendrait alors subitement indépendantiste.

Ayez donc le courage de n’être pas politiquement correct et avouez votre mysogénie. Cette franchise vous vaudra plus de respect que vos sournoises attaques.

Andrée Ferretti.

[1] Nic Payne dit : "Dans cette optique, je préfère donner la chance à un nouvel élan indépendantiste de s’organiser sur du solide, même si cela devait entraîner un plus grand risque de prolongement du règne libéral, ce qui par ailleurs n’est absolument pas démontrable".

[2] Moi aussi, je pense la même chose. La disparation du PQMarois - s'il ne renonce pas au plan Marois - n'est pas du tout une tragédie pour moi, pas plus que la disparition du Bloc québécois.

[3] Au contraire, quelque chose de neuf et de frais va sortir de tout cela. Et au Diable les vieilles reliques.

Pierre Cloutier

Au 20e jour de ma détention, en octobre 1970,il restait un seul jour au gouvernement pour me garder en prison, sans m'inculper. Il me fit alors subir un énième interrogatoire, mené par un représentant de chacun des trois corps de police (fédéral, provincial, municipal). Je vous résume ici, le discours que m'a tenu le chef-enquêteur qui affirmait sérieusement détenir la preuve que j'étais la responsable de l'agitation-propagande pour l'ensemble du mouvement indépendantiste: "C'est- vous, dit-il, qui coordonnez l'action de tous les organismes qui le composent du FLQ au PQ qui décidez des lieux et des temps d'intervention de chacun, afin d'en assurer la cohésion et la cohérence".

J'ai trouvé cette conception du combat si intelligente que je nous en voulais, à nous, les militants, de n'y avoir pas pensé, surtout de ne pas avoir mis en oeuvre une stratégie qui unissait nos forces, les faisant converger tout en les laissant agir chacune sur son terrain spécifique

N'est-ce pas ce que nous devons faire aujourd'hui. Le PQ et Cap sur l'indépendance agissant en convergence, chacun sur son terrain et avec ses moyens propres.?

Andrée Ferretti.

Rassurez-vous, je ne suis pas déprimée.

Et je ne crois pas aujourd'hui, plus qu'hier, que le Parti québécois réalisera l'indépendance.

Je sais de plus, que de nombreux mouvements indépendantistes sont à l'oeuvre. Je m'en réjouis, mieux j'y participe dans le cadre des IPSO, une instance de Cap sur l'indépendance.

Non, comme je l'ai écrit ailleurs, je crois que suite à trois exercices du pouvoir par le PLQ, nous en sommes à devoir sauver les meubles, tout en continuant à mobiliser les Québécois en faveur de l'indépendance. Je compte sur le PQ pour réaliser la première tâche, sur Cap sur l'indépendance pour la deuxième.
Il me semble que cela n'est pas incompatible, qu'en ce moment, c'est même nécessaire.

Je profite de l'occasion pour vous dire que je vous lis toujours avec un grand intérêt.

Andrée Ferretti.

[2] Avec 50,000 immigrants qui entrent chaque année et qui forment des ghettos culturels à Montréal tout en s'assimilant progressivement aux anglos-américains, la partie n'est vraiment pas facile.

[3] C'est l'Ordre marchand qui règne en roi et maître et l'Ordre marchand, ici en Amérique du Nord, il parle anglais.

[4] Nous sommes condamnés à faire l'indépendance. Nous n'avons pas le choix. Sinon nous allons mourir.

Pierre Cloutier ll.m
avocat à la retraite

[2] S'il faut boire le calice jusqu'à la lie pour se débarrasser du "péquisme" à la Marois, eh bien, buvons-le et il en sortira toujours quelque chose.

[3] Le Bloc est mort. Le PQMarois mourra. C'est écrit dans le ciel. Bye bye.

[4] Vive l'indépendance.

Pierre Cloutier

J'avais eu l'idée des Vigiles du Samedi, et puis finalement ça a été repris.

Bravo à M. Cloutier pour son audace et son désir de partager ses idées.

S'il y avait davantage de Québécois audacieux, ça ferait longtemps que le Québec serait un pays.

Clairement, il y a davantage d'éteignoirs. Triste...

Y'a encore trop de monde qui se tienne la tête dans le sable. Le PQ est mort avec Marois, point à la ligne. Et puis, même sans. Les audacieux, celles et ceux qui avaient de la fougue, eh ben ils ont quitté.

hasta luego!

Vous avez fait un excellent travail monsieur Therrien.
Nous en avions discuté avant que vous partiez pour
Toronto. Vous n'aviez rien à craindre si vous avez
remarqué que les White Anglo Saxon Protestants étaient
en minorité partout oû vous et la parade ont passé.

Salutations

JRMS

http://www.youtube.com/FrT9#p/u/0/UIYj-ByoVSU

Pour ma part j'ai le sentiment que nous sommes, un grand nombre d'entre nous, en attente de quelque chose, comme on attend en se réveillant hébétés d'un assomoir, de reprendre nos esprits.

C'est le sentiment que j'ai, et je vois bien par ce texte de doute, que c'est le genre d'interrogation qui vous hante aussi.