Une agression majeure

Tribune libre


Aux environ de 2008 la radio d'état « Radio-Canada » via bazzo.tv a fait de la propagande dans une émission intitulée, Faut-il fermer les régions? L’animatrice affichait un parti pris marqué en faveur de la question.
Le but de l’émission était de faire croire faussement et injustement aux Montréalais que les régions sont pour les Montréalais une charge économique et sociale pour eux.
Je me suis attardé à tenter d’ouvrir les yeux des Montréalais et de tous les Québécois sur les conséquences de cette odieuse manoeuvre contre tous les habitants du Québec.
Cet abandon et l'indifférence des Montréalais a entraîné la vente de l'Alcan à l'Australienne Rio TInto, un actif "canadien" important. Cette transaction est tout à fait contraire aux politiques généralement admises par ce pays. Cette vente brime les intérêts généraux du Québec et des Canadiens. Il s’agit en fait d’une compensation à la direction de l’entreprise qui avait participé abondamment au référendum de 1995 sous le nom de Option Canada.
Peu de gens m'ont cru et la plupart des Montréalais sont restés indifférents aux conséquences exprimées par les pertes d'emplois importantes que j'annonçais si l'on ne protégeait pas nos régions contre la spéculation étrangère.
Trois ans plus tard, Rio Tinto Alcan a déjà déplacé son siège social à Londres aux dépens de Montréal.
Aujourd'hui, avril 2011, on apprend que les bureaux administratifs de Montréal restants de l'entreprise Rio-Tinto seront réduit de 100,000 pieds carrés, une catastrophe économique pour Montréal très prévisible. Le projet de vendre le bâtiment de l’Alcan de Montréal est sur la table.
Le texte de cyberpresse qui suit, confirme mes prédictions.
Au cours de la dernière année on a également appris les faveurs du gouvernement Charest envers les firmes d'ingénieries Américaines afin qu’elles acquièrent la plupart de nos firmes importantes d’ingénierie. En changeant la direction de ces firmes, des dizaines de milliers d’emplois seront affectées, la finalité de la pensée entraînera l’expropriation des profits et des centre de décisions de notre économie.
Cette sournoise manœuvre va entraîner des pressions sur la langue de travail au plus haut niveau cognitif de notre société. Il y aura des conséquence sur le peuple et sa culture. Il s’en suivra une humiliation du peuple qui se verra bientôt soumis au travail dans une langue autre que la sienne, de là l’intérêt de JJJ Charest de vouloir introduire l’enseignement de l’anglais en première année s’il le faut. Il a dû reculé à la sixième année. Les valeurs culturelles du peuple Québécois sont attaquées de front.
Entre-temps, l’entente de principe du traité dit de l’approche commune fut négociée et signée en notre nom entre fédéraux du camp du « NON » de 1995. Les gens d’Option Canada avait été choisis pour nous représenter, un conflit d’intérêt majeur contre les intérêts de tous les Québécois, les gens d’Alcan ayant eux même des intérêts sur nos territoires et ont déjà négociés en faveur des Amérindiens dans d’autres causes internationales, voir,
http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/10/08-conflits-dinterets.qc
L’entente de principe est indépendante du traité lui-même et elle vient mettre sur la tête de tous les Québécois sans exception, la fameuse tutelle qu’Ottawa détient sur les biens Amérindiens.
Ottawa s’octroie unilatéralement un droit de veto sur toutes les lois du gouvernement du Québec et des Amérindiens, présentes et futures. Les lois à caractère linguistique, culturel ou territorial du gouvernement Québécois ou Amérindien pourront être unilatéralement annulées par « ce plus beau pays ». C’est une agression majeure contre la notion même de la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Le texte qui suit en référence, exprime graphiquement les étapes utilisées par les fédéraux pour arriver à leurs fins.
Merci d’être là.
Jean-Pierre Plourde,
Réf. Réf. POL822-AVR11-ALCANEMPLOIS.
http://saglacweb.blogspot.com


