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Relancer le projet d'indépendance

Qu’a appris la députation péquiste de la cuisante défaite du 1er octobre?

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Tribune libre

L’essence même du projet de René Lévesque prend sa source dans l’accession du Québec à son indépendance. Or, depuis quelque 20 ans, soit depuis la défaite amère du référendum de 1995, force est de constater que la souveraineté a été, plus souvent qu’à son tour, reléguée subtilement dans le placard.


Aujourd’hui, le Parti québécois, celui que l’on considère encore comme le vaisseau amiral de l’indépendance du Québec, se retrouve avec 10 députés à l’Assemblée nationale après son cuisant échec d’octobre 2018. Une défaite historique qui aurait dû déboucher sur un profond examen de conscience de la part des troupes péquistes. Et pourtant, aucun écho à ce sujet…


À mes yeux, la principale cause de ce désaveu flagrant de l’électorat québécois envers le PQ réside dans le fait que l’usure du temps l’a désincarné. En termes clairs, le vaisseau amiral a perdu son âme au cours de ses années de pouvoir… Il est maintenant temps de reprendre les armes et de relancer le projet d’indépendance du Québec sur ses rails.


Enfin, je retiens le commentaire du député de Bonaventure, Sylvain Roy, eu égard à la dégelée du PQ du 1er octobre 2018 : «Quand tout va bien tout le temps et que tu ne vis pas d’échec, tu n’apprends pas»… Or, dans les faits, qu’a appris la députation péquiste de cette amère défaite?


https://www.journaldequebec.com/2019/01/24/caucus-hivernal-du-pq-la-defaite-a-fait-tres-mal-dit-une-deputee

 


Henri Marineau, Québec  


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Henri Marineau2031 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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