Toujours étonnant de voir comment nos décideurs peuvent tergiverser dans le seul but de perpétuer un Système qui maintient une partie de l'humanité dans un mode survie. Que de vies brisées en ce monde! Et on n'a pas à aller au tiers-monde pour s'en apercevoir. Il n'y a qu'à regarder autour de nous ici au Québec.
Tous les responsables de banques alimentaires et de soupes populaires vous le diront: les besoins ne cessent d'augmenter.
Mais il ne semble pas qu'au niveau des grands décideurs, on se démène pour améliorer la situation.
Le réputé analyste américain des tendances Gerald Celente a probablement un peu raison quand il dit: "Politics is show business for ugly people".
On a en général de la politique-spectacle à l'année longue.
Présentement, il faut admettre qu'il y a un épisode un peu plus intéressant avec la charte des valeurs. Évidemment, rien pour améliorer le niveau de vie des plus démunis au Québec. Mais tout de même, une tentative de préserver l'identité québécoise alors que le Système veut créer ce nouvel humain sans autre identité que celle de producteur-consommateur devant répondre aux besoins du marché pour sa survie.
Le plus décevant, c'est de voir que les Québécois semblent à l'aise avec des politiciens de carrière. Je n'ai pas été tellement surpris par exemple de voir Denis Coderre en avance dans les sondages pour la mairie de Montréal.
Je me souviens quand le parti conservateur canadien dirigé par Jean Charest s'était fait lessivé à une élection fédérale.
Le PLQ avait alors ramené Charest au provincial comme chef et les Québécois l'ont ensuite élu pour dix ans.
Je suppose que M. Charest était l'un des préférés des Québécois dans la ligue d'improvisation politique et sa présence ajoutait du piquant au spectacle.
Parce qu'au fond, quand on y pense, regarder les débats à l'Assemblée nationale ou Occupation double, c'est parfois presque du pareil au même.
Et malheureusement, les Québécois semblent friands de ce genre de divertissement.