Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’année 2023 se termine sur un rythme effréné eu égard aux négociations dans le secteur public en espérant fortement que les nouvelles ententes atténueront une fois pour toutes les écueils démobilisateurs inhérents à la tâche des enseignants et des infirmières.
Sur le plan gouvernemental, deux méga réformes verront le jour en Éducation et en Santé et Services sociaux. Les ministres Drainville et Dubé auront fort à faire pour s’ériger en défenseurs de réformes dont la centralisation des pouvoirs risquent de faire dérailler les mécanismes de prise de décision.
Sans grande surprise, l’intelligence artificielle (IA) et plus spécifiquement le robot ChatGPT font sentir leur présence à la vitesse grand V si bien que des profs de cégeps et des chargés de cours tirent la sonnette d’alarme et réclament d’urgence un moratoire afin de freiner le développement de l’intelligence artificielle, les intervenants étant confondus devant une explosion de cas de tricheries de la part des élèves.
Sur la scène internationale, les hécatombes de violence innommable générées par le conflit entre Israël et le Hamas se répercutent à une vitesse grand V au Québec en une panoplie de meurtres gratuits perpétrés sans vergogne à ciel ouvert au grand dam des forces policières.
Du côté économique, l’inflation se poursuivra en 2024 semant derrière elle de plus en plus de familles se tournant vers les banques alimentaires pour assurer leurs subsistances, et des jeunes désireux de s’acheter une propriété qui sont étouffés par des taux d’intérêt exorbitants.
La crise du logement prend des dimensions alarmantes. Le gouvernement devra s’atteler dans les meilleurs délais à mettre sur pied une politique du logement déjà amplifiée par l’arrivée massive des immigrants qui accentuent considérablement la pénurie de logements abordables.
Enfin, le fléau généré par le nombre croissant d’itinérants devra faire partie des priorités du gouvernement, une situation inacceptable, voire scandaleuse, dans une société qui se dit inclusive. Encore faudrait-il que le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, cesse ses tergiversations et passe à l’action.
Henri Marineau, Québec
Dans ma boule de cristal...
Que nous réserve 2024?
Tribune libre
Henri Marineau2101 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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1 commentaire
François Champoux Répondre
4 janvier 2024Bonjour M. Marineau,
« C’est dans l’temps du jour de l’an… »
Depuis la tricherie officiellement reconnue par le premier constructeur automobile au monde, les tricheurs n’arrêtent pas de s’additionner : après Volkswagen, voici Cummins, et maintenant, Daihatsu. Et oui, après les Allemands, voici les Américains ainsi que les Japonais : ils reconnaissent avoir triché eux aussi aux tests de sécurité. L’adage dit bien : «faute avouée à moitié pardonnée»; mais il y a cette autre maxime populaire née probablement au temps des fêtes où nous chantions que c’était «… le bon temps d’en profiter»… La nouvelle règle c’est :
«Tout le monde le fait, fais-le donc!»
Le problème, c’est que ça n’arrive plus qu’une fois par année : c’est maintenant la règle en tout temps de l’année.
Oui, en tout temps maintenant, c’est la règle du «Tout le monde le fait, fais-le donc.».
Si le monde est dirigé par les plus fins, rien ne dit qu’ils ne soient pas les plus fins malhonnêtes au pouvoir. Vous tous qui êtes installés au pouvoir de nos entreprises de tous genres, reconnaissez-vous que vous êtes des tricheurs qui n’ont pas encore été pris la main dans le sac?
Il le faudra bien puisque nos constructeurs de moteurs et de voitures reconnaissent eux-mêmes qu’ils sont des tricheurs et qu’ils suivent depuis déjà un certain temps la règle numéro 1 du pouvoir : tricher. C’est officiellement la règle numéro 1 au monde : pour être au pouvoir, il faut tricher, même si l’on se fait prendre!
Que vous soyez du monde capitaliste ou communiste ou coopératif ou syndical, sportif ou même du bénévolat et des religions, combien de fois sommes-nous restés bouche bée devant l’annonce de tricheries de la part de celles et de ceux en qui nous avions confiance pour leur intégrité personnelle et professionnelle, en qui nous attendions une action irréprochable, et qu’au contraire, on nous révélait des actes illégaux et immoraux?
L’honnêteté semble être le lot des petites gens, des crédules qui pensent qu’on ne doit pas voler ni tricher ni mentir ni abuser…
Aujourd’hui, nous redécouvrons notre naïveté d’antan, encore pire que durant ces siècles de religiosité corrompue, de monarchie profiteuse et grandiloquente, de coopération bienveillante à sens unique pour privilégier une minorité, favorisée par ses dirigeants au discours pompeux, et quoi encore.
Le plus désolant actuellement c’est que les tricheurs reconnaissent leur fourberie, payent les amendes et continuent fièrement d’abuser et de tricher : les lois, c’est bien connu, les tricheurs s’en contrefoutent totalement : leur pouvoir est au-dessus des lois. Ils sont les nouveaux dieux par leur formule divine et céleste de la tricherie haut de gamme.
Vivre en enfer des tricheurs devient de plus en plus la norme, et ce, PARTOUT sur la planète.
Alors, souhaitons-nous la Bonne Année, mais que Donald Trump ne redevienne pas en 2024 le président au pouvoir des tricheurs.
Bonne Année, tout le monde et que les abus des tricheurs cessent finalement pour arrêter cette inflation que nous payons depuis trop d’années.