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 avril 2011

    M. Plourde,
    Vous avez raison de préciser ceci: "Sur le net, l’usage d’un pseudonyme ne protège pas l’identité de quelqu’un."
    Or, comme je suis celui qui a attaché ici le grelot, je dois redire que là n'est pas ma motivation mais plutôt de ne pas imposer aux membres de ma famille le poids de mes multiples interventions qu'ils ne partageraient pas nécessairement. Aussi, je vois que la formulation de ma remarque a pu sonner négative à vos yeux, ce qui n'était pas le cas, mais qui vous a poussé à reprendre ici l'ensemble de votre argumentaire, fort justifié, si redondant.
    Quoi qu'il en soit, le but était de souligner ici votre travail irremplaçable.

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    25 avril 2011

    M. Andre Taillon,
    Comme vous l'avez remarqué, l'importance donnée à mes travaux par vigile.net est tiède, ça ne signifie pas qu'ils ne sont pas recherchés par les mêmes lecteurs pris individuellement.
    Les statistiques de mes différents sites indiquent que le message passe bien et qu'il est même recherché.
    Même si les commentaires sur mes sites ne pleuvent pas, environ 80% des visites proviennent de nouveaux lecteurs à chaque jour. Je m'en trouve très satisfait.
    Mes textes font une pression sur le lecteur, je l'incite à remettre en question son mode de pensée, pouvant entraîner un changement de comportements et de ses choix de vie.
    À défaut d'être convaincu, le lecteur de mes textes ne reste pas indifférent. Tout est une question de processus.
    Chacun des lecteurs fait l'analyse personnelle de la situation, c'est à lui ensuite de mettent en relief le fait qu'il "peut" ou "non", avoir été trompé par ses "politiciens et médias", dans le pire des cas j'aurai seulement semé le doute jusqu'à ce que d'autres conversations se produisent entre amis confirmant ses opinions d'origine ou ouvrant la porte à une remise en question.
    Pour la plupart des Québécois, péquistes ou fédéralistes, mes propos sont très difficiles à avaler, je respecte cela.
    J'ai confiance au bon jugement des gens, peu importe le résultat de l'information que je diffuse. Je n'hésite pas à appeler un chat, un chat.
    Notre avenir à tous est indépendant de ma volonté.
    Notre choix de société dépendra de l'ensemble des choix que chacun de nous fera. Certains verront de la propagande dans mes textes alors que d'autres y verront une vérité très crédible et vérifiable, selon le conditionnement médiatique et notre position sociale dans la société.
    Je ne m'attend pas à ce qu'un employé ou un directeur de la Banque Royale ou de la Banque de Montréal viennent faire des commentaires favorables sur l'un ou l'autre des sites ou je publie.
    De leur lieu de résidence et en privé, afin de laisser le moins de trace possible de leur visite, beaucoup de gens viennent probablement consulter mes informations pour s'en faire une idée personnelle et repartent incognito.

    Sur le net, l'usage d'un pseudonyme ne protège pas l'identité de quelqu'un.
    L'affirmation de soi commence lorsque l'on a plus peur d'afficher son vrai nom et ses idées ouvertement, lorsqu'on en sera rendu majoritairement là avec tous les Québécois, on aura gagné la partie.
    Merci d'être là.
    Jean-Pierre Plourde,
    http://saglacweb.blogspot.com

