Parlant d'anniversaires...

Rendez-vous manqué avec l'histoire

Le centenaire d'un pont délabré

Tribune libre

En refusant l’accès à la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) au balcon de l’hôtel de ville de Montréal le 24 juillet pour souligner le 50e anniversaire de la célèbre phrase du général Charles de Gaulle, le maire de Montréal argue que l’hôtel de ville est « neutre et apolitique ».
Or, en agissant de la sorte, il m’apparaît évident que Denis Coderre désire étouffer dans l’œuf toute forme de réminiscence faisant allusion au légendaire cri de libération du Québec du général de Gaulle : « Vive le Québec libre ! » Un geste carrément politique, s’il en est un.
Et pourtant, la phrase historique du président français demeure encore bien présente dans la mémoire collective des Québécoises et des Québécois, de quelque allégeance politique qu’ils soient. En ce sens, Denis Coderre fait preuve d’une vile mesquinerie envers un moment charnière du mouvement souverainiste du Québec.
M. Coderre, votre attitude est méprisante et démontre une étroitesse d’esprit inacceptable de la part du premier magistrat de la métropole...Honte à vous!
Le centenaire d’un pont délabré

Le pont de Québec aura 100 ans le 20 septembre prochain, un centenaire qui sera célébré pour un pont délabré, couvert de rouille, envers qui ni le CN, ni les gouvernement fédéral et provincial n’ont offert d’investir quelque denier pour le retaper. C’est un peu comme si on soulignait en grandes pompes le centenaire d’un sans-abri!
Un joyau architectural en décrépitude fera l’objet d’une commémoration festive alors que cet anniversaire devrait plutôt être entouré d’une manifestation organisée pour dénoncer à haute voix le laxisme éhonté du propriétaire, à savoir le CN, et des deux paliers gouvernementaux... L’heure n’est pas du tout à la fête mais plutôt à la révolte!
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2017

    le federal n aurait pas du vwendre le pont au CN . PEUT ETRE. CA FAIT 25 ANS Q UON SE PLAINT DE LA PEINTURE DU PONT.