réplique - Les vrais enjeux de la crise étudiante

Pourquoi je tape de la casserole

Tribune libre

Déficit du gouvernement québécois 3.8 milliards, subvention et crédit fiscal accordés aux entreprises 3.6 milliards, nous ne somme pas loin de l'équilibre budgétaire, à peine quelques verres de jus d'orange à 18$ d'enlevés sur le compte de dépense de certains fonctionnaires et nous l'avons.
Je pense que collectivement les efforts demandés au lendemain du référendum de 95 nous les avons faits, en mettant en doute la nécessité de ce 3.6 milliards, c'était vrai il y a cinquante ans dans le contexte de l'époque mais aujourd'hui la consommation à tout prix n'a plus sa raison d'être, il faut aujourd'hui redéfinir les règles du jeu. Remboursement de le dette 9 milliards qui part en fumée vers certains groupuscules financiers qui font déjà de l'argent avec avec les entreprises que nous subventionnons (ça rentre de tout bord tout coté, dirait mon père) et ce, un simple exercice d'investigation primaire, à savoir qui sont les dirigeants et actionnaires de toutes ces belles banques, agence de notation, etc., vous permettra de comprendre qu'au bout de la "run", ce sont les mêmes qui récoltent tous les fruits.
Pour ajouter l'insulte à l'infâmie, ils ont rendu le système tellement complexe qu'eux-mêmes sont tous mêlés et y perdent leur latin. Croyez-vous sincèrement que depuis 2008 ils ne mettent pas les efforts nécessaires pour corriger les failles de celui-ci? Certains d'entre eux clament hypocritement haut et fort que nous devons retourner à une formulation plus simple de type "Glass- Steagall". Ils ont peut-être raison mais pour moi, simple citoyen, dans les faits, ils oublient une chose fondamentale, leur beau bout de papier avec la face de la reine dessus n'a en réalité aucune valeur sans les mots magiques "Banque du Canada". Ce sont les gouvernements qui garantissent la validité de l'argent imprimé (les Américains ont mille milliards de bonnes raisons de se rappeler ce fait) et leur accordent le privilège d'en bénéficier à leur guise et non pas l'inverse; de ce que je me souvienne le gouvernement est élu par le peuple et supposé pour le peuple et il serait grand temps qu'il en soit digne.
Que le gouvernement reprenne le contrôle de l'économie des mains de ces groupuscules qui en ont perdu le contrôle, en les mettant sous tutelle, que l'ONU adopte un règlement international de type "bill 11000" que JFK à proposé au sénat américain en "68", évidemment rejeté par celui-ci mais le contexte n'est pas le même et ainsi le gouvernement québécois récupèrera 9 milliards par année demain matin.
Évidemment on ne peut modifier les règles du jeu à Wall Street et remettre le compteur à zéro sans provoquer une catastrophe mondiale dévastatrice, mais que ces groupuscules se privent des intérêts payer sur la dette pour corriger leurs " bou-bou" ça le système peut le prendre aisément avec un peu de bonne volonté de leur part. En agissant ainsi, tout le monde pourrait respirer un peu plus à l'aise, par le fait même enlever de la pression sur leur premier trio qui est à bout de souffle sur la glace Européenne! Et pourra ainsi travailler à un peu plus à l'aise.
Que M. Charest, en digne représentant, profite de son entrée à Sagard pour demander à M. Desmarais d'expliquer à Bernie que le but de l'exercice n'est pas de lui enlever sa belle auto rouge, mais lui faire comprendre que son carré de sable où il joue avec sa belle auto est tellement grand qu'après cet exercise il y aura beaucoup d'autres t'y n'enfants qui vont jouer avec lui dedans et, sait-on jamais, il pourrait aimer ça?
Que M. Desmarais permette à ses rottweiller de service chez gesca et autres d'augmenter le niveau (personnellement qu'Amir ait un tableau dans sa cuisine où il se prendrait pour un grand révolutionnaire m'importe peu, de grâce mettez-moi ça dans les faits divers pour ceux que ça intéresse) et après qu'il s'assoie tous avec Ginette du Tim-Horton pour élaborer et mettre en place un nouveau système économique où tous les quatre y trouverait leur compte à l'intérieur de cinq ans de tutelle.
Préparer les masses au fait qu'on ne peu plus consommer comme on le fait actuellement (chaque fois que je vais chez mon père, je me demande comment il fait pour être heureux de travailler avec son vieux pentium4, 1.2 Ghz, moi je viendrais fou! mais beaucoup à apprendre de nos ainés) pour ainsi dans cinq ans remettre le train économique sur les rails.
Cet exemple en est un parmi d'autres, mais pour moi c'est pour cette raison que je tape sur ma casserole et je serai rassasié seulement quand Jean fera sa job! Comme dirait Plume, on est ben ouvert à vos commentaire, pas besoin de payer le cognac! Sur ce je vous souhaite Bonne Journée!


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2012

    Votre article touche à plusieurs aspects. Voici comment je vois les choses. Les banquiers sont les chiens de garde des multinationales de la drogue, du pétrole et des médias. Il est urgent de séparer les banques de crédits qui gèrent l’épargne des contribuables et investissent dans l’économie réelle, des banques d’affaires qui spéculent à la bourse prêtent et endettent les États souverains avec leur propre argent. Ces banques doivent être mises en faillites le plus tôt possible et le compteur des dettes nationales à zéro. Ainsi le système financier mondial prendrait une bonne purge et reviendrait à la raison de l’équité et de la justice sociale.