  • Archives de Vigile Répondre

    25 avril 2011

    M. Taillon s'inquiète du fait que peu de Vigiliens commentent les grandes sorties de M. Plourde.
    Il est bien connu que les gens ne lisent pas plus qu'une page normale d'imprimé... Nous avons connu des auteurs, ici, qui ont manqué de concision, et qui ont fini par connaître une certaine animosité pour refuser de résumer leur pensée. Monsieur Plourde s'est parfois mérité d'acerbes prises de bec où la longueur des arguments finit par perdre les lecteurs. Exemple:
    Marc Chaloult
    Le 16 décembre 2009 à 13h38
    Dans une frénésie paranoïaque, élitiste et raciste, M. Plourde s’emploi à démontrer que la survie des Innus menace celle des Québécois. Faisant preuve d’une incompréhension totale de l’Entente de principe (faute de l’avoir lu en détail?), il confond allègrement les notions d’Innu Assi et de nitassinan, alléguant qu’après la signature du traité, le Québec deviendra un territoire fédéral. Que le long article de M. Plourde me permette au moins de remettre les pendules à l’heure : l’Innu Assi sera constitué, selon le traité, des territoires de réserve élargis; il cessera d’être une réserve fédérale pour devenir un territoire innu en pleine propriété. La superficie de ces Innus Assis (un par Première Nation innue) sera comparable à celle d’une municipalité. Quant aux nitassinans de chaque Première Nation, il s’agit de territoires plus étendus sur lesquels s’appliqueront le titre aborigène et les droits ancestraux des Innus, ce qui signifie, non pas qu’ils en seront les propriétaires, mais qu’ils pourront y exercer leurs activités traditionnelles, et qu’il faudra les consulter avant de modifier la nature de ces territoires (ex : développement, infrastructures, travaux majeurs, etc.) en vue d’accommodements ou de partenariats. Le paysage politique québécois est saturé de boutefeux à la Jean-Pierre Plourde. À quand un regroupement de Québécois appuyant le droit des Autochtones de vivre libres eux aussi?
    Et la légitime, mais interminable réplique ne s'est pas fait attendre...
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/12/14-vivre-libre-ou-disparaitre.qc
    Pourtant, il est indéniable que les références de Norman Lester et Robin Philpot corroborent les déclarations de M. Plourde.

