Le fantasme Duceppe
2 novembre 2011
Je suis de l'avis de Michel qui, en passant, a utilisé un meilleur terme que moi pour désigner l'immigration se tournant vers l'anglais: des «anglotropes».
Le danger vient des actes posés par les gouvernements de Charest et de Harper. Ce contre quoi il y a eu peu d'opposition de la part des oppositions provinciales et fédérales, et aucun appel de leur part à la mobilisation du peuple québécois ... ça c'est incroyable!
C'est l'Omerta. Tout le Québec a été témoin de ce silence et de la désinformation. L'arrivée subite à Montréal de lots d'immigrants malvenus, encore sans le consentement du peuple et sans nécessité, ne vient que confirmer l'Omerta et la légitimité des craintes des nationalistes québécois.
Il n'y pas place aux compromis confédéraux, aux compromis tout court, à la négation du danger, aux banales insultes de sois-disant xénophobie et à la chicane entre Nous. Il n'y a de place que pour le courage d'agir ouvertement ici et maintenant.
Changer de chef au P.Q. ne changera rien aux accommodements de son programme écrit dans le seul but d'obtenir des votes et le pouvoir, avec lequel il devra ensuite se fier audit programme, lequel prévoit un référendum afin de donner une chance à l'adversaire de le battre. Ça et se tirer dans le pied, c'est pareil !
La Nation canadienne-Française, celle même du Québec, est en danger d'assimilation très proche qui se fera dans l'appauvrissement et l'anglicisation. Nous voulons le Pays du Québec, justement pour perpétuer la Nation canadienne-Française qui elle-même s'est qualifiée de Québécoise. Aux autres de s'y intégrer et pas l'inverse!
Sans vouloir être théâtral, je dis que le temps est venu de faire l'indépendance du Québec avant qu'il soit trop tard, avant de ne plus en avoir le temps.
Tandis qu'on se plaît à se traiter de tous les noms en parlant du P.Q., qui se fout Royalement de nos arguments, le P.I. compte sur les indépendantistes québécois et, lui, il a un programme qui nous mène directement à la déclaration d'indépendance du Québec et à une Constitution d'État, le Pays du Québec. Il n'a pas d'intérêt à rechercher et à conserver un pouvoir politique, ce qu'il veut c'est libérer la Nation canadienne-Française, qualifiée de Québécoise avant réalisation de son Pays français.
Se joindre au P.I. c'est lui donner de la force et y parvenir tous ensemble en peu de temps.
[Réjean Pelletier]