Le sauveur
1 novembre 2011
Nombre de québécois, comme le simple citoyen que je suis, ne se fient qu'aux résultats obtenus entre deux élections générales. À mon humble avis, et cela peu importe tous les bla bla bla pré-électoraux dont nous avons appris à nous méfier depuis 1995. M. Duceppe ne ferait pas mieux que le 2 mai 2011.
Depuis le début des dissentions au PQ, l'idée que je me fais de celles-ci est une passassion des pouvoirs à de nouveaux politiciens, plus jeunes bien sûr. Selon moi, la raison de ce comportement chaotique c'est que les décideurs de la stratégie sont tellement loin des requêtes et des besoins des québécois, qu'ils sont incertains de la façon d'y procéder.
Ils cherchent à savoir si, avec leur programme, ils gagnerons plus de votes, ou vaudrait-il mieux changer de chef, mais qui ? Vont-ils modifier le programme à la dernière minute ou simplement changer le bla bla bla de leur discours? Ou, vont-ils le créer de toutes pièces ce sois-disant nouveau Parti indépendantistes? Ces questions, je suis persuadé qu'ils se les posent. Mais jamais ils ne se proposent d'être honnêtes. Et ça, les québécois le voient.
Les dirigeants du PQ fonctionnent «au jour, le jour» et dans l'Omerta. Ils doivent se croirent au travail. Ça fait bien 16 ans que c'est comme ça et leurs amis des Médias ne dévoileront pas cette situation au peuple, bien sûr que non!
Voilà leur respect de l'intelligence des québécois. Comme si Nous n'y comprenions rien, Nous le simple peuple québécois, notamment les canadiens-Français, menacé d'ethnocide planifié. On ignore sciemment nos demandes répétées.
Le peuple, dit-on, se chercherait un sauveur. Personne ne se cherche de sauveur, tous les peuples veulent de bons dirigeants, pas des traîtres qui les enverront à une mort certaine.
On verra bien aux prochaines élections générale, toujours provinciales.
[Réjean Pelletier]