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    25 avril 2011

    M. O.
    Les Québécois ignorent complètement que le pays qu'ils ont construit en grande partie leur fait la guerre en les expropriant.
    L'économie travaille toujours en faveur de la culture du développeur.
    Charest fait des pressions contre nature sur nous tous pour qu'on abandonne notre culture et notre langue afin de s'emparer de nos actifs. En dilapidant nos actifs à l'étranger comme ceux de la Caisse de dépôt, de l'Hydro, etc, l'économie change de main et on s'appauvrit continuellement, on travaillera bientôt pour des étranger et à leur profit.
    La technique est bien connue, on met un peuple à genoux en lui créant une dette insurmontable et en le privant volontairement de ses sources de revenus comme le sont les redevances de l'Hydro, la perte de contrôle de nos territoires en faveur des amis d'Ottawa, on nous retirera les redevances sur les mines et autres ressources.
    La culture, ce n'est pas seulement une langue, c'est une manière d'être et de vivre qu'il faut préserver pour survivre. On devra accepter de contrôler les médias et de favoriser l'emploi de nos citoyens dans notre langue et nos coutumes, on devra faire cet effort important et changer le climat linguistique, prendre en main le contrôle de l'immigration, montrer qu'ici cela se passe en français, que pour les nouveaux arrivant, les accommodements ne sont raisonnables qu'en fonction de ton intégration à nos us et coutumes, une règles universellement reconnue.
    Le bonheur c'est d'abord la notion du respect de soi-même par la protection de son être communautaire.
    Nous avons un rôle à jouer dans la protection de la diversité des peuples.
    Si un jour la planète parle l'anglais seulement, le pouvoir sera alors concentré dans les mains de quelques individus. La planète entière sera en danger.
    On se doit de protéger la diversité des opinions et prendre sa place dans le concert des nations.
    A propos du Labrador, le fait que ton propre pays propose à Terre-Neuve de financer le développement hydroélectrique de territoires qui nous ont été retirés sans nous demander notre avis est un affront qu'aucun citoyen libre et digne de ce nom n'accepterait, c'est aller contre les intérêts économiques de tous les Québécois, financé par nos impôts.
    Le développement de l'Hydro a été accomplis sans qu'aucun financement ou encouragement ne nous vienne d'Ottawa, René Lévesque est allé chercher le financement à NewYork. On nous avait refusé toute aide, aujourd'hui ils sont en train de s'en emparer par des manoeuvres politiques.
    Ottawa continue de poser des gestes importants contre nos droits de propriété sur cet actif et cela parait dans les discours de Harper à l'étranger. Quand il explique aux étrangers comment "le Canada" est bien équipé en énergie hydroélectrique, il parle de nos actifs qu'il considère déjà comme des biens Canadiens. Il est en train d'en prendre la propriété unilatéralement et sans compensation. C'est la confirmation de gestes d'agressions en cours, la suite de la conquête.
    Le plus grand coupable, M. O. c'est d'abord vous et moi qui restons stoïques et désabusés devant l'ampleur des agressions faites contre nous et contre l'avenir de nos enfants.
    Notre principal moyen pour se sortir de là, c'est d'abord par la compréhension des enjeux et par des élections stratégiques structurés et compris par tous les citoyens conscient du pouvoir qu'ils ont sur leur destiné.
    Il nous suffirait tous ensemble de comprendre cela et de voter massivement pour le bloc pour faire comprendre à Ottawa qu'on va se défendre.
    On doit trouver le moyen de s'armer contre la dictature des médias contrôlés et censurés par Ottawa. Cette machine crée le doute dans le cerveaux de nos citoyens, une grosse machine...
    Dans le reste du Canada la machine médiatique agit à l'inverse de celle appliquée au Québec. Les médias Canadiens hors Québec diabolise les Québécois et créent artificiellement un climat de haine, on tente délibérément de nous faire passer un chapeau de racisme. Un jour ils voudront nous faire la guerre pour mieux nous écraser.
    C'est maintenant qu'il faut agir tous ensemble en connaissance de cause comme le font les Américains, les Israéliens, etc.
    Tout comme la France, le Québec n'a pas compris les jeux de coulisses des multinationales qui mettent en place un nouvel ordre économique mondial ou les citoyens n'ont de valeur que lorsqu'ils sont soumis aux lois du marché. L'Organisation mondiale du Commerce (OMC) en est un bel exemple.
    Dans ce nouvel ordre économique proposé par les Desmarais et compagnies, les peuples sont maintenus dans un état de dépendance économique continue.
    Pour ne pas avoir compris ce jeux, dans 30 ou 40 ans on fera comme les Russes l'ont fait en 1989 et les Égyptiens, les Libyens et autres qui veulent aujourd'hui briser leurs chaines.
    Sans une prise de conscience majeure, le Québec s'en va à contre sens de la notion de la liberté et de la démocratie.
    N'attendons pas d'être dans la rue avec des bâtons, des cailloux et des regrets, en train de se faire mitrailler. C'est maintenant qu'il faut parler fort et foutre le bordel à Ottawa en votant stratégiquement Bloc, comme le font les anglais contre nous en faveur d'Ottawa.
    Québécois, agissons... maintenant...
    Merci d'être là.
    Jean-Pierre Plourde,
    http://saglacweb.blogspot.com

  • André Taillon Répondre

    25 avril 2011

    Merci M.Plourde pour votre acharnement à dénoncer ces manœuvres contre le Québec et sa population.
    Mais il y a une chose qui me fatigue ici sur vigile par rapport à vos textes et les références que vous nous donné.
    C’est qu’il n’y a presque personne qui commente, alors je me demande si vraiment les vigiliens sont intéressés à vos textes ?
    Serions-nous devenues un peuple de mollusque sans colonne?
    En tout cas, ne lâchez pas !
    Merci

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    25 avril 2011

    "Les lois à caractère linguistique, culturel ou territorial du gouvernement Québécois ou Amérindien pourront être unilatéralement annulées par « ce plus beau pays ».
    C'EST TELLEMENT GROS qu'il faut le souligner, afin que plus de gens aillent lire vos références citées.