Québec en 1622-1628

Québec 1608, 400e anniversaire

Le dimanche 10 décembre 2006
Québec en 1622
Louis-Guy Lemieux
Le Soleil
Des Iroquois lancent une attaque contre les Français et les Montagnais sur la rivière Saint-Charles près de Québec. Ils sont repoussés avec pertes.
Les Iroquois veulent négocier la paix. Champlain les reçoit à Québec et il convainc les Amérindiens alliés de déléguer en Iroquoisie quatre des leurs en signe de bonne volonté.
Le Montagnais Miristou, fils du chef Anadabijou, reçoit la dignité de chef, grâce à l'appui de Champlain qui l'avait convaincu, avec 30 des siens, de s'établir sur des terres près de Québec et de les cultiver.
Les compagnies des de Caen et de Gravé du Pont fusionnent pour devenir la Compagnie de Montmorency. Ils ont le monopole total de la traite des pelleteries et autres marchandises partout en Nouvelle-France.
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Le lundi 11 décembre 2006
Québec en 1623
Louis-Guy Lemieux
Le Soleil
Québec se développe lentement mais sûrement. Quelques colons vivent sur « les hauteurs », d’autres dans la partie basse près du fleuve. Cette année-là, Champlain fait construire un petit chemin pour relier les deux parties. Le sentier part de l’Abitation et grimpe juisqu’au fort Saint-Louis. Ce sera la future côte de la Montagne.
L’hiver précédent, une soixantaine de personnes, dont des femmes et des enfants, ont hiverné à Québec. Champlain dresse les plans d’une nouvelle habitation plus spacieuse, plus facile à chauffer l’hiver et plus adaptée à la guerre contre les Iroquois. La colonie prend forme.
Louis Hébert est confirmé dans la propriété de sa terre qui sera connue plus tard sous le nom de fief du Sault-au-Matelot.
(Source: Histoire populaire du Québec, de Jacques Lacoursière)
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Le mardi 12 décembre 2006
Québec en 1624
Louis-Guy Lemieux
Le Soleil
En présence de Champlain, plusieurs nations, dont les Montagnais et les Iroquois, signent un traité de paix. Cette paix durera trois ans.
Le récollet Paul Huet baptise Marguerite, fille d’Abraham Martin. Champlain pose la première pierre de la nouvelle habitation.
Champlain va en France présenter à Louis XIII et à son conseil la situation de la colonie. Sa femme, Hélène Boullé l’accompagne. Elle ne reviendra jamais en Nouvelle-France
Le récollet Le Baillif présente à Louis XIII le dictionnaire des langues huronne, algonquine et montagnaise, rédigé par le récollet Le Caron. Le jésuite Charles Lalemant devient le premier supérieur des Jésuites de Québec, poste qu’il occupera jusqu’en 1629.
(Source : Histoire populaire du Québec de Jacques Lacoursière).
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Le jeudi 14 décembre 2006
Québec en 1625
Louis-Guy Lemieux
Le Soleil
Appelés à la rescousse pour l'évangélisation des Amérindiens, cinq missionnaires jésuites arrivent à Québec.
Henri de Lévis, duc de Ventadour, en faveur de qui Montmorency se départit de son titre de vice-roi de la Nouvelle-France, confirme Champlain dans son poste de lieutenant de la Nouvelle-France. Ses pouvoirs comprennent toujours la recherche de la route vers la Chine, l'évangélisation des Indiens et la tâche de supprimer la contrebande des fourrures.
Au Sault-au-Récollet, le récollet Nicolas Viel est tué et jeté à l'eau par des Indiens. Le corps du religieux est repêché quelques jours plus tard et inhumé à Québec devant toute la colonie réunie. Ses contemporains n'hésitent pas à proclamer le père Viel "premier martyr de la foi au Canada".
(Sources : Jean-Marie Lebel, dans un numéro hors série 2005 de Cap-aux-Diamants ; Histoire populaire du Québec, de Jacques Lacoursière)
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Le jeudi 14 décembre 2006
Québec en 1626
Louis-Guy Lemieux
Le Soleil
Armand-Jean Du Plessis, cardinal de Richelieu, alors âgé de 39 ans, prend la direction des affaires de France. Il s’intéresse de très près à la Nouvelle-France. Il se fait nommer grand maître, chef et surintendant général de la navigation et commerce de France. Tous ces titres pour bien montrer qu’il prend la direction des affaires coloniales, dont celles de la Nouvelle-France. Il obtient la démission du duc de Ventadour comme vice-roi de la Nouvelle-France.
De retour à Québec, Champlain constate que les travaux d’agrandissement de l’habitation n’ont pas avancé depuis son départ.
Il décide de s’en occuper lui-même et, bientôt, l’habitation est complétée. De plus, il fait construire un édifice plus imposant à la place du fort Saint-Louis.
(Source : Histoire populaire du Québec, de Jacques Lacoursière)
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Le vendredi 15 décembre 2006
Québec en 1627
Louis-Guy Lemieux
Le Soleil
La Nouvelle-France compte un peu moins de 100 habitants, dont moins d’une douzaine de femmes.
Le cardinal Richelieu abolit la Compagnie de Caen pour lui substituer la Compagnie des Cent-Associés. La nouvelle compagnie doit dorénavant travailler au peuplement de la colonie. Elle y verra, car en quelques mois, 300 nouveaux colons débarquent à Québec.
Un décret royal réserve la Nouvelle-France aux seuls catholiques ; on tolérera un petit nombre de protestants, mais leurs cérémonies religieuses seront interdites.
La Compagnie des Cent-Associés reçoit tout le territoire compris entre la Floride et le Cercle arctique, de Terre-Neuve aux Grands Lacs. Elle monopolisera la traite des fourrures sur ce territoire pendant 15 ans, à compter du 1er janvier 1628
(Sources : Chronologie du Québec, de Jean Provencher ; Histoire populaire du Québec, de Jacques Lacoursière)
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Le samedi 16 décembre 2006
Québec en 1628
Louis-Guy Lemieux
Le Soleil
Une terrible famine éprouve la colonie. Les colons souffrent. Ils ne perdent pas espoir cependant car des boeufs et des charrues sont arrivés d’Europe. Le travail de la terre sera moins pénible. C’est Guillaume Couillard, à Québec, qui sera le premier « à entamer la terre avec le soc et les boeufs ». Les Montagnais offrent à Champlain trois jeunes filles de 11, 12 et 15 ans. Elles reçoivent les noms de Foi, Espérance et Charité. La plus jeune retourne dans son village un peu plus tard, mais les deux autres s’installent au fort Saint-Louis. Le fondateur les regardera comme ses propres filles. Des Basques arrivent à Québec avec la sommation des frères Kirke de rendre la place. Champlain refuse, même s’il ne reste que 50 livres de poudre à canon et que les habitants ne disposent que de 7 onces de pois par jour.
(Sources: Histoire populaire du Québec, de Jacques Lacoursière ; Chronologie du Québec, de Jean Provencher)


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