Présomption de culpabilité

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Les femmes mentent aussi bien que les hommes

La tragi-comédie entourant le juge Kavanaugh est symptomatique d’une perversion sociale à laquelle il faudrait urgemment s’attaquer.


Cette perversion, enfant légitime du mouvement #MoiAussi, consiste à croire sur parole et inconditionnellement toute femme qui affirme avoir été victime d’agression. C’est le privilège dont a bénéficié Mme Ford, l’accusatrice du juge Kavanaugh.


Machiavel


Or, entre ses témoignages contradictoires, ses affirmations impossibles à corroborer et son langage non verbal révélateur, tout porte à croire que Mme Ford a menti, qu’elle était probablement complice d’un assassinat politique machiavéliquement orchestré par la milice anti-Trump.


L’éventualité d’une accusation mensongère est un problème gravissime que personne n’ose soulever, mais qui sabote indubitablement les relations entre les hommes et les femmes et provoque une fracture sociale potentiellement irrémédiable.


Certes, il y a de vrais agresseurs et de vraies victimes ayant subi de vrais traumatismes. Mais il existe aussi de vraies fabulatrices en mal d’attention et des vipères sans scrupules ni morale.


Avant l’avènement de #MoiAussi, la présomption d’innocence bridait les mauvaises langues et assurait une certaine cohésion sociale. Mais ce principe est aujourd’hui allègrement violé, et la calomnie est tolérée sinon encouragée. Lorsqu’un homme est concerné, la présomption de culpabilité remplace celle d’innocence.


Diffamation


Il faut dénoncer les déviants et s’assurer que la justice leur réserve le traitement qu’ils méritent. Mais en même temps, personne ne devrait avoir le droit de dire n’importe quoi sur n’importe qui à n’importe quel moment. Personne ne devrait pouvoir diffamer autrui et détruire des vies sans être inquiété.


La parole peut devenir une arme de destruction massive. Maintenant qu’elle est débridée, la justice devrait intervenir. D’abord en définissant clairement ce qui constitue une agression. Ensuite en appliquant rigoureusement la présomption d’innocence. Et finalement, en s’assurant que la diffamation ne reste jamais impunie. La liberté d’expression des uns devrait s’arrêter là où débute la réputation des autres !