Au retour, Lévesque n’était plus le même homme
6 août 2011
Le discours de Lévesque à l'Economic Club.
http://www.vigile.net/Quebec-Good-Neighbour-in
Nomos-TV
Se réapproprier Noël et nos traditions
Nomos-TV
Manon Massé, Catherine Dorion et Ève Torres...
Nomos-TV
La noyade va s'accélérer en 2018
La dénatalité et l'immigration tueront le Québec
Pour survivre dans le Canada post-national, il faudra être réactionnaire
Première partie sur huit : la législation agricole
Gabriel Nadeau-Dubois introduit une nouvelle inconnue dans l'équation
POLÉMIQUE
Le dessin satirique montre le premier ministre qui lapide Fatima Houda-Pepin
6 août 2011
Le discours de Lévesque à l'Economic Club.
http://www.vigile.net/Quebec-Good-Neighbour-in
6 août 2011
Les péquistes sont à l’heure de choisir entre reprendre l’initiative politique (ne serait-ce que mette JCC et les siens dehors) par le pouvoir à Québec ou redonner le pouvoir aux brigands qui sont déjà à deux mains dans le pot de miel.
Tandis que le Québécois tolérant depuis des siècles a encore et encore besoin de se laisser convaincre que la souveraineté est la solution à son affirmation, quelques autres rejettent ou tentent d’effacer l’évidence que le temps a sculptée sur le dos de nos ancêtres. Tant que ceux-là ne comprendront pas que si les Québécois sont vivant aujourd’hui, c’est qu’ils ont su composé avec une Nature des plus hostiles dans le monde. À ceux-là je dis encore de faire un séjour à l’école de la vie, par exemple, prendre quelques mois comme remplaçant dans un abattoir de porcs.
Alors, ils repenseront leur choix, le temps venu.
Heureusement, il y a toujours ce citoyen comme vous qui en quelques mots redonne l’espoir à son entourage qui aura l’effet boule de neige à l’heure des choix.
Merci à Vous !
6 août 2011
Mr Diotte,enfin quelqu'un qui réfléchit,ça fait du bien de vous lire ,je suis tellement d'accord avec vous et c'est comme ça que je vois les choses.Continuez votre bon travail et transmettez nous la suite de vos réflexions et merci .
6 août 2011
Les vrais indépendantistes?
40% voterait OUI. De ce nombre un bon 10% ne fait rien pour s'y rendre, il votera OUI comme quand on va chez les dentiste se faire arracher une dent pourrie. Il en reste 30% de vrais indépendentistes, dont un 5% de plusses vrais indépendantistes comme ils se targent.
Le 5%:les saumons qui veulent remonter la rivière pour aller se reproduire. Mais oups, il faut remonter la chute Montmorency ça en a tout l'air. Ne valait-il pas mieux rester et faire partie du 30% pour remonter une rivière remontable?
C'est d'une victoire que les indépendantistes avaient besoin en 2012-13, pas la victoire finale, mais juste une victoire. C'est seulement là qu'on était rendu dans la démarche. Tout est remis en question. On ira ou? Nul part. C'est mon impression.
À 40%, je trouve déjà ça difficile de convaincre 10% à 15% de revirer de bord. À 5%?
Ça ammène la situation cocasse ou on aborde un homme de la rue pour lui dire que Pauline n'est pas indépendantiste. Cet homme ne vote pas pour elle par qu'elle l'est. On ajoute que nous on est des vrais et qu'il devrait voter pour nous à la place. l'homme se gratte la tête.
6 août 2011
Monsieur l'Engagé,
Vous commencez votre article par, je cite: Le classique au Québec n’est pas « longtemps je me suis couché de bonne heure », mais un instinct politique : « longtemps j’ai cru au PQ ».
Hé oui! Longtemps j'ai moi aussi cru que le PQ pourrait faire l'indépendance de ma Nation Québécoise de langue française. Et si vous demeurez un inconditionel de ce Parti, un jour ce sera votre tour de répéter ce classique « longtemps j’ai cru au PQ », si tant est que vous coyez vraiment à l'indépendance du Québec, terre de ladite Nation.
Mais votre texte reflète la même sémantique glissante appliquée aux textes et aux discours des «vieux» et des «vieilles» de ce même PQ, même sémantique glissante que son programme caméléon. Attention de ne pas rester pris au piège trop longtemps, des élections «provinciales» sont proches et déterminantes pour NOTRE - ladite Nation - avenir.
