En guise d’introduction, je vous propose ces quelques commentaires glanés ici et là au cours de la période de la campagne électorale fédérale :
- Lors du congrès du PQ le 16 avril 2011 :
« Le Canada n’a plus rien à offrir au Québec » (Gilles Duceppe)
- En conclusion d’un de mes articles publié sur vigile.net le 24 avril 2011, intitulé « Parlons un peu Qc » :
« Je crois plutôt qu’en attendant le vrai test, les Québécois doivent s’atteler à prendre en main leur destin et se mettre résolument en route vers leur souveraineté ici…au Québec! Et c’est ici, au Québec, qu’ils ont le goût de parler Qc et c’est ici qu’ils se sentent véritablement chez eux! »
- Lors d’un ralliement de militants bloquistes le 25 avril 2011 au sujet de la longévité du Bloc à Ottawa :
« C’est vrai que c’est long, rappelant les résultats serrés du référendum de 1995. Ça aurait pris peu de choses. Ça aurait fait longtemps, si on avait gagné, qu’il n’y aurait plus de Bloc à Ottawa. Quand on y pense, ça donne une sorte de frisson. Je comprends les gens qui disent : « C’est bien long! » (Jacques Parizeau)
- En conclusion de son article paru sur cette tribune le 27 avril 2011, intitulé « La solidarité nationale, seul rempart contre l’effondrement du système » :
« Comme toujours, le Québec ne peut compter que sur lui-même. » (Richard Le Hir)
Même si la campagne a tardé considérablement à prendre son envol, je dois admettre que les derniers sondages lui ont permis, non seulement de s’envoler, mais aussi d’atteindre une altitude imprévisible. Si ce n’était que de cela, elle aura été utile à provoquer des débats qui n’avaient pas suscité autant d’intérêt de la part de l’électorat québécois depuis bien des campagnes!
Nul doute que l’engouement croissant envers Jack Layton aura contribué à maintenir l’intérêt des citoyens pour cette campagne électorale. En contrepartie, le Bloc a dû se défendre constamment sur la pertinence de son existence à Ottawa, certains commentaires allant jusqu’à proposer sa dissolution. En somme, une campagne qui risque de battre tous les records de cotes d’écoute au soir du 2 mai!
Henri Marineau
Québec
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1 commentaire
Serge Charbonneau Répondre
28 avril 2011Effectivement, Monsieur Marineau,
« la campagne « fédérale » aura été utile à provoquer des débats qui n’avaient pas suscité autant d’intérêt de la part de l’électorat québécois depuis bien des campagnes ! »
Le principal débat c'est
- niaiser à Ottawa
ou
- leur faire un bras d'honneur en s'évitant les nombreux doigts d'honneur qu'on nous fait depuis déjà trop longtemps.
Gilles Duceppe déclare : « Le Canada n’a plus rien à offrir au Québec »
Et pourtant, Gilles se lance dans la campagne avec des demandes "chiffrables" avec des mesures budgétaires et tout le bataclan fédéral comme un vrai parti fédéraliste !
On analyse la plateforme électorale du Bloc avec les mêmes critères que celle des autres partis fédéralistes. On dit : où donc Gilles Duceppe va trouver l'argent pour réaliser ses demandes (et non ses promesses, parce que dans son cas, la promesse est impossible).
Ça devient hallucinant de voir à quel point nous jouons le jeu fédéraliste et qu'on est gêné par la souveraineté. Gêné de parler d'Indépendance. Gêné de parler du Pays à faire reconnaître.
On veut le Bloc à OTTAWA pour encore combien de temps ?
On veut demeurer la Belle Province pour encore combien de temps ?
Il faudrait plutôt s'efforcer à démontrer à nos concitoyens nos différences avec ce Pays anglophone, militariste, et réactionnaire qui a une tendance vers la religiosité remettant les femmes à leur place et prêt à dégainer le Colt s'il le faut.
Le Canada, est-ce notre Pays ?
Il serait temps de vraiment nous poser la question.
Il serait temps de remplacer le Bloc par le parti Rhinocéros.
Serge Charbonneau
Québec