Thierry Vandal entre au conseil d'administration de TransCanada

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La main pas si occulte des Desmarais

L'ancien président-directeur général d'Hydro-Québec Thierry Vandal fera son entrée au conseil d'administration de TransCanada à titre de membre indépendant.


L'entreprise établie à Calgary a annoncé la nomination de M. Vandal, mardi, soulignant sa «vaste expérience» dans le secteur énergétique.


Nommé à la tête d'Hydro-Québec en avril 2005 par le gouvernement libéral de Jean Charest, cet ingénieur de formation avait quitté ses fonctions en mai 2015, quelques mois après en avoir fait l'annonce.


Celui-ci avait passé plus de 18 ans au sein de la société d'État. Il s'était joint à Hydro-Québec en 1996 comme vice-président, planification stratégique et développement des affaires, avant de devenir président d'Hydro-Québec Production en 2001.


M. Vandal a également été président de BioFuelNet Canada de 2013 à 2015 et d'administrateur de Veresen de 2015 jusqu'à cette année.


Il occupe actuellement les postes de président d'Axium Infrastructure US. M. Vandal siège également au conseil d'administration de la Banque Royale du Canada et au Conseil consultatif international de l'École des Hautes Études Commerciales (HEC) de Montréal.


Le mois dernier, TransCanada avait décidé d'enterrer son controversé projet d'oléoduc Énergie Est, citant les changements apportés au processus d'évaluation environnementale de l'Office national de l'énergie (ONÉ).


La mise en service du projet, dont la facture était estimée à 15,7 milliards, était prévue pour 2020. Ce tuyau d'environ 4600 kilomètres visait à acheminer quotidiennement 1,1 million de barils de pétrole des sables bitumineux albertains jusqu'à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, en plus d'approvisionner les raffineries de Suncor à Montréal et de Valero à Lévis.