Vladimir Poutine constate une perte de confiance entre Washington et Moscou

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Le monde entier en est témoin

Le président russe a remarqué une dégradation des relations entre Moscou et Washington, malgré l'élection de Donald Trump. Il a également fustigé le soutien sans réserve accordé aux Etats-Unis par les pays de l'OTAN après les frappes américaines.
L'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche n'a pas permis une amélioration des relations russo-américaines, a estimé le président de la Russie, Vladimir Poutine, au cours d'une interview accordée le 12 avril à la chaîne russe de radio-télévision Mir.
Alors que , à Moscou, Vladimir Poutine n'a pas mâché ses mots en déclarant que le niveau de confiance entre Washington et Moscou s'était «dégradé».
Vladimir Poutine critique l'unanimité des alliés des Etats-Unis et parle de violation «évidente» du droit international
«Quelle a été la réaction des alliés de l'OTAN ? Tous ont opiné du chef, telles des figurines à tête branlante», a déclaré Vladimir Poutine, faisant référence pendant l'entretien à l'approbation de la plupart des chancelleries occidentales et de la Turquie après les frappes américaines du 7 avril contre la base aérienne d'Al-Chaayrate, en Syrie.
Rappelant que les tirs de missiles américains avaient été effectués contre un «Etat souverain sans mandat du Conseil de sécurité de l'ONU», le chef d'Etat russe a estimé que la violation du droit international était «évidente».
«Où sont les indices de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes syriennes ?», s'est-il encore interrogé, avant de rappeler qu'il n'y avait «aucune preuve» permettant d'impliquer Damas dans l'incident du 4 avril qui a causé la mort de 87 personnes à Khan Cheikhoun.
Les Etats-Unis ont attaqué le 7 avril la base militaire syrienne d’Al-Chaayrate, située près de Homs. Washington a expliqué avoir procédé à ces frappes en représailles à l'attaque chimique présumée du 4 avril dans la province d’Idleb, dont la Maison Blanche tient le gouvernement syrien pour responsable, sans avoir fourni de preuves pour autant. usant d'un prétexte artificiel contre un pays souverain et membre de l'ONU».


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