Statu quo et chef

Au Québec, tant que nous ne serons pas libres, ce sont les Anglais qui seront les chefs. Et la majorité sera menée à l'abattoir comme des moutons.

Tribune libre

Le palier glauque où le statu quo du parti libéral de Jean Charest tient le Québec déprime tellement les Québécois qu'il nous rend très durs pour nous mêmes. Résultat : nous nous jugeons plus sévèrement que nous ne jugeons les autres.
Bien sûr, c'est le but de l'idéologie canadienne officielle de rendre les Québécois névrosés (travaillant contre leur propre intérêt), sinon apathiques. La peur, la honte et au besoin la violence sont utilisés par le Canada pour arriver à cet objectif. Par quel moyen? En contrôlant qui sera le chef du Québec.
Le rôle du chef dans la destinée d'une nation est fondamental. Si notre chef nous dit que «c'est grâce aux Anglais si nous sommes encore là», il me semble évident que dans cette perspective, nous n'avons plus, si nous avons faim, qu'à manger notre main et garder l'autre pour demain. Parce qu'à l'évidence, les Anglais se servent en premier. Témoins : ces centaines de millionnaires que le Québec a produit au 19 e siècle : tous Anglais!
Au Québec, tant que nous ne serons pas libres, ce sont les Anglais qui seront les chefs. Et la majorité sera menée à l'abattoir comme des moutons.
Pour ma part, j'aimerais qu'au moins, nous ne léchions pas la main du bourreau.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    28 avril 2009

    M. Dubreuil,
    Si les Anglais ont déjà été nos bourreaux, ils ne le sont plus depuis 1976, date de l'élection du PQ. Nous avions déjà commencé à nous libérer, économiquement et culturellement, tranquillement en commençant en 1960 avec le gouvernement Lesage.
    Ce n’est pas simplement les Anglos qui choisissent M. Charest vu qu'ils ne sont que 20 % au Québec. Si tous les Québécois votaient contre son parti Libéral très provincial, il ne gouvernerait pas le Québec depuis 6 ans et pour un autre 4 ans.