Vous semblez être quelqu'un d'instruit mais je ne connais ni votre nom - avez vous quelque chose à cacher ? - ni votre bagage en histoire du Québec. Cependant, compte tenu de mon écoeurement actuel de cet État fédéraliste et fasciste, sans crainte je vous répond. Ma Nation doit rattraper le temps perdu avec ce PQ dit souverainiste qu'il n'est même pas. Ce constat je l'ai fait en 1996 sans apport de propagande.
Sachez que les femmes et les hommes qui forment ladite Nation sont capables de juger par eux-même de l'honnêteté et de la validité d'un Parti politique sans l'apport d'une sois-disant propagande anti-PQ. Les non-actes - son inertie - et les silences sont les meilleures preuves données par ce Parti qui se saborde lui-même présentement et probablement de façon voulue. C'est une stratégie fédéraliste élaborée surtout depuis 1996, soit après référendum gagné-perdu. S'il en reste, les indépendantistes n'ont plus aucun pouvoir au sein du PQ.
Ceci étant dit, pour ladite indépendance il n'y a plus rien à espérer d'aucun des Partis «provinciaux» actuellement fortement médiatisés, pas plus que des Partis socialistes, communistes ou marxistes-léninistes. On n'a qu'à lire les programmes de tous ces Partis pour le conclure aisément: ils sont tous fédéralistes.
Je vous invite à aller lire les commentaires donnés faisant suite à l'article «Le PQ... jusqu’à la défaite finale !» de Me Cloutier à l'adresse suivante: http://www.vigile.net/Le-PQ-jusqu-a-la-defaite-finale , vous y trouverai le mien tout au bas. Il a la valeur de n'être que le commentaire d'un citoyen ordinaire écoeuré mais vraiment écoeuré du fédéralisme et de toutes ses magouilles politiques.
La Nation Québécoise de langue française est réellement en péril et un parti indépendantiste est la solution à adopter tout de suite, sauf pour celles et ceux qui ne pensent qu'à leur seul intérêt bien sûr.
______________________
Réjean Pelletier, un citoyen qui n'a de pouvoir que des commentaires.
5 août 2011
Desmarais et Péladeau controlent le message. Tant que la guerre n'est pas gagnée contre eux, vous perdez votre temps.
C,est le seul moyen, tout le reste devient du radottage entre initiés et deja convertis
Jacques H. Grenier
5 août 2011
@ monsieur Girard,
Je dois admettre que mon intervention n'est pas très limpide. Ce que j'ai voulu exprimer, c'est ma foi en la création d'un nouveau parti indépendantiste cet automne qui mettra fin à notre division. Le PQ démasqué comme un parti fédéraliste en sera réduit à se battre contre trois autres partis à l'idéologie semblable. Dans ces conditions, il est donc évident que le PQ n’a pas beaucoup de chance de survivre. Je ne suis pas certain, par ailleurs, qu'il y ait une élection anticipée. Charest nous l'a confirmé au début de l'été.
Si vous me diriez que mes propos relèvent de stratégies machiavéliques, je vous donnerais volontiers raison là-dessus. Mais si vous y réfléchissez bien, vous conviendrez avec moi que nous avons maintenant une configuration politique qui ne peut faire autrement que de relancer la discussion sur les orientations et l'avenir de notre peuple. Nous avons devant nous une fenêtre d’opportunité unique que beaucoup d’entre nous allons exploiter plus tôt que tard. Vous serez étonné de la puissance du mouvement !
5 août 2011
M. Diotte, l'Halloween c'est en automne, nous sommes encore en été pour votre information. Désolé mais la culpabilisation et la peur ça ne pogne pus chez les vrais indépendentistes. Nous sommes résolument tourné vers l'avenir. Fini la fidelité au tatawinnage du PQ. Je me suis trop longtemps fait berner, fait conté d'histoires, trop longtemps pardonné, trop longtemps cru qu'un changement allait enfin survenir...
Le ronronnement péquiste va finir par s'éteindre pour faire place au grondement, au tonnerre qui fera que notre peuple aura l'heure juste pour prendra enfin conscience de l'urgence de se donner un pays.
Vivement une élection décisionnelle!
5 août 2011
Bien vu, bien dit monsieur L'ENGAGÉ!
Mais le problème de la division des indépendantistes reste entier. Ca risque de devenir une des pires tragédies de notre histoire: le commencement de la fin.Un peuple mou, oublieux de son histoire, intoxiqué de consumérisme,trahi par ses élites économiques peut-il se reprendre en main? Le PQ,un échec générationnel rien de plus? De nouvelles élites nationalistes arriveraient qui s'apprêteraient à reprendre le combat de l'indépendance du Québec sur de nouvelles bases socio-historiques, culturelles, et surtout économiques? Souhaitable mais pour l'instant peut de signes avancoureurs d'observables...
