Échange entre Jean-Martin Aussant et Daniel Breton

"Le goût du pouvoir avant le désir de réaliser la souveraineté" (2)

Tribune libre

Mon billet, inspiré de l’entrevue de Simon Boivin avec Jean-Martin Aussant dans Le Soleil du 25 avril, et paru sur cette tribune libre le même jour sous le titre
« Le goût du pouvoir avant le désir de réaliser la souveraineté» a suscité plusieurs commentaires.
Parmi ceux-ci, un échange de propos s’ensuivit entre Daniel Breton et Jean-Martin Aussant. D’abord, la phrase controversée qui semble avoir jeté la confusion :
« Si on parle de souveraineté comme telle, je suis convaincu que ce serait plus néfaste un gouvernement souverainiste qui ne la fait pas que d’attendre une élection de plus » (dixit Jean-Martin Aussant dans son entrevue dans Le Soleil)
Pour le bénéfice des lecteurs de Vigile, j’ai cru opportun de reprendre en continu les propos des deux interlocuteurs pour que vous puissiez apporter votre propre jugement sur la teneur de la discussion :
« Jean-Martin,
Donc, doit-on comprendre que tu préfères que Charest se fasse élire pour :

- qu’il finisse de nous déposséder du contrôle de notre énergie et de nos ressources,
- qu’il aille de l’avant avec le projet Gentilly 2
- qu’il aille de l’avant avec les gaz de schiste
- qu’il augmente les frais de scolarité universitaire de 75%
- qu’il continue ses magouilles avec des firmes de génie-conseil et des entreprises de construction
- qu’il travaille CONTRE le bien commun
- etc, etc, etc...
... plutôt que le PQ se fasse élire ?


Est-ce bien ce qu’on doit comprendre et que les centaines de milliers de gens qui ont marché dimanche le 22 avril doivent comprendre ?

Daniel Breton »
La réponse de Jean-Martin Aussant :
« Salut Daniel,
Si tu donnes un jour des entrevues comme député, tu verras que les articles ne sortent pas toujours comme tu le souhaiteras.
Néanmoins, concernant l’article du Soleil de ce matin, je ne pense pas que j’y sois mal cité. À voir certaines réactions, l’article est probablement mal « lu ». On y parle du strict point de vue de la cause souverainiste. Oui, je pense qu’un gouvernement qui se dit souverainiste, mais qui ferait un ou deux mandats au pouvoir en se contentant de mieux gérer la « province » que les libéraux, serait pire pour la cause souverainiste que d’attendre une élection de plus qu’un gouvernement vraiment décidé à la faire soit élu. Sinon ça ferait dire à bien des gens que, finalement, la cause est dépassée puisque même ceux qui l’appuient ne font rien pour.
Ceci dit, tu ne me verras jamais prôner la réélection d’un gouvernement fédéraliste, détrompe-toi. Le Québec a besoin d’un gouvernement qui a confiance en sa capacité et celle des Québécois de bien se gérer eux-mêmes. C’est un gouvernement souverainiste ça. Mais pas seulement en apparence : en geste et en discours aussi. Avoir le courage de se présenter devant l’électorat en lui disant qu’on veut être élu pour faire du Québec un pays. Option nationale l’a, ce courage. Le PQ, non. Si tu es maintenant trop partisan pour voir la nuance, tu m’en vois déçu. J’espère que tu n’entreras jamais dans le moule des vieux partis de la politique calculatrice et alterniste.
De plus, je constate avec surprise que tu n’as même pas lu la plateforme d’Option nationale avant de te prononcer. Sur à peu près tous les points que tu mentionnes, Option nationale va plus loin que tes nouveaux amis. Option nationale est en faveur de la nationalisation des ressources naturelles, le PQ non. Option nationale veut aussi un moratoire sur les gaz de schiste. Option nationale veut aussi le déclassement de Gentilly-2 qui se trouve dans mon propre comté, ça c’est du courage politique que tes amis n’avaient même pas avant que je les convainque moi-même de se tenir debout pour le déclassement, même si je devais en perdre mon comté. Option nationale est en faveur d’un financement totalement public des partis politiques, le PQ non. Option nationale est en faveur de la gratuité scolaire de la maternelle au doctorat, le PQ non. En veux-tu d’autres comme ça ?
J’étais parmi les milliers de personnes dimanche avec des centaines de collègues d’Option nationale, pour toutes les raisons que j’énumère ci-dessus. Alors fais-moi plaisir mon chum, arrête tes leçons de morale et continue ton bon travail de vulgarisation sur le plan de l’énergie et des ressources naturelles au lieu de faire ta campagne électorale contre moi avec tout ce monde en CC, que je salue bien bas.
Je te mets en pièce jointe la plateforme d’Option nationale. Tu verras que ce dont le Québec a besoin s’y retrouve et pas à peu près. Ça prend juste le courage de se présenter avec cette plateforme, plutôt que d’édulcorer certains points pour augmenter ses chances de gagner. Pas mon genre, et j’assumerai le choix des électeurs.
Porte-toi bien,
JMA »
Enfin, une de mes réactions au commentaire de Daniel Breton :
« Il y a des limites à interpréter bassement les propos de quelqu’un! Jean-Martin Aussant parlait d’un éventuel gouvernement péquiste qui continuerait de piétiner dans la stagnation et non pas de la promotion des dossiers rétrogrades du gouvernement Charest dont fait allusion M. Breton ! SVP...il serait peut-être temps que l’intégrité de Jean-Martin Aussant fasse enfin partie du discours politique au lieu de maintenir un discours aussi pernicieux ! »
Henri Marineau
Québec


