"Un tissu de mensonges" - Le bureau de Jean Charest

résidences de Jean Charest


par Alain Bérubé
L'Article portant sur les résidences de Jean Charest, publié cette semaine dans Le Québécois, exaspère l'attaché de presse du premier ministre. "C'est plein de mensonges", résume Hugo D'Amours.
Prêtant peu de crédibilité à ce journal à vocation indépendantiste, M.D'Amours se demande où le journaliste Patrick Bourgeois a puisé ses informations.
"Les dates ne concordent pas et plusieurs faits sont erronés. Par exemple, Jean Charest est bel et bien locataire de sa résidence à North Hatley, contrairement aux suppositions de M. Bourgeois. Je ne suis cependant pas surpris de l'attitude de ce journal, qui a pour but de discréditer Jean Charest", clame-t-il.
M.D'Amours se dit bien conscient que le premier ministre du Québec est régulièrement victime d'accusations sans fondement.
"Ce n'est pas la première fois que des rumeurs malfaisantes circulent. C'est ça la politique", philosophe-t-il.
Comptes à rendre?
Le député péquiste de Johnson, Claude Boucher, ne partage pas la même vision que celle de l'attaché de presse de M. Charest.
"Ça fait longtemps que des bruits courent sur ce sujet. Je n'ai pas toutes les données, mais la valeur totale des deux résidences de M. Charest semble disproportionnée par rapport à son salaire de premier ministre", opine-t-il.
Prudent dans ses commentaires, le député Boucher n'est pas prêt à appuyer M. D'Amours lorsqu'il soutient que ce journal agit uniquement pour des motifs politiques.
"Si ces faits sont véridiques, M. Charest aura des comptes à rendre à la population", lance-t-il.
Le directeur du village de North Hatley, Léonard Castagnier, se montre également surpris face à la teneur de l'article. Il se montre cependant peu loquace, ne désirant pas se mêler de ce dossier.
"Je dénonce cependant les propos du journaliste qui laisse sous-entendre que la municipalité n'a pas été coopérative. On s'est assuré que les informations nécessaires lui ont été transmises en vertu de la loi sur le droit d'accès à l'information. Ni plus ni moins. Quant à M. Charest, il prend ses propres décisions", dit-il.


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