Qand le pouvoir devient l'antichambre de la démocratie

Tribune libre

Parfois des hommes faux-semblants et brillants d’éloquence deviennent vendeurs de nos attentes. Ces politiciens remplis de promesses électorales font de nous leur marionnette à l’image de nos faiblesses et d’une meilleure qualité de vie à bas prix.
Quand les amis du pouvoir deviennent sénateurs, juges, présidents de comités gouvernementaux, responsables de projets sociaux et entrepreneurs avec privilèges, alors nous sommes noyés dans le côté sombre de la démocratie. L’abus de l’ego, de l’ivresse du pouvoir renouvelé dans le mutisme de l’industrie sociale et individuelle devient le résultat de nos faiblesses.
Quand dans cette soif du contrôle, les faux-semblants de la démocratie nomment des organismes gouvernementaux : autorité de ceci ou de cela, et dans le silence de notre laisser-faire, nous leur donnons le pouvoir d’être juge et partie, d’avoir le droit de regard sur notre vie privée sans limite et autoriser un ministère au pouvoir de nous déclarer coupable sans preuve du contraire, alors nous sommes dans cette grande noirceur de la vérité et responsables de toutes les injustices engendrées.
Il y a aussi ces autres pouvoirs de la démocratie si légitimes tels que des syndicats, des associations et des regroupements. Ces moteurs de la volonté du peuple dérapent parfois aussi engendrant des émeutes, des fermetures d’entreprise, des pertes d’emploi ou même de vie.
Quand il y a tellement à dire et autant à perdre en même temps, alors la démocratie souffre de cette maladie du cœur, l’absence de vrais grands. Ils sont cette conscience à l’état pur, sans arme, nous montrant le miroir de la vérité reflétant nos faiblesses. Ils ne demandent pas le pouvoir et ils ne jouent pas la comédie pour faire plaisir. Ils sont le chemin d’un peuple prêt à faire cet effort pour le rêve qui unit et soulève ce qu’il y a de meilleur en nous.
Puis, surtout si nous avons la sagesse de voir nos faiblesses et la volonté de l’effort pour le bon chemin, nous devenons les gardiens de la démocratie et de la justice, cette lumière nourrissant notre conscience. Ainsi nos enfants ne payeront pas les dettes de notre vie passée et n’auront pas un monde à changer après nous car nous serons devenus dans leur livre d’histoire les vrais grands, sources de leur fierté.

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Pierre-Jacques Gauthier7 articles

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1 commentaire

  • Henri Marineau Répondre

    2 septembre 2011

    M. Gauthier,
    Je suis d'accord avec pour que que chaque citoyen doive devenir "un vrai grand" pour la fierté de ses enfants!
    Toutefois, à mon sens, pour que toute une société puisse évoluer vers ce sentiment de fierté, de "vrais grands leaders politiques" doivent se manifester!
    Et ça, j'attends toujours qu'ils se manifestent!