Steve Bannon, bras droit de Donald Trump, courtise Marion Maréchal-Le Pen qui lui répond

La nièce de Marine Le Pen est d'accord pour travailler avec l'influent conseiller du président élu, qui ne tarit pas d'éloges sur elle.

31d9f66a48a2fc3361bdf55b713fd1ba

Ça n'a pas tardé !

POLITIQUE - "La nouvelle étoile montante". Quand il s'agit d'évoquer Marion Maréchal-Le Pen, Steve Bannon n'est pas avare de compliments. Cité par LCI vendredi 11 novembre, le très radical directeur de l'équipe de campagne (et potentiel futur "premier ministre") de Donald Trump a fait part de son intérêt pour la France.




Ex-patron du site d'ultra-droite Breitbart News, il a visiblement encore des projets pour le média qu'il souhaiterait développer dans l'Hexagone, rapporte LCI. "Nous pensons que la France est l'endroit où il faut être", selon Steve Bannon, qui évoque "ses jeunes entrepreneurs" et... "les femmes de la famille Le Pen".




"Je réponds oui"


Visiblement, il pense surtout à Marion Maréchal-Le Pen quand il évoque ces "femmes". Et l'intéressée a reçu le message 5 sur 5 puisqu'elle a partagé l'article de LCI sur Twitter ce samedi 12 novembre, écrivant en anglais puis en français: "Je réponds oui à l'invitation de Stephen Bannon, directeur de la campagne Trump, à travailler ensemble".






I answer yes to the invitation of Stephen Bannon, CEO of @realDonaldTrump presidential campaign, to work together. https://t.co/tPSoY5A2vS



— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 12 novembre 2016



Je réponds oui à l'invitation de Stephen Bannon, directeur de la campagne #Trump, à travailler ensemble. https://t.co/tPSoY5A2vS





— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 12 novembre 2016



Comme sa tante et le reste du FN, Marion Maréchal-Le Pen s'est réjouie de l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, lui souhaitant "bonne chance". "Victoire de la démocratie et du peuple face aux élites, à Wall Street et au politiquement correct médiatique", a-t-elle tweeté à l'annonce du résultat.


Le FN veut s'inspirer de Trump




Le Front national, qui fut l'un des seuls à prendre fait et cause pour le candidat républicain durant la campagne (et partage nombre de points communs avec lui), veut tirer de l'élection de Donald Trump un enseignement pour les futurs scrutins en France, comme il l'avait fait après le Brexit.


Dans l'entourage de Marine Le Pen, on espère que le succès du milliardaire populiste démontre qu'une victoire de la présidente du FN est possible quoi qu'en disent les enquêtes d'opinion et la presse, considérée comme majoritairement hostile. Et on table sur l'existence d'un "vote caché" qui pourrait lui bénéficier.



"95% des médias américains faisaient campagne contre Trump. Ça vous rappelle pas quelqu'un?", a ironisé le vice-président du FN Steeve Briois, avant de se réjouir de la "gifle" infligée "aux journalistes et experts de la pensée unique, méprisants pour les peuples".




Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé