Peu importe la décision que prendra le gouvernement sur les redevances minières si elle n'inclut pas la transformation du minerai ici, nous passons à côté du réel problème de cette ressource non-renouvelable face à la création de richesse ici.
En fait avec tous les allègements données aux minières, il n'est pas surprenant qu'elles aient choisis le Québec pour faire affaire. L'exploitation du minerai coûte presque rien en comparaison avec sa très grande disponibilité et notre non moins grande expertise dans le domaine.
Où la richesse se situe, c'est dans la transformation. Vous n'avez qu'à regarder le système économique des chinois pour comprendre. Ils achètent notre minerai à coût très très compétitif et il le transforme pour mieux nous le revendre avec encore plus de profit. Créant ainsi de la richesse pour eux et non-pour nous.
Les redevances minières doivent tenir compte de la transformation chez-nous. Ainsi, et c'est la seule manière de compétitionner un système qui ne respecte pas les mêmes règles sociales que nous, nous assumerons le fait que si les minières ne veulent pas transformer chez-nous pour créer de la richesse ici, qu'elles ne méritent pas l'avantage d'une ressource à si bon marché et de surcroît non-renouvelable.
Plusieurs à ce moment-ci se positionneront sur les emplois créées ici pour défendre l'actuel situation (et nul besoin de dire qui). Mais ces emplois ne sont que des emplois de cueilleurs de richesses naturelles. Elles n'ont aucune valeur ajoutée au système économique du Québec. Imaginez toute la valeur ajoutée de la transformation ici ( 1ère, 2ième, et 3ième transformation).
Le débat est maintenu au niveau actuel aux fins de nous berner. Pour nous empêcher de voir le réel sacage de nos richesses au profit de sociétés industrielles qui ne veulent qu'engranger des profits sans tenir compte des réalités sociale de leur propre pays et de celles de leurs partenaires d'affaires. Essayez de faire la même chose en Chine ou aillleurs dans le monde. La première objection sera celle de la création de la richesse dans ce même pays. Ne jouons pas le jeu de ces sociétés qui n'ont qu'un seul mandat; faire du profit à tout prix.
Responsabilisons-nous quant à notre développement économique et sociale et ainsi nous responsabiliserons nos partenaires d'affaires. Donnons l'exemple d'une société responsable, qui sait voir ses propres responsabilités face à l'avenir de sa société. Arrêtons de pelleter par en avant et de repousser aux générations futures les problèmes à venir. Positionnons-nous comme le leader éconnomique que nous sommes et ajoutons à notre négociation notre leadership social. C'est la seule manière d'affirmer notre modèle économique pour autant que nous y croyons.
Et ce sans compter tous les autres bénéfices que cela procureraient au marché mondial des richesses naturelles.
Il n'y aura jamais de Québec Libre sans de Québécois Libres...