La lutte pour la survie en société

Sommes-nous obligés d'être toujours en compétition

Tribune libre

L'actuel débat sur la Charte des valeurs touche indirectement un point central de notre vie en société à l'intérieur du Système.
Je dis à l'intérieur du Système parce que le Système est le tout de notre civilisation. Le Système, c'est en résumé le chacun pour soi et le "au plus fort la poche". C'est aussi cette nouvelle identité que le Système désire pour l'être humain. Pour le Système, les êtres humains sont interchangeables puisque lui, le Système, ne reconnaît qu'une seule identité pour tous les êtres humains, soit celle de producteur-consommateur devant répondre aux besoins du marché pour sa survie.
Le point central de notre vie en société à l'intérieur du Système est ce que je nomme la compétition pour la survie.
La charte des valeurs, sans le vouloir, égratigne un peu ce dogme de la compétition qu'entretient le Système puisqu'elle établit des normes pour la vie en société, normes qui restreignent l'élément compétition que semble promouvoir le Système, parce que la charte substitue l'aspect citoyenneté à l'aspect compétition ou lutte pour la survie.
L'argument du Système en faveur de la compétition semble idéologique, un peu comme une sorte de darwinisme social. Un meilleur être humain résulte du combat pour la survie. Mais est-ce bien vrai?
Dans une telle conception utilitaire de la société, l'humanité n'y perd-elle pas une certaine diversité des personnalités, diversité qui serait plutôt une richesse qu'une tare.
Car il est probable qu'au bout du compte, ce soit un genre d'individu bien précis porteur d'une personnalité bien définie qui sorte gagnant de cette sélection naturelle, éliminant à plus ou moins long terme d'autres types de personnalité moins pourvus pour le combat social et économique de survie, mais apportant à la société une couleur importante qui, si elle se perdait, finirait par manquer à l'ensemble.
Il n'y a qu'à penser qu'au cours des trente dernières années, c'est dans les classes socio-économiques les plus défavorisées du Québec qu'il y a eu le plus de solitude et le moins d'enfants.
Pour pallier à cette baisse de natalités, on a fait entrer de plus en plus d'immigrants. N'est-ce pas un non-sens quand on songe à tous les Québécois et Québécois qui ont été privés d'une progéniture à cause de cette idéologie de lutte pour la survie.
Si l'on avait pas perdu une génération de Québécois à cause du manque d'un revenu décent pour fonder une famille, probablement qu'on aurait moins besoin de l'immigration.
Reconnaître la citoyenneté avant l'utilité d'une personne devrait être la base de toute société civilisée.


Laissez un commentaire



2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 octobre 2013

    @ Lison,
    Vous dites:
    "Comme société Québécoise, nous avions pris une décision commune :
    Avoir moins d’enfants, mais de les instruire."
    En tout respect, je ne peux être d'accord avec ce que vous dites. Je ne vois pas comment les classes moins favorisées qui ont eu moins d'enfants dans les trente dernières années ont consenti à cela. Ce n'est pas une décision qu'ils ont prise. C'est plutôt une fatalité qui leur est tombée dessus.
    La classe bourgeoise possédante a manipulé et continue de manipuler l'opinion publique dans le sens du chacun pour soi et de la compétition pour la survie.
    Il n'y a qu'à écouter la plupart des radios de la capitale nationale pour s'en rendre compte.
    Cette situation a emmené plein de gens qui ne se trouvent de valorisation personnelle que sur le dos des autres à accepter l'intolérable, c'est à dire qu'une partie de la population du Québec n'ait pas les moyens de faire des enfants (ce qui, selon la mentalité bourgeoise porteuse du Système, est tout à fait de leur faute étant donné qu'ils se sont avérés inutiles).
    Ainsi, le principe de citoyenneté a été dépouillé de sa signification d'origine fondé sur le territoire de naissance et sur la citoyenneté des parents.
    Pour la bourgeoisie-Système, seul celui qui se révèle "utile" est citoyen.
    Et "utile" veut dire strictement, utile à l'économie de marché régnante. Dans cet optique, les autres sont marginalisés et n'ont pas droit de cité.
    Or, on connaît bien des gens qui, sans être utiles à l'économie de marché régnante, sont drôlement dévoués pour les autres au point de vue humain, au point de vue de l'écoute etc...
    L'idéologie utilitaire est à revoir si l'on veut regagner le vrai sens de la citoyenneté.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2013

    M. Bélisle ce n'est pas tout a fait aussi simple que ca.

    Comme société Québécoise, nous avions pris une décision commune:
    Avoir moins d'enfants, mais de les instruire.
    Vous répétez les mêmes paroles que nos immigrationistes nous ont répété sans cesse, jusqu'à nous endormir et nous faire avaler des petites granules.
    Toute cette immigration massive et désordonnée est dirigée seulement contre l'Occident. Il n'y a pas de volonté immigrationiste de réduire ou de métisser les Africains en Afrique, les Japonais au Japon, les Chinois en Chine, pour faire disparaitre leurs races, etc..
    D'ailleurs les Japonais ont un très bas taux de natalité, ils ne se remplacent pas présentement et il n'y a pas de pression sur le Japon pour qu'ils ouvrent leurs frontières a de l'immigration massive.
    C'est seulement les pays Occidentaux de souche européenne blanche, qui sont visés pour la destruction et leurs métissages.
    Si une plus grande population est prédestinée a enrichir un pays donné, alors les pays les plus riches de notre planète devrait être l'Afrique, la Chine, l'Inde, le Bengladesh, etc.. et vous voyez ce n'est pas le cas. D'ailleurs la Chine a commencée a s'enrichir après que des mesures de dénatalités draconiennes, furent prises.
    Ici au Québec, pendant la première moitié du siècle 1900, la pauvreté était très présente avec les nombreux enfants dans les familles, nous avons commencé a nous enrichir collectivement, seulement après que nous avons diminué le nombres d'enfants dans les familles.
    L'Afrique, l'Inde, le Bengladesh, les pays du Moyen-Orient ou du Proche Orient, etc.., commenceront a trouver la prospérité seulement lorsqu'ils s'occuperont sérieusement de leurs hauts taux de natalités et faire instruire leurs enfants, tant qu'ils ne prendront pas des mesures pour faire baisser leurs taux de natalités comme la Chine, ils vont patauger dans la pauvreté et rien ni personne n'ira les secourir.
    J'ai lu un article, dont un homme Africain avait 100 épouses et 400 enfants.
    Un grand père Palestinien, a 430 petits enfants, il a eu 11 femmes dans sa lorsqu'il divorçait d'une plus âgée, il en mariait une plus jeune.
    Ce grand père a plus de 80 ans et son plus jeune enfant a peine 5 ans.
    http://www.as4b.info/bivouac-id/bivouac-id/billets/gaza-nous-vous-presentons-abu-talal-et-ses-11-femmes-30-enfants-430-petits-enfants/index.html