Je suis pas mal d'accord avec votre vision des choses. On peut bien rêver d'un monde vert, mais la réalité semble bien difficile à accepter pour beaucoup de monde. Ils veulent sincèrement arriver LÀ, mais refusent de s'embarrasser de détails, du genre "comment passer d'ICI à LÀ"?

La marche est mauditement haute. Cela ne peut être qu'un projet à long terme, ou très long terme. Il faut donc prévoir une longue période de transition. Il est aussi un peu futile que le Québec change de direction, pendant que le reste du monde poursuit sur sa lancée. Quoique l'on fasse, nous serons aspirer par le trou noir.

Malheureusement, on semble s'être peinturé dans un coin, dont il sera bien difficile de s'échapper.

Dans votre texte, M. Maronani, vous qualifiez le projet de moteur-roue de plaisanterie. Je reconnais que la faisabilité du projet de monorail suspendue (moteur-roue) est encore loin d'être démontrée. Toutefois, je ne crois pas qu'il soit farfelu d'investir quelques dizaines de millions afin justement de faire une étude de faisabilité crédible.

Vous semblez même exclure cette possibilité. Je serais curieux de connaître votre appréciation de ce projet.

Merci.

Pour vous, la gouvernance souverainiste serait un succès appréhendé.

De l'étapisme, à la théorie des petits pas, à la gouvernance souverainiste, cela fait 40 ans que l'on utilise cette stratégie. La lumière est toujours au bout du tunnel.

Est-il possible de fixer une date butoir à partir de laquelle on pourra admettre que si l'indépendance ne s'est pas encore réalisée, elle ne se réalisera jamais?

Le danger avec la stratégie actuelle est qu'elle prévient la possibilité de toutes autres stratégie. Lorsque l'on aura la preuve irréfutable que la stratégie actuelle ne fonctionne pas, il sera sans doute trop tard pour tenter une stratégie alternative.

"Its my way, or no way!". J'espère bien que vous ayiez raison. Parce que sinon, cela sera "Over, and out!"

PS:Est-il possible de savoir qu'elles sont les municipallités qui utilisent toujours le fluor?

Sortir du pétrole, c’est obligatoire, c’est une question de survie prendra 50 années, en attendant nous avons besoin de cette énergie et pour une fois le gouvernement fait ce qu’il doit faire, utiliser le pétrole albertain, ne plus acheter a l’Algérie, favoriser la mise en place de pipelines modernes.

C'est drôle. Il y a contradiction dans son affirmation.
Le cimetière est rempli de cas irremplaçables.

C'est comme l'indépendance. Ultimement nous serons indépendants. Mais pas tout de suite. Attendons d'être prêts dans 50 ans.

En attendant,
L'investissement de la Caisse de dépôt dans MMA fond
http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201307/09/01-4669005-linvestissement-de-la-caisse-de-depot-dans-mma-fond.php

Vous savez qu'il n'y a pas de drame, pas de déception, pas de "passes croches", bref, absolument rien qui peut faire en sorte que les Québécois n'aillent pas voter pour l'un des partis de l'establishment-Système.

Car malgré tout ce qui arrive, les gens veulent à tout prix demeurer à l'intérieur du Système... du moins tous ceux qui ont le moindrement de quoi à perdre; ça veut dire une bonne majorité de Québécois.

Bien sûr, il y a les assistés sociaux à 600$ par mois qui n'ont pas grand chose à perdre. Mais en général, ils ne vont pas beaucoup voter, ce qui est une bonne chose en soi puisque le processus électoral tel que nous le connaissons ne fait que reproduire indéfiniment le statu quo du Système.

Probablement que M. Pierre Cloutier a raison lorsqu'il parle d'instaurer un processus démocratique par tirage au sort.

Ivan Parent

Pour le dihydrogène, c'est la loi d'entropie. Il faut l'électrolyse à partir d'une source libre qui se perdrait autrement. La méthode actuelle est plutôt la fracturation du méthane, ce qui nécessite du gaz naturel.

L'éolien ne produit pas sur demande, mais il peut toujours servir...comme pour produire de l'hydrogène. Son hic est le déploiement sur les grands espaces qui peut limiter.
La biomasse peut servir sans être la panacée.

L'éthanol. Peut-être de la culture en serre dans le Grand Nord pour résoudre le problème. Peut-être des cultures hydroponiques sur des plateformes en mer..

Je ne veux pas trop vous disputer là-dessus, mais que faites-vous pour résoudre ce problème ?

J'utilise déjà un vélo pour mes déplacements. Je n'utilise aucun séchoir à cheveux.
Dois-je me prémunir d'un vélo intérieur branché sur une génératrice pour activer mon ordi ?

Accepter le pétrole tel quel, c'est se résigner à une progression asymptotique des coûts de l'énergie, brisée par une succession de crises systémiques.

Si tout le monde se déplace en voiture, la congestion nous condamne ultimement à l'immobilisme.

Combien de mes voisins dois-je tuer pour maintenir un niveau de vie confortable ?

Je prédis la demande d'asile politique d'un Suédois nommé Silvanus Rot dans quelques années.

C'est pour cela que d'un parti à l'autre, les politiques se ressemblent. Il s'agit tout simplement d'une politique-Système.

Malgré qu'il y ait plein de gens au pays qui n'ont pas un revenu suffisant pour une vie décente (je pense en particulier aux assistés sociaux à 600$ par mois) et malgré qu'au Québec dans les 30 dernières années, c'est dans les couches socio-économiques les plus défavorisées qu'il y a eu le plus de solitude et le moins d'enfants, et malgré que dans les 30 dernières années la base manufacturière du pays a été en grande partie déménagée dans des pays où la main-d'oeuvre est à bon marché, on a un exemple de ce qu'un politicien du Système pense de la situation au pays en regardant ce qu'a dit monsieur Toews lors de son discours de démission hier:

«Je quitte la politique à un moment où je crois que notre pays est plus sensible aux besoins des victimes, en meilleure santé financière et plus sûr pour les citoyens canadiens des générations futures»

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201307/08/01-4668762-le-ministre-vic-toews-quitte-la-politique.php

C'est que le Système est déconnecté des besoins des citoyens et seulement tourné vers les besoins du marché.

Les "contre-civilisations" comme celle dans laquelle nous vivons se sont souvent effondrées à cause de catastrophes naturelles d'envergure.

Il n'y a qu'à penser à l'époque de Noé.

Encore hier à Toronto, de percutants orages ont laissé en une couple d'heures plus de 100 millimètres de pluie causant des inondations et bien des dégâts:

http://fr.canoe.ca/infos/environnement/archives/2013/07/20130708-204828.html

Quant à la question des égos qui est une autre façon de dévier du sujet, quant tu es attaqué personnellement tu es obligé de te défendre. C'est ce que j'ai fait. Ce ne serait pas arrivé si Vigile avait appliqué sa politique éditoriale. J'espère qu'André Vincent a eu sa leçon. Je lui pardonne ce moment d'égarement et d'irritabilité. La prochaine fois, qu'il conteste ce que j'écris au lieu de me traiter d'attaché de presse du Parti québécois et autres quolibets moins aimables.

Je suis sûr que nos "débats" trop personnalisés ont indisposé les lecteurs qui aimeraient bien que les opposants se respectent et se concentrent sur le sujet de la discussion et cessent de faire des procès d’intention ou des attaques personnelles, ce qu’on appelle des attaques "ad hominem".

robert barberis-gervais, 9 juillet 2013