La libre opinion parue dans Le Devoir dernièrement de Stéphane Dion conclu que « nous Québécois, avons dit et répété que nous voulions demeurer de fiers Canadiens ».
Croire que la fierté est un acte de la volonté me surprend en soi. Cet acte de sa volonté est cependant caractéristique de son implication en politique depuis des lustres.
Je préfère croire que la fierté est un sentiment qui provient d’un examen, du plus profond de soi, comme résultante harmonieuse d’un constat personnel. Ce sentiment profond pousse à l’affirmation de la fierté dans certaine situation et non par un effort de la volonté. Il me semble que faire intervenir la volonté signifie qu’elle est imposée. Cependant, elle correspond bien à la démarche de quelques fédéralistes québécois, torturés par leur ambivalence, dont l’histoire ne cesse de nous montrer que c’est plutôt pour dissimuler d’autres sentiments et établir des assises forcées de prétexte.
Le texte de monsieur Dion énumère les difficultés de la sécession en démocratie et donne tort aux séparatistes d’avoir défini l’enjeu entre fierté et peur. Et, cela lui donne le prétexte de justifier que mettre la barre plus haute que 50 % plus un est d’heureuse réalisation pour tous, Canadiens et Québécois. C’est un trompe-l’œil pour qui se laisse prendre. Les casse-pipes ne sont pas les séparatistes, ni en Écosse ni au Québec.
Si un gouvernement légitime est rendu séparatiste, c’est bien sûr pour au moins quelques bonnes raisons. Peut-être que monsieur Dion préfère ne pas voir ce sentiment de frustration des leurs et croire que ce sont des enfants difficiles. Il préfère tellement, de volonté et d’entêtement, nier, que le fond de la question d’ici est « qu’il n’y a pas de sentiment de fierté d’être canadien pour les habitants du Québec ».
Que lui faut-il de plus que ce que dit l’Assemblée nationale du Québec quand elle déclare, unanimement, son refus de la constitution canadienne de 1982. Il n’y a pas lieu de fierté que si elle est forcée de ce mimétisme!
Ce que le député libéral fédéral par ses mimiques fait très bien.
Michel Blondin
Mont-Saint-Grégoire
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1 commentaire
Normand Bélair Répondre
26 septembre 2014Même si il ne restait qu'un seul pouvoir revenant au Québec, selon une nouvelle constitution canadienne ( disons le pouvoir de poser de l'asphalte sur les routes); et bien, Stéphane Dion serait le premier à réclamer son abolition.