La tergiversation militante

René Boulanger Sévit encore

Et en demandant aux indépendantistes de ne plus souhaiter sa disparition, tu retardes l'inévitable

Tribune libre

CHRONIQUE DU JEUDI - RENE BOULANGER
PQ, la pente fatale


René,
Ton actuel texte est plus explicatif que le précédent.
Mais je comprends que pour des gens comme toi, le P.Q. va toujours être un incontournable dans le débat pour l'indépendance du Québec, que veux-tu y'en a qui verraient pas un éléphant à 1 mètre d'eux.
Le P.Q. NUIT à l'indépendance du Québec. Et en demandant aux indépendantistes de ne plus souhaiter sa disparition, tu retardes l'inévitable. C'est pour ça que j'accuse les gens comme toi de favoriser le fédéralisme et le P.L.Q. car vois-tu, le P.Q. est la plus belle garantie que Charest va être réélu.
Soit le P.Q. doit disparaître, soit la cause va en pâtir.
Que veux-tu 43 ans d'histoire donne des leçons, mais certains comme toi ne le voient pas ainsi.
Alors merci d'être clair que tu vas nous condamner, on ne s'attendait plus à grand chose d'un mouvement qui tergiverse depuis des années quant à ses appuis (monnayables) au P.Q. De toute façon, les gens vous traitent de plus en plus de girouettes.
Et c'est dommage, le RRQ aurait pu être beaucoup plus que ça.
Y'a 11 ans le monde me disaient que si on créait un autre parti politique ce dernier prendrait 10 ans au moins à prendre le pouvoir, et moi je leur répondais que si le P.Q. avait la cause à coeur, ils se saborderaient au profit de ceux qui allaient avoir la bonne attitude face à l'histoire. Mais là était notre erreur à tous, on a fini par réaliser que le P.Q. n'est autre qu'un parasite de la cause plutôt qu'un allié.
Le P.Q. n'a plus jamais eu plus de voies que les Libéraux depuis 1994 (Sous Parizeau)
Depuis, le P.Q. s'est embourbé dans le Bouchardisme sans interruption, évacuant toute forme de nationalisme, et de crédibilité.
Et après tout ça, René, toi tu joues les proxénètes pour le RRQ en suppliant pratiquement la ruminante-rombière de vous refinancer, et pour ça, MOI, je te condamne.
Christian Bergevin


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1 commentaire

  • Christian Bergevin Répondre

    25 août 2011

    «Si Pauline Marois consentait à lever le stupide embargo qu’elle a mis sur le financement du journal Le Québécois, elle verrait que ses ennemis ne sont pas ceux qu’elle croit.» – René Boulanger (Dans son précédent texte)
    René Boulanger a toujours eu le logo du P.Q. tatoué sur le cœur, je peux pas croire que son texte d’aujourd’hui n’est pas une autre manœuvre pour amoindrir les attaques virulentes contre le RRQ et laisser du lousse au P.Q. subtilement quand il nous menace de nous dénoncer pour nos attaques LÉGITIMES contre le P.Q. qui DOIT impérativement disparaître de la foutue mappe politique du Québec.
    La politique n’aime pas le vide idéologique et faut vraiment avoir peur de son ombre pour supplier à genoux les gens de ne pas se débarrasser du P.Q. auquel il demandait encore de l’argent la semaine dernière. Les péquistes sont comme des coquerelles, si on les extermine pas complètement, l’immeuble va être à condamner tôt ou tard.
    Depuis 43 ans le P.Q. tel un cancer du mouvement populaire national, monopolise et se sert de la cause souverainiste dans leur propre intérêt plutôt que de réellement la servir, et les mouvements (Bernard L'ermite) comme le RRQ, le MSQ, et la SSJB qui s'accolent de près ou de loin au P.Q. ou tentent de le maintenir à flot en combattant les idées antagonistes à sa survie, profitent des retombées pécuniaires de leurs alliances idéologiques, mais toute cette clique mafieuse, voir sectaire, nuit à notre cause nationale et favorisent le fédéralisme.
    Le P.Q. n’a pas eu plus d’appuis que les libéraux depuis 1994 (sous Parizeau) parce que même lors de la réélection de 1998 (Sous le Bouchardisme qui est toujours en vigueur) le P.Q. est rentré avec moins de voix que le P.L.Q.
    Quand on va en avoir fini avec le P.Q. vous allez tous vous coucher en boule, le pouce dans la gueule.
    Le P.Q. est mort depuis la sombre affaire Michaud, ayez au moins la décence d’inhumer la dépouille en putréfaction, c’est nauséabond!