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    30 avril 2012

    Jamais la Souveraineté du Québec ne se fera de cette façon! On chiale contre ceux qui tire les ficelles de notre pseudo-démocratie et de notre économie, je devrais plutôt mieux dire leur économie, et avec raison, et nous, entre nous, à la place de s'unir tous ensemble, dans un Front Commun, au sein d'un seul Parti Unique, on dilue nos forces pour mieux se faire avaler. Quelle inconséquence! Hé les gars! Les filles! Le temps presse! Ce n’est pas demain! C'est aujourd'hui, ou jamais! Regardez autour de vous! Les colonnes du temple s’écroulent! Faudra-t-il que ces étudiants nous donnent un coup de pied au cul! Tous les partis politiques qui prônent vraiment la Souveraineté du peuple du Québec et le bien commun de l'ensemble, et non pas l'intérêt de petit ego assoiffé de pouvoir, à l'intérieur ou à l'extérieur de notre propre parti, doivent se saborder le plus rapidement possible pour s'unir, tous, ensemble, au sein d'un seul parti politique. À côté de nos étudiants qui nous montrent la Voie.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 avril 2012

    J'ai lu rapidement le programme de l'ON. Il exprime bien la pensée de la majorité des indépendantistes. Pourtant, ce qui urge, c'est de sortir JJC avant qu'il ne continue à dévaster le Québec. Il est malheureux que les partis non fédéralistes [pcq ils ne sont pas tous indépendantistes hélas] tentent de s'enfarger à coup de contre-candidats. C'est le PQ qui a commencé le bal en désignant un de ses vp dans le comté de JMA ; JMA a répliqué avec son candidat contre DBreton à ce que je lis.
    Or, ce qu'il faut, c'est une conjonction, une addition, de toutes les forces indépendantistes. Cette addition exige que tous les joueurs mettent la cause du PAYS À FAIRE au-dessus de leur égo et de leurs ambitions personnelles. Il faut de toute urgence travailler à définir un pacte de tous les indépendantistes pour sortir JJC ET former un gouvernement idépendantiste dès maintenant.

  • Luc Bertrand Répondre

    30 avril 2012

    Bravo monsieur Marineau pour cet article de FOND, car c'est exactement ça la question que les Québécois(e)s doivent se poser lors de l'élection qui s'avère imminente. Et c'est la mission des indépendantistes de convaincre ces mêmes Québécois(e)s que SEULE L'INDÉPENDANCE - c'est à dire la totalité des pouvoirs au seul État qui défend leurs intérêts - mettra fin au pillage, au sabotage et au démembrement de l'État québécois.
    C'est évident pour tou(te)s que la réélection de JJC serait une catastrophe pour le Québec et son potentiel de devenir indépendant, mais c'est toujours le peuple qui a le dernier mot pour décider de rompre avec Ottawa et le système corrompu et toxique qui cherche à le réduire à l'insignifiance dans le tout canadian. La force motrice qui nous mènera à l'indépendance doit venir du peuple, sinon cette indépendance n'aura jamais lieu. Et ce peuple ne voudra l'indépendance que quand il sera convaincu qu'il n'a pas d'autre choix s'il veut sortir du marasme dans lequel il baigne depuis près de 20 ans.
    Si on admet que seule l'indépendance mettra fin à ce régime corrompu à la moëlle, entre les deux scénarios suivants, il faut se questionner sur lequel aura le plus de chances de créer la "rampe de lancement" qu'il nous faut pour devenir souverains:
    - Appuyer un parti ouvertement et résolument indépendantiste (Option nationale ou Parti indépendantiste), quitte à faire perdre des comtés péquistes au PLQ ou à la CAQ et ramener au pouvoir le PLQ ou le remplacer par la CAQ; ou
    - Continuer à appuyer aveuglément le Parti québécois pour former un gouvernement majoritaire, mais qui risque de décevoir - et ne manquera pas de le faire - la population et la rendre cynique vis-à-vis l'idée d'indépendance.
    Bien sûr, l'élection d'une majorité de député(e)s d'ON et/ou du PI serait la solution idéale, mais ne rêvons pas trop en couleurs. C'est l'ennemi fédéraliste qui décidera du moment de l'élection, et certainement au moment le plus défavorable pour les indépendantistes.
    Plus réalistement, ce sont les conditions dans 4 ans - peut-être moins si le futur gouvernement est minoritaire - que nous devons préparer. Qu'est-ce qui sera mieux pour POUSSER les Québécois(e)s irrésistiblement vers l'indépendance? Le retour d'un gouvernement détesté par 70-80% de la population qui ne fera qu'étaler à nouveau sa complaisance envers ceux qui nous exploitent ou un gouvernement Marois qui perdra son temps à rééditer la haute voltige à la Lucien Bouchard pour tenter de réparer l'irréparable au lieu de nous SORTIR du système?
    À ceux qui espèrent un changement de chef au PQ après une éventuelle victoire électorale, croyez-vous que la "dame de béton" et sa clique de carriéristes vont lâcher le morceau après avoir eu ce qu'elle voulait?
    Le PQ doit cesser d'être perçu par la population comme le SEUL parti capable et désireux de faire l'indépendance. S'il faut l'éliminer pour que la "pâte indépendantiste" lève enfin, faisons-le!

