QS, haro sur l'alliance avec le PQ

Contribuer à accroître le membership d'Option nationale

Tribune libre

Sans grande surprise, les militants de Québec solidaire (QS) ont exprimé un « vote de méfiance » en rejetant une alliance avec le Parti québécois (PQ) en vue des élections de 2018. Aux dires de Manon Massé, le PQ « n’est plus ce véhicule rassembleur ». Et, d’ajouter la co-porte-parole de QS, « on ne peut pas bâtir le Québec en excluant du monde », faisant référence au projet de charte des valeurs du gouvernement Marois.
Aujourd’hui, les indépendantistes du Québec se retrouvent placés devant un PQ s’affichant comme un futur « bon gouvernement provincial » ayant relégué l’indépendance dans le placard jusqu’en 2022, et un parti prioritairement socialiste, soit QS, qui dit oui « à l’indépendance si nécessaire mais pas nécessairement l’indépendance » [dixit Amir Kadir].
En bref, seul le parti Option nationale (ON) a le courage de ses convictions sur la démarche immédiate du Québec vers son indépendance. Un parti qui recueille bon an mal an quelque 2 % des suffrages exprimés. Malgré ce faible taux d’adhésion, je demeure convaincu qu’un vote pour ON en est un pour l’indépendance du Québec… Aux indépendantistes d’en prendre bonne note et de contribuer à accroître le membership d’Option nationale!
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2020 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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4 commentaires

  • Henri Marineau Répondre

    22 mai 2017

    @ Micheline St-Pierre Otis
    "Dois-je vous rappeler que l’union fait la force et que conseiller à des
    souverainistes de joindre les rangs de ON, c’est encore construire une
    tour de Babel?"
    Inutile de me rappeler que l'union fait la force...encore faut-il que cette union tourne autour d'un parti qui n'a pas peur d'arborer ses convictions au grand jour au lieu de les reléguer dans le placard jusqu'en 2022!
    J'en n'ai rien à cirer du PQ de JFL, madame...Je préfère de loin un "petit" parti qui a de "grandes" ambitions, tel Option nationale!

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2017

    M. Martineau,
    J'aime vous lire de temps en temps mais je suis surprise de vous entendre
    vanter Option Nationale et même de préciser que vous y adhérer.
    Vous avez droit à vos opinions, mais ce parti a été fondé sur un coup de
    tête par un certain Jean- M.Aussant, lequel a quitté pour aller gagner son
    pain chez nos conquérants à Londres pour ensuite, revenir et s'acoquiner
    au très "sympathique" GND, bientôt député QS dans Gouin. Faut préciser
    qu'en claquant la porte à Pauline Marois, il a sans aucun doute contribué
    à ce que celle-ci soit élue minoritaire en septembre 2012.
    Dois-je vous rappeler que l'union fait la force et que conseiller à des
    souverainistes de joindre les rangs de ON, c'est encore construire une
    tour de Babel,

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2017

    M. Marineau,
    En tant que membre d'Option nationale depuis le tout début et secrétaire d'Option nationale Montréal, je ne peux qu'être d'accord avec vous: joindre les rangs d'ON et voter en conséquence est la meilleure solution indépendantiste. Mais vos chiffres sont inexacts: Option nationale n'a amassé que à la dernière élection générale que ,73% du vote. Lors des quatre élections partielles de l'automne dernier, alors que Jean-François Lisée venait de provincialiser le PQ, Option nationale n'a pas recueilli plus de vote et quelques 300 nouveaux membres se sont joints à ON à ce moment...pas des masses. Comme me disait un attaché politique d'un député: " C'est comme si la pertinence d'Option nationale est plus grande que jamais, mais nos gens ne le voient pas." Je diraient qu'ils préfèrent se contenter d'un pouvoir provincial, trop souvent.Les résultats de l'Élection dans Gouin nous indiqueront si les indépendantistes prennent bonne note de vos commentaires.

  • Marcel Haché Répondre

    22 mai 2017

    La réunion de Manon Massé et Gabriel Nadeau Dubois avec Jean Martin Aussant serait un gros pétard mouillé. Si L’indépendance ne reposait plus que sur les fourbes et les sectaires, sur des factieux de première, cela signifierait que l’Indépendance n’a plus d’avenir.
    Pas forts, les péquisteux, mais pas fous…JFL se retire piqué, mais indemne, de ce qui n’a jamais été rien d’autre qu’un guêpier. C’est sa dernière chance…On jase.