Pour un front uni pour l'indépendance
28 octobre 2011
@ monsieur Daniel Roy.
J'ai transmis ce billet aux députés de tous les partis indépendantistes. J'espère seulement qu'ils pourront comprendre l'urgence du message.
L’homme d’affaires était accusé de production de drogue avec les Hells Angels et de possession d’arme
28 octobre 2011
@ monsieur Daniel Roy.
J'ai transmis ce billet aux députés de tous les partis indépendantistes. J'espère seulement qu'ils pourront comprendre l'urgence du message.
28 octobre 2011
Une société ne va pas généralement bien ou mal selon la forme que prend son organisation politique. C'est l'esprit qui l'anime, sa cohésion, la qualité du vivre ensemble qui sont bien plus déterminants. Pour la «supériorité de l'Occident», je vous dirais que c'est davantage un fait du passé que du présent, rappelez-vous que ses plus illustres inspirateurs et fondateurs n'étaient pas passés par l'«école» de la démocratie. Il y a là matière à réflexion.
GV
28 octobre 2011
Monsieur Haché, vos articles et vos commentaires m'intéressent toujours. Permettez-moi d'ajouter ce qui suit.
De fait, les choses évoluent vite maintenant que plusieurs indépendantistes ont quitté le P.Q. et se sont mis à parler en publique de l'indépendance du Québec. On n'a qu'à regarder aller Charest. Tout ça est orchestré et il semble que c'est aussi planifié depuis ... j'opterais pour 1995 ou aux alentours. Les fédéralistes n'attendent pas de permissions eux, il prennent l'initiative. Et tout ça ressemble tellement aux années 1970-1976.
Il me semble que les indépendantistes ont l'obligation d'aller jusqu'au bout de leur lancée. L'opportunité est là et l'urgence de la situation l'exige. Avoir quitté le P.Q. pour maintenant quémander ses faveurs, c'est répéter l'erreur de 1968. Le P.I. est là ! Il peut réagir vite si on s'y joint. Plus on attend, plus ce sera difficile.
Le P.Q. n'est pas l'ennemi, certes! Mais mon point de vue est simple: Si le P.I. est occulté, on n'offre pas l'option de l'indépendance et le P.Q. continuera de tendre sa ligne avec une carotte au bout.
Cela dit, en effet le P.Q. n'empêcherait pas la monté du P.I., je pense que c'est le vote de l'électorat mais, surtout, le système politique britannique et méprisant qui s'en chargent actuellement.
[Réjean Pelletier]
28 octobre 2011
Une chose est certaine, nous n'irons absolument nulle part sans avoir les deux pieds
sur terre et sans la capacité de faire passer l'avenir d'un Québec debout et maitre
chez lui avant ses intérêts personnels.
Le vrai (ou la vraie) chef est la personne qui sera capable de rallier rapidement et
solidement une majorité de citoyens éclairés, de politiciens et politiciennes engagés.
Cette personne aura la capacité de réunir les gens du PQ, de QS, du PI, etc. autour de
quelques idées fortes axées sur la complète autodétermination du Québec et la
République.
L'action intelligente et déterminée de cette personne bien appuyée fera qu'aux
prochaines élections UN SEUL candidat de cette tendance sera présenté dans TOUTES
les circonscriptions du Québec. On conviendra facilement que c'est LA SEULE façon de
remporter une solide majorité de sièges à l'Assemblée Nationale.
« Toute maison divisée contre elle-même périra...»
Qui est cette personne, homme ou femme, dans l'état actuel des choses ? Voilà la
question ! Je souhaite encore que Mme Marois démontre qu'elle en est capable
L'objectif reste, les personnes passent...
Espérons faire mentir George Orwell :
« Le discours politique est destiné à donner aux mensonges l'accent de la vérité,
à rendre le meurtre respectable
et à donner l'apparence de la solidarité à un simple courant d'air. »
28 octobre 2011
Bonjour M. Labrie,
Je ne suis pas très ferrée en politique mais je comprend que ce sera seulement quand nous aurons l'indépendance du Québec qu'on pourra appeler les choses par leurs noms. Par contre, il nous faut un vrai leader. Je ne peux m'empêcher de voir une matrone sous l'apparence de la douce Madame Marois et jamais je ne voterai pour l'indépendance avec ce ressentiment cruel, j'en suis désolée.
Je me rappelle soudainement de Joseph Facal (excusez l'orthographe) et du comment il aime le Québec et aussi du comment il semblait capable de nous mener vers une victoire sûre à moyen terme. Je n'oublie pas que Legault était près à le suivre il n'y a pas si longtemps même s'il y a eu un désaccord quelconque.
