La CLASSE et la ministre jouent sur les mots et plongent, encore une fois, le Québec dans un cul-de-sac.
Alors pourquoi cette exclusion? Pour diviser et, du même coup, affaiblir le mouvement étudiant? Le bon vieux diviser pour régner? J'ignore qui conseille la ministre, mais il mériterait un bon coup de pied au derrière. Le stratagème est grossier.
La grève dérape. C'était écrit dans le ciel. Le gouvernement a tout fait pour que le conflit dégénère.
Bref, les étudiants pourraient donner un cours de démocratie 101 à la ministre, mais il reste une tache à leur tableau: les votes à main levée.
Avec sa déclaration contre une commission d'enquête publique, M. Lafrenière s'est mis les pieds dans les plats. Et il a jeté un doute sur son indépendance par rapport au pouvoir politique.
Une question se pose: qui contrôle Pierre Reid?
Les locaux des deux corps de police les plus importants du Québec sont surveillés par une entreprise qui n'est pas au-dessus de tout soupçon. Renversant.