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    28 avril 2012

    Il roule pour les intérêt supérieur du Québec depuis au moins 15 ans, comme René Lévesque à une autre époque, il prend de front les prédateurs. Pendant que les idéalistes du Grand soir pédalent dans l'imaginaire en répétant leurs mantras vident de toute substance politique.
    Je reviens avec ma question : Comment bâtir un rapport de force favorable qui seul garantie le changement de statut d'un État ?
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    27 avril 2012

    @MPomerleau
    Après tout ce que j'ai lu ces dernier temps sur Vigile au sujet de la justice(par exemple sur la Constitution), je ne lui confierai pas mon porte-monnaie(ou mes richesses...)comme on dit. L'idée de la plainte à l'UPAC est bonne mais ça peut être très très long.
    Je suis donc Jean Martin Aussant puisqu'il ¨ s’agit de la faire¨ cette souveraineté dont ne nous parle pas le PQ(ni de coalition).

  • "Z" Répondre

    27 avril 2012

    Il est fort dommage de voir qu'à la veille probable d'une élection que John James Charest (JJC) tente abjectement de faire sur le dos de la jeunesse québécoise, l'unification des forces souverainistes n'est pas encore complétée.
    Le PQ a décidé de présenter un candidat dans le comté de Jean Martin Aussant (JMA) et celui-ci a décidé de présenter un candidat (Denis Monière) dans le comté choisi pas Daniel Breton !
    Une situation navrante s'il en est une car JJC est un adversaire redoutable. Encore plus lorsqu'il est au pied du mur...
    JMA doit comprendre que dans l'intérêt du Peuple Québécois on ne peut se permettre de faire réélire JJC car il en profitera pour piller systématiquement TOUTES les ressources stratégiques du Québec en finalisant allègrement la mise en oeuvre du rapport Durham...
    Par ailleurs, le PQ doit comprendre qu'il ne peut se permettre de tout simplement faire passer à la trappe de l'histoire politique JMA, ON, son programme et tous ses sincères militants.
    La clarification de JMA quand au sens de ses propos cités récemment dans Le Soleil de Mononc Paul laisse encore de la place à une entente/unification entre le PQ et ON en vue des prochaines élections. Idéalement, le PQ devrait faire une place à JMA en son sein et lui donner une place, en particuler à l'intérieur de son comité chargé de développer une stratégie destinée à mener à la Souveraineté. JMA serait un excellent ministre au sein d'un gouvernment formé par le PQ tout comme Daniel Breton.
    Les intérêts supérieurs du Peuple Québécois doivent plus que jamais primer sur les égos. Il faut que les esprits s'élèvent vers l'essentiel. Pensez au danger que représente JJC et sa bande de pilleurs, ça va aider...

  • Gilles Verrier Répondre

    27 avril 2012

    Le discours de Daniel Breton n'a rien de nouveau. Du réchauffé. On le connaît bien. C'est le discours de ceux qui de tout temps veulent nous vendre la gouvernance provinciale «de qualité» comme succédané à l'indépendance. On a déjà donné... Or sans l'indépendance, le Québec n'a pas le pouvoir de se réformer. Cessons de rêver ! Seule l'indépendance représente une véritable solution. La question qui tue : Pour qui roule Daniel Breton ? Naïf ou opportuniste ?
    GV