En tout cas, je suivrai un leader qui ne cherche pas le pouvoir pour sa gloire éternelle.
Pensez-vous comme moi. Est-ce que je fais erreur ?
Jocelyne
28 octobre 2011
Monsieur Deshaies
Je suis un québécois de souche, comme dirait le père Médée. Vos chroniques ne sont pas toujours faciles à comprendre par le commun des mortels. Malgré cela, je pense qu’il s’agit ici de votre meilleure et plus appropriée chronique portant sur la vrai problème de l’indépendance du Québec. N’étant ni historien, pas plus qu’un indépendantiste ou Fédéraliste averti, je n’ai pas l’intention de discourir sur autre chose que le fondement réel de tout mouvement de libération. Il me semble cependant très bizarre qu’aucun d’entre eux n’ose rédiger un petit commentaire d’approbation ou d’objection.
Vous connaissez cela plus que tout autre et je laisse ma place à tous les adeptes férus en la matière de Vigile de poursuivre ce débat de la souveraineté rampante ou de la rampante souveraineté. Je ne laisse qu’une seule petite question à votre réflexion : Est-ce que le fondement de la décision de choisir l’indépendance du Québec relève d’abord d’une adhésion sentimentale ou encore d’une recherche purement cérébrale ? Poursuivez vos recherches et continuez de nous écrire sur Vigile.
J’ose espérer qu’au moins un Indépendantiste et un Fédéraliste osera éclairer les citoyens du Québec en la matière.
Claude André St-Pierre
Québec
28 octobre 2011
Merci de me citer car j'ai bien expliqué tout cela en détails dans un article publié dans l'Action nationale sous le titre : L'accession à l'indépendance et le Parti Québécois : 42 ans de contorsions.
Vous avez fait cependant une petite erreur : Bernard Landry ne pouvait pas lors de l'élection de 2003 appliquer le programme "Un projet de pays" qui a été voté seulement en juin 2005.
Il faut rendre à César ce qui appartient à César. C'est lui qui a déclenché l'Opération "La Saison des idées" en 2004 qui a débouché sur le "projet de pays" de 2005.
D'ailleurs, soit dit en passant, et j'étais là pour le vérifier, Pauline Marois et bon nombre de députés péquistes actuels parmi les anciens, comme Sylvain Simard, François Gendron, Danielle Doyer, Agnès Maltais, Marie Malavoy et beaucoup d'autres étaient tous là et ont voté pour le "projet de pays" lors du congrès de juin 2005.
2 ans après, sous Boisclair, ils l'ont mis dans les poubelles et cela a continué en 2008 sous Marois.
Je n'ai aucun respect pour des gens-là. Aucun.
Pierre Cloutier
28 octobre 2011
[1] Je vous reçois 5 sur 5 car il n'y a pas un jour où je ne cesse d'y penser.
[2] La lâcheté, avec un grand L provient en premier lieu de la classe politique souverainiste incapable de mettre une proposition d'indépendance nationale concrète et emballante sur la table et qui préfère se cantonner dans la petite politique provinciale de merde.
[3] Ne cherchez pas plus loin. Elle est là la LÂCHETÉ.
Pierre Cloutier
28 octobre 2011
A l'attention de M.JCPomerleau,
Merci de votre intervention, mais auriez-vous la gentillesse de développer un peu plus vos pensées.
Merci.
F.Nahabieh
28 octobre 2011
M.Nantel,
Que vous presse-t-il tant de soutenir le renversement d'un dictature nationale pour son remplacement par une autre dictature assujettie aux maîtres du monde ?
Pour notre démocratie de «lait et de miel» J'espère seulement que vous ne seriez pas de ceux qui, aux commandes des bombardiers de l'OTAN, ont par leurs milliers d'attaques réduit en ruines les infrastructures et les institutions de ce pays ? Il est clair que du haut des airs ça ne sent pas trop le soufre. On est effectivement «dans le lait et le miel».
Cette démocratie occidentale, essentiellement trois pays qui donnent le ton, mène les Nations Unies de manière dictatoriale depuis sa fondation grâce à sa prérogative d'un inique droit de veto qui trône sur le Conseil de sécurité et sur l'Assemblée générale.
Je vous convie à lire l'édifiant discours de Kadhafi à l'Assemblée générale des Nations unies en septembre 2009, il y exposait les injustices de l'institution internationale et en réclamait vivement la réforme démocratique, à l'encontre du triumvirat États-Unis-France-Angleterre. L'ont-ils écouté et pris en considération ou si ils l'ont ignoré et se sont moqués de lui ? Vous, à titre de défenseur de la démocratie, qu'en dites-vous ?
