La francophonie en milieu minoritaire

Une victoire juridique historique

Nouvelles consignes sanitaires… 1 m, 2 m ou 1,5 m, Dr Arruda?

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Tribune libre

 


La victoire juridique des parents francophones de la Colombie Britannique dans la cause sur l’éducation en français marquera certes les annales de la francophonie en milieu minoritaire. En effet, la Cour suprême du pays vient de confirmer qu'un fondement constitutionnel existe vraiment pour les écoles francophones, et qu’un gouvernement provincial ne peut pas se soustraire à cette réalité.

En plus de devoir verser 7,1 millions $ au Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSF), les juges forcent aussi la province à faciliter la construction de plusieurs écoles dites homogènes, c’est-à-dire complètement francophones, en vertu d’un droit pour la minorité à une expérience éducative équivalente à celle de la majorité anglophone. Cette décision historique constitue un rétablissement de l’inégalité de pouvoir qui persiste depuis trop longtemps entre le CSF et le gouvernement provincial.

À mon avis, ce jugement aura des répercussions partout au Canada, imposant la même responsabilité à tous les gouvernements provinciaux et territoriaux grâce à la détermination du conseil scolaire et des parents francophones de la province de l’Ouest qui ont présenté cette affaire devant les tribunaux en 2010. Mais, par-dessus tout, il faut voir dans cette décision la survie de la francophonie au Canada. 

Enfin, ce jugement confirme très clairement que les jeunes, dans les écoles francophones en milieu minoritaire, ont droit à une éducation équivalente à celle de la majorité, et que l’égalité des langues officielles au Canada existe réellement non seulement dans les mots mais aussi dans les faits.

Nouvelles consignes sanitaires… 1 m, 2 m ou 1,5 m, Dr Arruda?

« Nimâ Machouf, épidémiologiste à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, déplore cette annonce qui, selon elle, défie toute logique. « On fait le déconfinement “tout croche”. On a massacré notre économie, fermé les restaurants et, là, on laisse les gens aller sans masque à moins de 1,5 mètre à l’intérieur. Ils pensent quoi ? Que la COVID-19 a disparu ? »

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/les-nouvelles-r%c3%a8gles-des-rassemblements-int%c3%a9rieurs-suscitent-critiques-et-confusion/ar-BB15vrdc?ocid=msedgdhp


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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