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    27 avril 2012

    L'intégrité de J M Aussant n'est pas remise en cause. Ce qu'il l'est c'est son jugement politique.
    Je ramène ici mon commentaire suite à votre dernier texte :
    Il y a deux choses que J M Aussant n’a pas compris :
    La gravité de la situation ; et, ce qui mène au changement de statut d’un État.
    Depuis sa prise du pouvoir il y a 9 ans, Charest a entrepris le pillage systématique de nos actifs collectifs. Avec l’Accord de libre échange Canada-Europe, et le Plan Nord il en arrive à la phase terminale de sa mission. Un autre mandat et la job sera terminée.
    Le fait que J M Aussant semble inconscient de la gravité de la situation et de l’urgence de reprendre le pouvoir ne rassure pas sur son jugement politique.
    J M A aurait gagné en crédibilité s’il avait été cosignataire de la plainte déposée à l’ UPAC contre le vol de nos ressources, initiée par Daniel Breton. Lui a compris que sans la reprise en main de nos richesses il n’y aura pas d’indépendance.
    On reproche au Parti Québécois de ne pas parler suffisamment de souveraineté. Nous ne sommes plus dans les années soixante dix, la souveraineté, il ne s’agit plus d’en parler, il s’agit de la faire. Et pour cela il faut reprendre le contrôle de notre État qui est le vecteur du projet avant que le saccage des libérauxait fait son œuvre et que nous n’ayons plus les moyens de notre politique.
    Quand même ironique de constater que Justin Trudeau et Michael Ignatieff sois plus optimiste sur l’avènement de la souveraineté que celui qui nous la promet dans un lointain et hypothétique mandat. Et qui pour le moment nous propose de diviser le vote souverainiste, et devenir ainsi les alliés objectifs de ceux qui veulent la peau de notre nation.
    JCPomerleau
    P.s Daniel Breton a monter au front depuis 15 ans pour défendre les intérêts supérieurs du Québec. Lors de l'assemblée du NMQ en Aout 2011, il a fait l'historique du comment nous sommes passé de la Révolution tranquille à la dépossession tranquille :
    http://www.tagtele.com/videos/voir/73448
    Il a depuis rejoint le PQ et refait le même constat sans aucun compromis:
    http://pq.org/actualite/videos/maitres_chez_nous_phase_2_la_depossession_tranquille_2003_2012_1ere_partie
    Il est un des rares à avoir la carrure pour prendre les réseaux de prédateurs de front. Une condition première pour réaliser la souveraineté.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    27 avril 2012

    Il manque la dernière pièce au échange.
    ...
    J M Aussant en réponse à Daniel Breton. Suite et fin :
    .........
    Bonjour à tous (et ce sera ma dernière intervention là-dessus),
    Ce que je veux dire en fait Daniel, c’est qu’on s’entend pas mal sur tout le reste, mais je demeure convaincu que sur le strict plan de la souveraineté, ce serait un recul que des souverainistes au pouvoir ne la fasse pas.
    Tout simplement.
    Porte-toi bien,
    JMA

  • Stéphane Sauvé Répondre

    27 avril 2012

    Merci pour la clarification, elle s'est fait attendre.
    Remis dans son contexte, ca fait plus de sens.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 avril 2012

    ce monsieur faisait son propre commentaire sur la marche du 22 avril:
    http://www.vigile.net/22-avril-2012-historique-rien-de
    Le billet étant vite passé aux limbes, je rapporte ici le commentaire que je lui faisais:
    22 avril 2012 : "historique", rien de moins !
    26 avril 2012, par O
    "...ce magnifique message de force tranquille, de volonté sereine et de colère transformée en énergie créatrice que fut cette marche du 22 avril 2012 a prouvé qu’on est...
    ... quelque chose comme UN GRAND PEUPLE." (Daniel Breton)
    JOLIE RHÉTORIQUE... mais "force tranquille", "volonté sereine", "énergie créatrice"... c’est plus endormi que ce que j’ai vécu à l’ascension au Parc Jeanne-Mance, par un dimanche frisquet.
    Les Québécois ont déjà donné dans le "tranquille". Ils sont rendus plus loin que ça. Les exploiteurs méprisants, à la Joker, ils veulent les botter hors du territoire. La marche de dimanche vous disait, M. Breton, que nos richesses naturelles, on veut les exploiter nous-mêmes.
    Depuis votre entrée au P.Q. on vous trouve bien... littéraire. Ce Parti, s’il veut intéresser le peuple québécois, il doit s’empresser de se rassembler autour de l’idée (que vous avez reprise) de "Maîtres Chez Nous". Ça, ça veut dire de nationaliser les ressources naturelles. Il y a déjà un parti indépendantiste qui prône un Québec maître de ses richesses. Voulez-vous qu’il vous double à gauche ? Voulez-vous qu’il vous coupe l’herbe sous le pied ? Le Québec n’est pas vraiment orange ! Il est bleu ciel. Il veut l’union de tous les indépendantistes, pour que le Québec revienne aux Québécois ! Voulez-vous y participer ?