Le nouveau régime libyen, dont la mise en place a été orchestrée par l'OTAN, militera-t-il à son tour en faveur de la réforme démocratique de l'ONU ? Permettez-moi d'en douter.
Vous ne semblez pas vouloir savoir d'où vient la Libye, le dictateur Kadhafi a pris le pouvoir en détrônant le monarchie du roi Idris. Où voyez-vous l'ombre de nos institutions de type européen dans l'histoire et la sociologie de la Libye ? Pourquoi voulez-vous imposer la religion de la démocratie, car c'est devenu une quasi religion, à l'européenne à tous les pays du monde, de gré ou de force, alors que les bases de ces pays ne sont pas celles de l'Europe ? Pourquoi militez-vous en faveur de cette impérialisme culturel ? Des pays comme la Libye ont-ils droit au respect, peut-on accepter leur propre dynamique enracinée comme nous réclamons des autres qu'ils respectent la nôtre ?
Kadhafi aura toujours eu parmi d'autres mérites celui de renverser la monarchie et d'installer un système original de socialisme arabe plus évolué mais imparfait, la Jamahiriya. Ici, au Québec, du haut de quelle réalisation pouvons-nous nous réclamer pour pouvoir juger avec tant de condescendance ceux qui ont fait progresser leur histoire ? La Révolution tranquille ? Permettez-moi de sourire. Le Québec n'a même pas pu venir à bout des symboles les plus irritants de la monarchie britannique en plus de 350 ans et on s'emploie à la renforcer maintenant avec le gouvernement Harper. Est-ce avec l'accord démocratique de la nation québécoise sur 350 ans ? Relisez votre histoire !
Monsieur Nantel, vous mélangez plusieurs choses, mais en premier lieu, vous reprochez à l'Afrique de ne pas être à l'image de l'Occident et cela vous conduit à ne pas la respecter. Dans ce sens, vous semblez soutenir la re-colonisation de l'Afrique qui est en cours et, par conséquent, vous ne soutenez pas les indépendances et le respect des souverainetés nationales des pays africains qui ont aussi besoin de leur indépendance que nous.
Voici plus bas le discours qui représente un geste politique honorable de la part de Kadhafi. On ne peut tout lui reprocher. Il a un certain nombre de mérites, je pense aussi à la «Grande rivière faite de main d'hommes», mais il a aussi des torts. Dans une lecture nuancée de son bilan, rien ne peut justifier le changement de régime sous faux drapeau, devenu une spécialité de l'OTAN, avalisée par le fonctionnement biaisé et pas du tout démocratique de l'ONU.
http://aymard.wordpress.com/2011/10/14/texte-integral-du-discours-de-mouammar-kadhafi-a-la-64eme-session-de-lassemblee-generale-des-nations-unies-le-23-septembre-2009/
GV
28 octobre 2011
@ Marcel Haché,
Vous avez peut être raison, Marcel Haché, peut-être. Mais vient un moment où il faut prendre position et je viens de le faire, non sans quelques tristesses.
Et si j'ai déjà dit que je n'avais pas du tout envie d'aller me noyer avec les caribous, je n'ai pas non plus le goût de foncer sur un iceberg avec Pauline Marois.
C'est bien de faire face à la tempête, stoïque, cheveux au vent, les yeux fixé sur l'horizon... ; mais quand on voit l'iceberg devant qui risque fort de nous broyer tous, alors il faut donner un coup de barre.
Je préfère le cran de vivre.
Amitiés,
André Vincent
28 octobre 2011
J'ai mentionné que notre seule identité était maintenant d'être des consommateurs. Mais j'ai omis de mentionner qu'il semble y avoir une identité que les citoyens veulent détenir outre celle de consommateur.
Ce n'est pas pour rien que le Harper a ramené les symboles de la monarchie britannique. Il faut se rappeler que les conservateurs ont fait toute une percée à la dernière élection chez les immigrants des grandes villes des autres provinces.
Est-ce une façon de les récompenser? En effet, tu prends du gallon quand tu viens d'un pays du tiers-monde et que tout à coup tu te sens "sujet britannique".
Même certains Québécois pure laine ne détesteraient pas être "britanniques". Peut-être parce qu'ils ont eu un grand empire à une certaine époque, l'identité britannique est l'une des seules dans les identités ethniques à avoir encore de nos jours un certain attrait.
Je connais même des immigrants du Québec qui cherchent en premier à épouser des personnes d'origine britannique parce qu'ils considèrent cela plus "prestigieux". Et étant donné que nous sommes à une époque où l'argent achète tout, même l'identité que l'on désire, ces choses se font effectivement...
Mais je considère ce comportement comme étant rien de trop édifiant...
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