Révélations de notre Bureau d’enquête sur Jean Charest: le ministre Coiteux dit que personne n'est «au-dessus des lois»

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Selon le ministre Coiteux, le Québec ne serait pas une république de bananes. Il est bien le seul à le croire !





QUÉBEC – Au lendemain des révélations de notre Bureau d’enquête sur l'ancien premier ministre du Québec Jean Charest, le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a semblé préoccupé mardi par les conséquences d’une telle fuite et a répété que personne n’est «au-dessus des lois».


«Il y a peut-être quelqu’un qui a décidé de couler des choses et ça peut faire deux choses. Ça peut contaminer une preuve éventuelle et [faire en sorte] qu’on ne puisse pas, ultimement, aller au bout d’une affaire en justice, indépendamment de la personne qui serait visée», a soutenu M. Coiteux.


«Lorsqu’on monte une enquête, on doit la transmettre au procureur. Si on la transmet à quelqu’un d’autre avant de la transmettre au procureur, ça peut compromettre la suite des choses», a précisé le ministre.


«S’il y a quelqu’un qui a décidé de ne pas aller au bout de son enquête, c’est une question grave qui est soulevée», a ajouté le député de Nelligan.


Le ministre de la Sécurité publique a lancé à plusieurs reprises que l’UPAC travaillait en toute indépendance et qu’elle avait pour mission «d’aller au fond des choses en matière de corruption et de collusion».


Le ministre Coiteux a également répété plusieurs fois «qu’il n’y a pas un citoyen au Québec qui est au-dessus des lois, y compris des gens qui auraient pu assumer des fonctions ministérielles».


«Même les personnes qui ont occupé les plus hautes fonctions dans l’État peuvent faire l’objet d’enquêtes de l’UPAC», a-t-il ajouté.


Interrogé par les journalistes au sujet des révélations de notre Bureau d’enquête sur le Parti libéral du Québec et questionné sur la possibilité que l’héritage du parti soit malmené, Martin Coiteux a répété que ça n’avait «rien à voir».


«Je suis ministre de la Sécurité publique au Québec, pas dans une république de bananes», a-t-il répondu aux membres des médias.


«Moi, mon inquiétude, ce n’est pas pour un parti politique, mais pour l’intégrité de l’ensemble de ce système», a conclu Martin Coiteux.




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