D’après des sources non officielles, les États-Unis ont renoncé à occuper le poste frontalier d’Al-Tanf, une position stratégique à la frontière syro-irako-jordanienne. L’interlocuteur de Sputnik, Ali Maksud, général de brigade syrien, a tenté d’expliquer la raison de cette décision.
Les militaires américains sont déterminés à se retirer de la base d'Al-Tanf, située à la frontière syro-irako-jordanienne, puisqu'elle a perdu de son importance stratégique, a fait savoir à Sputnik Ali Maksud, général de brigade, expert militaire syrien.
«Les efforts conjugués des armées syrienne et irakienne, la reprise de Resafa et Kalat Ar-Rassafa ont considérablement réduit l'importance de la base d'Al-Tanf», a souligné l'expert.
Selon un autre interlocuteur de Sputnik, le politologue syrien Talib Ibrahim, «les Américains n'ont pas le droit, du point de vue juridique, d'occuper Al-Tanf ou tout autre territoire syrien».
«Il n'y a aucune décision à ce sujet émanant ni du Congrès, ni d'hommes politiques américains, ni de l'Onu. Il n'existe même pas d'accord avec le gouvernement syrien, qui est un État souverain», a-t-il déclaré.
Selon le politologue, un tel état des choses «rend de futurs affrontements avec l'armée syrienne presque inévitable».
«C'est pourquoi les analystes américains ont décidé de retirer leurs forces militaires d'Al-Tanf. Probablement, une décision similaire sera prise au sujet d'autres bases situées sur le territoire syrien.»
Commentant la création des zones de désescalade, l'expert a souligné que «cette initiative était avantageuse pour tous, y compris pour Washington».
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