« Qui cherche dans la liberté autre chose qu'elle-même est fait pour servir »
3 décembre 2012
Comment ces gens nous tiennent comme esclaves ? À partir du moment où nous cherchons quelques choses de libératoire à l’extérieur de nous, comme un gouvernement qui y pourvoira à notre place, comme une économie qui répondra à tous nos manques, comme une église qui nous conduira au ciel, comme une hiérarchie que nous nourrissons et plaçons au-dessus de nos têtes, comme la recherche de supposés dieux pourvus de pouvoirs divins bien meilleurs que nous-mêmes, nous creusons notre propre asservissement, nous déléguons nos pouvoirs, nous nous en remettons aveuglément à autres choses que nous-mêmes, alors tout ceci n’est qu’illusions. Ensuite, lorsque ces gens nous trompe, nous avons tendance à oublier facilement que c’est nous-même qui leurs avons accordé notre adoration, notre vénération, et pourtant, ils ne sont pas différents de nous tous !
Si le système est dans un cul de sac aujourd’hui, n’oublions surtout pas que nous y avons contribué, soit en y participant, soit en le rejetant, un comme l’autre ne nous rendra libre, parce que la liberté réelle n’est pas quelque chose d’extérieure à nous-même, au centre ce chacun d’entre nous, nous sommes déjà libre, ainsi, depuis que nous nous sommes éloignés de notre centre, nous nous sentions vide de sens, alors, à la place de se recentrer vers notre centre, notre essence, nous nous sommes déconcentrés, dans une recherche folle de liberté à l’extérieur de nous, d’où tous les maux que nous vivons aujourd’hui, et que la société dans son ensemble vit encore aujourd’hui, alors, la seule façon de retrouver ce que nous sommes réellement au-dessus de la personnalité que nous croyons être, ce masque, ce faux dieux, ce personnage, c’est de se retourner, et de changer de point de vue, en revenant à notre centre, seulement là se trouve la liberté.
Cette personnalité ce n’est pas nous, ce n’est pas ce que nous sommes, c’est un rôle que nous jouons dans une pièce de théâtre que nous appelons la vie, et qui n’est pas réelle. Il faut sortir de ce théâtre non pas en le niant mais en le réfutant comme non-réel, illusoire ! Mais nous sommes entièrement libres d’y adhérer encore si nous le souhaitons, mais gardons en quelques parties de nous que tout ce jeu n’est qu’une vraie farce, une mascarade, une escroquerie, que nous rendons vivante, parce que nous y croyons encore, et n’avons pas encore cessé d’y jouer.