SNC-Lavalin: Scheer presse à nouveau Trudeau de lever le secret professionnel

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Les conservateurs tablent sur l'affaire SNC-Lavalin pour gagner


OTTAWA - Le chef conservateur a encore une fois interpellé le premier ministre Trudeau pour qu’il lève complètement le secret professionnel qui restreint Jody Wilson-Raybould à dire tout ce qu’elle sait dans l’affaire SNC-Lavalin afin qu’elle puisse témoigner à nouveau.


«Aussi extraordinaire qu’était son [premier] témoignage, il ne faut pas oublier que Justin Trudeau l’a empêchée de tout dire», s’est insurgé le chef de l’Opposition, Andrew Scheer, qui soutient que plusieurs questions sont demeurées sans réponses à cause de ce secret professionnel.


Les conservateurs ont même lancé dimanche le site web LaissezLaParler.ca pour faire pression sur le gouvernement Trudeau.




Un aperçu de la page d'accueil du site web mis sur pied par le Parti conservateur du Canada pour faire pression sur Justin Trudeau.

Capture d'écran

Un aperçu de la page d'accueil du site web mis sur pied par le Parti conservateur du Canada pour faire pression sur Justin Trudeau.




Lors d’un point de presse à Ottawa, il a fait savoir que les conservateurs ont de nouveau demandé une réunion d’urgence du comité de la justice des Communes pour faire témoigner à nouveau Mme Wilson-Raybould , mais que les membres libéraux du comité avaient utilisé leur pouvoir afin que cette rencontre n’ait pas lieu.




Jody Wilson-Raybould

Photo Agence QMI, MATTHEW USHERWOOD

Jody Wilson-Raybould




 «D’autres acteurs clés de cette affaire, comme le greffier du Conseil privé Michael Wernick et son ancien conseiller principal Gerald Butts – sans surprise, les personnes les plus proches de Justin Trudeau – peuvent parler librement. Ce n’est pas bien. Et ce n’est pas juste», a reproché le chef de l’Opposition officielle.






Photo Agence QMI, MATTHEW USHERWOOD




Selon Andrew Scheer, le comportement des libéraux depuis que la crise a éclaté prouve qu’ils ont quelque chose à cacher.


Le chef de l’Opposition officielle est convaincu que la procureure générale de l’époque, Jody Wilson-Raybould, a subi des pressions indues de la part de l’entourage du premier ministre pour qu’elle accepte d’intervenir pour que SNC-Lavalin évite un procès ciriminel.








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