Il faut donc faire avec le PQ, même si ce parti n'est plus que l'ombre de lui même.Lui sonner les cloches comme on le fait sur Vigile ne peut que profiter à la Cause en réveillant les militants. Mais le premier devoir su PQ dans la conjoncture actuelle c'est de nous débarrasser des Libéraux.Un défi majeur dans l'état actuel de l'opinion. Car la tentation de l'électoralisme en travaille plusieurs.Il a déja donné des fruits douteux que certains dénoncent avec force en dénonçant le Plan Marois.La position du PQ sur l'orientation socio-démocrate et sur l'option de l'Indépendance devenue trop diluée aux dires de certains réussira-t-elle à convaincre l'électorat? On verra bien mais pour l'instant, devant la cacophonie des critiques et de l'action dispersée, j'implore le Conseil de la Souveraineté de se faire plus présent sur la place publique.Le devoir du PQ c'est de prendre le pouvoir en promouvant l'option de la souveraineté. Le devoir Du Conseil c'est de travailler à l'unification des forces indépendantistes.On ne l'entend pas assez.
5 août 2011
L'engagé, mes respects!
I - La maïeutique comme si je relisais tout de Michel Foucault sur l'Archéologie du savoir et VLAN droit au coeur de l'enfantement que donne ce débat sur VIGILE où je partage en entier votre propos des plus lucides et bien rendus ; MERCI!
II - Quel plaisir de lire ce sens réel de la rhétorique, de la pensée bien dirigée qui va droit au but de l'idée discutée pour éviter (et ne plus) de s'enfarger justement dans les pâquerettes de tous et chacun ;
III - "La maïeutique a un lien avec l'enfantement, faisant de Maïa une déesse de l'accouchement et des sage-femmes. Maïa, l'une des Pléiades, était mère d'Hermès, lui-même père de Pan, Dieu du Grand Tout, au cœur de la tradition orphique. On attribue à tort le terme maïeutique à Socrate, du fait que sa mère était sage-femme." (WIKIPÉDIA). Il nous reste plus qu'à engendrer en NOTRE sein la RÉPUBLIQUE du Québec qu'a tant défendue PLATON ;
IV - Enfanter NOTRE indépendance ne se fera pas sans douleur, j'en conviens et vous avez bien raison de sonner la fin de la récréation de toutes ces personnes qui n'ont de cesse que de s'en prendre au messager plutôt que de prendre soin du "bébé" nouvellement né de cette mort du passé qu'a été le PQ où il nous faut à nouveau faire grandir cet ËTRE né vivant et viable de l'INDÉPENDANCE qui prône la DÉMOCRATIE durant son évolution ;
V - RIEN DE PLUS SIMPLE À COMPRENDRE, IL NOUS FAUT AGIR DANS CE SENS ;
ECCE HOMO
5 août 2011
[1] C'est comme un voeu pieu que je faisais.
[2] Je sais bien que cela ne se produira pas et que Mme Marois va aller jusqu'au bout de sa démarche. Tant mieux si elle croit.
