Force est de constater que la division du vote souverainiste nous a coûté la majorité. La présente se veut une suggestion pour nous regrouper autour d’une plateforme minimale lors des élections futures et cela sans que les partis ne perdre leur identité propre.
Le « pourquoi » la Souveraineté du Québec unit déjà tous les souverainistes, mous, durs, de droite comme de gauche. C’est le « comment » qui divise les gens. Voici une suggestion qui pourrait très bien s’appliquer si tous y mettent un peu de bonne volonté. La fin ne doit-elle pas justifier les moyens? Il s’agit de présenter un candidat souverainiste unique lors des prochaines élections.
Comment?

Au minimum un mois, plus si nécessaire, avant le déclenchement des élections, sous l’égide d’une structure non partisane (p. ex. le Conseil de la souveraineté) les partis souverainistes devront s’entendre sur une plateforme minimale commune comme des propositions sur des réformes culturelles, fiscales ou autres. Cela afin de démontrer aux électeurs une certaine unité. Subséquemment, des élections primaires seraient organisées toujours par le même organisme non partisan dans chacun des comtés du Québec où seuls les membres en règle d’un des partis souverainistes résidant dans le comté seraient appelés à se prononcer sur le choix du candidat unique.
Je ne vous cache pas que derrière ce mécanisme, en plus de montrer une unité entre nous, je souhaite que nous parlions de Souveraineté en en faisant la promotion, en moussant l’adhésion de nouveaux membres et en stimulant les troupes par ce vote très significatif.
Le monétaire
Comme la rétribution qu’accorde le DGE est fonction du nombre de votes, les partis devraient s’engager à redistribuer les sommes reçues. Voici ma suggestion : le candidat élu recevrait le tiers de la somme pour compenser, entre autres, les dépenses encourues lors des élections et le deux tiers restant serait remis, au prorata, aux partis selon la proportion des résultats obtenus lors des primaires. Tous y trouvent leur compte et les partis plus jeunes peuvent faire leur travail pour amener plus de citoyens sur le chemin de la Souveraineté.
Il devient très important que nous sortions sur la place publique avec les avantages d’être souverains politiquement. Je dis politiquement, car aucun pays au monde ne peut se targuer d’être indépendant économiquement. Nous devons comme le disait le PQ « Sortir et convaincre ». Il devient essentiel de ne pas chercher à nous battre pour nos votes entre nous. Nos maigres ressources doivent servir à amener les Québécois, de toutes origines, races, langues et religions à retrouver la fierté d’appartenir à NOTRE grande Nation.
Je crois fermement que cette procédure peut fonctionner si tous nous y mettions de la volonté. Pour cela, il est nécessaire que le Conseil de la souveraineté devienne le trait d’union entre chaque parti et que ces derniers prennent conscience de l’importance stratégique dudit Conseil.
Merci
Robert Lauzon