Pierre Cloutier
5 août 2011
Monsieur Diotte,
I - J'ai bien lu votre mise en garde et du danger à venir ;
II - À mon tour de vous dire que je ne suis pas d'accord avec ce genre de propos servis à la sauce 2011. Je m'explique ;
III - En 1973, le PQ n'avait que six (6) individus/représentants bien identifiés à la cause qu'était la sienne soit d'arriver à faire l'indépendance du Québec. Mais l'Histoire nous rappelle qu'il a été investi de l'intérieur par la GRC, les forces extérieures occultes qui n'ont jamais cessées à ce jour de vampiriser cette organisation faiblarde, contorsionnée jusqu'au ridicule tellement qu'elle se prend constamment la queue dans le tordeur des difficultés passagères pour ne faire que du surplace ;
IV - Ça fait depuis 1968 que ça dure cette défaite, ces contorsions. Encore aujourd'hui vous arrivez avec votre p'tit pot de beurre à la Passe-Partout. Vous dites qu'il faut remettre en selle le PQ et lui donner le pouvoir du peuple québécois alors qu'il a failli pendant 18 années en ne rendant pas la "marchandise politique" pour laquelle il était convenu d'agir. Il en a même abusé de ce privilège démocratique jusqu'à détourner son programme politique, la LOI de ses membres;
V - Vos convictions personnelles peuvent bien être légitimes mais elles ne passent pas le simple test de l'Histoire quant à la volonté de NOTRE peuple de survivance fomentée par NOS HÉROS et ancêtres qui ont combattus avec force, courage et vaillance devant bien pires adversités que celles dont vous tentez de nous faire peur ici dans votre brûlot. L'avenir du Québec n'appartient pas au PQ et tous ses sbires, il appartient au PEUPLE, ne comprenez-vous donc pas ÇA? ;
VI - Je vous invite à relire NOTRE histoire des vrais combattants parce qu'il y en a eu une tonne de ceux-là et de celles qui n'attendaient rien de l'avenir parce qu'ils construisaient le présent à coup de pioches, d'élevage du bétail, du défrichage de nos forêts et de bâtissage de cathédrales et quoi encore si ce n'est que leur état servait à définir NOTRE avenir, le nôtre maintenant ;
VII - Le PQ est une organisation qui n'a jamais su faire lever la "pâte". Il n'est que l'image de sa propre défaite collective (rien de bien grave) sans plus comme trop souvent le peuple québécois a connu de tous temps depuis 400 ans. Il a survécu à la perfidie anglo-saxonne, Il a même osé mettre hors de ses murs de LIBERTÉ cette église abusive, révoltante et dénaturée; vous croyez que le PQ lui résistera au risque d'en mourir? Faut croire que les québécois aiment le danger, non? Bref, votre élucubration n'est que fantasme ;
VIII - Laissez aux SANS PEUR, COURAGEUX ET VAILLANTS prendre en mains le présent de tout son peuple bien-aimé! L'avenir lui sera prometteur, croyez-moi ;
À TROP FAIRE PEUR AU MONDE... NOUS FAIT AIMER LE BONHOMME SEPT HEURES JUSQU'À L'ENNUI QUAND IL OUBLIE DE NOUS VISITER UN SEUL JOUR!
Lisez ceci de NOTRE CÉLÈBRE HISTOIRE écrit par Alfred Desrochers :
JE SUIS UN FILS DÉCHU de race surhumaine,
Race de violents, de forts, de hasardeux,
Et j'ai le mal du pays neuf, que je tiens d'eux,
Quand viennent les jours gris que septembre ramène.
Tout le passé brutal de ces coureurs des bois :
Chasseurs, trappeurs, scieurs de long, flotteurs de cage,
Marchands aventuriers ou travailleurs à gages,
M'ordonne d'émigrer par en haut pour cinq mois.
Et je rêve d'aller comme allaient les ancêtres;
J'entends pleurer en moi les grands espaces blancs,
Qu'ils parcouraient, nimbés de souffles d'ouragans,
Et j'abhorre comme eux la contrainte des maîtres.
Quand s'abattait sur eux l'orage des fléaux,
Ils maudissaient le val; ils maudissaient la plaine,
Ils maudissaient les loups qui les privaient de laine :
Leurs malédictions engourdissaient leurs maux.
Mais quand le souvenir de l'épouse lointaine
Secouait brusquement les sites devant eux,
Du revers de leur manche, ils s'essuyaient les yeux
Et leur bouche entonnait : «À la claire fontaine»...
Ils l'ont si bien redite aux échos des forêts,
Cette chanson naïve où le rossignol chante,
Sur la plus haute branche, une chanson touchante,
Qu'elle se mêle à mes pensers les plus secrets :
Si je courbe le dos sous d'invisibles charges,
Dans l'âcre brouhaha de départs oppressants,
Et si, devant l'obstacle ou le lien, je sens
Le frisson batailleur qui crispait leurs poings larges;
Si d'eux, qui n'ont jamais connu le désespoir,
Qui sont morts en rêvant d'asservir la nature,
Je tiens ce maladif instinct de l'aventure,
Dont je suis quelquefois tout envoûté, le soir;
Par nos ans sans vigueur, je suis comme le hêtre
dont la sève a tari sans qu'il soit dépouillé,
Et c'est de désirs morts que je suis enfeuillé,
Quand je rêve d'aller comme allait mon ancêtre;
Mais les mots indistincts que profère ma voix
Sont encore : un rosier, une source, un branchage,
Un chêne, un rossignol parmi le clair feuillage,
Et comme au temps de mon aïeul, coureur des bois,
Ma joie ou ma douleur chante le paysage.
(À l'ombre de l'Orford, L'Action canadienne-française, 1930, p. 55-57. - 1re édition à compte d'auteur : 1929)
ECCE HOMO
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!