J-F. Lisée, le ‘’plan B’’ des antinationalistes

Pourquoi le PQ ne pourra pas battre le PLQ-Charest-Couillard en 2018

La culture de l’imposture : l’ADN de l’establishment péquiste

Tribune libre

« Je suis psychanalyste ; ou, pour le dire autrement, je suis un décrypteur d’esprits et de signes. Il arrive également qu’on m’appelle dépanneur, guérisseur, enquêteur, serrurier, fouille-merde ou, carrément, charlatan, voire imposteur. » Hanif Kureishi
Dans son livre L’avenir du peuple canadien-français , Edmond de Nevers écrit en 1896 :
Pourquoi donc l’avenir de notre peuple reste-t-il encore un problème ?
Pourquoi la foi en nos destinées semble-t-elle, peu à peu, s’éteindre au cœur de plusieurs des hommes qui composent nos classes dirigeantes ?
Comment se fait-il que des penseurs dégagés de tout préjugé, comme J. B. Seely, aient pu prévoir la fin de notre nationalité et qu’ils s’attendent à nous voir disparaître dans l’œuvre d’unification de tout le continent nord-américain ?
C’est que, depuis un quart de siècle surtout, des symptômes de décadence se font sentir parmi nous. C’est que l’âme canadienne-française, sortie de longues périodes de luttes, n’a pas encore trouvé sa voie et qu’elle s’est laissé envahir par l’apathie et l’égoïsme.
Nous ne songeons plus guère à notre avenir que comme on songe au passé : c’est-à-dire avec un sentiment de douce quiétude auquel se mêlent, aux jours de fêtes nationales, quelques élans d’enthousiasme ; nous ne cherchons point à le préparer. Fidèles à notre foi, à nos traditions, à nos souvenirs historiques, vaguement confiants dans la mission de la race française en Amérique, nous en sommes venus à ne plus nous demander, même, quelle est cette mission.
Ce passage décrivait la dynamique de l’autodestruction nationale du peuple canadien-français qui, 120 ans plus tard, ne s’avère qu’être un fait indissociable à la trahison et à l’imposture associées à cet esprit qui atteint les hommes composant nos classes dirigeantes. La complicité entre politiciens ‘’antagonistes’’, la manipulation socioéconomique, la menace politique, l’endettement public exponentiel, la corruption en système, le saccage de fonds publics, le génocide ethnique francophone par l’immigration exogène aux valeurs nationales du Québec, le pouvoir judiciaire d’une Justice parallèle contraire aux intérêts collectifs, le financement mafieux aux chasse-primes…, sont les conséquences de l’actuel régime de corruption institutionnalisée. Un tel système politique ne fait que provoquer la division de l’électorat, fragmenter l’idéal nationaliste et détruire le sentiment patriotique. Puisque ce régime politique n’est nul autre qu’une supercherie consensuelle destinée à l’enrichissement de la nouvelle aristocratie monopolisant le POUVOIR législatif, exécutif et judiciaire à l’Assemblée Nationale du Québec.
Heureusement, l’avenir du peuple canadien-français pour sa libération nationale repose encore aujourd’hui sur un socle solide d’au moins 55 % des électeurs qui vont s’avérer indispensables pour la grande bataille politique contre tous ceux qui sont farouchement opposés à cette libération nationale.
Les résultats des votes lors de la récente course à la chefferie du Parti Québécois confirment une fois de plus que ce 55 % est là par le fait même de constater que le plus grand sondage d’intention politique concernant l’indépendance que l’on puisse réaliser a été de voir la force des patriotes-nationalistes pour concrétiser la pleine souveraineté du Québec : 25 % des membres du PQ se sont abstenus, 18 % ont voté pour Martine Ouellet et environ 12 % ont voté pour les autres candidats à la chefferie par obligation personnelle, calcule partisan ou autre compromis.
Gagner cette bataille politique ne peut pas se faire avec le PQ (même avec une alliance électorale QS, ON et autres groupes) et ses carriéristes, opportunistes, mercenaires de la politique, transfuges, imposteurs et manipulateurs de sentiments… Elle se fera avec de vrais nationalistes-patriotes présentant un programme électoral basé sur les VRAIS AFFAIRES DES INTÉRÊTS NATIONAUX DU PEUPLE CANADIEN-FRANÇAIS ET CONTRE L’ACTUEL RÉGIME POLITIQUE CORROMPU, GÉNOCIDAIRE SOCIAL ET ANTIDÉMOCRATIQUE.


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2 commentaires

  • Claude Beaudet Répondre

    21 octobre 2016

    NE VOTEZ PAS POUR LE PQ...MAIS VOTEZ PARDI ! VOTEZ CONTRE L'OPPRESSION !
    Je lisais aujourd'hui: «L’incapacité apparente du premier ministre actuel d’articuler un projet de société progressiste pour le Québec, sa propension à aller chercher dans les platebandes de la Coalition Avenir Québec l’inspiration et la relève qui semblent faire défaut à son gouvernement sont autant d’éléments susceptibles de cimenter bien plus solidement le vote d’opposition derrière le PQ que les ambitions référendaires qu’ont portées tant bien que mal les prédécesseurs de Jean-François Lisée.» C.H., Actualités
    Apprenons du Tea party et de l'Indépendance de nos voisins américains
    (T.E.A. = « Taxed Enough Already » )
    ou encore, des Montagnards de la République de nos cousins français.
    OU: Parlons des inconvénients...et les avantages apparaitrons évidentes !
    M Pérez-Martel, l'électorat souverainiste c'est pas seulement pour les "patriotes à tout crin", c'est pour ceux qui, se rendant compte des dommages causés par le saccage néolibéral, prend le chemin de la révolte. Si de choisir la voie "patriote" devait conduire à la "libération des peuples", le simple écœurement viscéral me semble être un meilleur moteur pour conduire là où vous le souhaiteriez. Éventuellement, le vote par...dépit, par exemple, se fera bien sentir. C'est ce qui pourrait faire toute la différence en 2018. J'en appel à nourrir ce mouvement qui tranquillement prend de l'ampleur: une révolte sans drapeau, sans nom. Nous trouverons bien notre chemin ensuite. La révolte de nos voisins américains en 1773 face aux écrasantes taxes et impôts imposés par le Parlement Britannique, ça vous dit quelque chose ?
    Et celle de nos cousins ? :
    « En forçant le pauvre à entretenir seul les routes, en l’obligeant à donner son temps et son travail sans salaire, on lui enlève l’unique ressource qu’il ait contre la misère et la faim pour le faire travailler au profit des riches. »
    Vous avez bien lu ! Ce n’est pas le discours d’un marxiste socialiste, mais bien Louis XVI lui-même !
    » extrait d'un article de B. Kibler
    Nous savons très bien vous et moi que ce sont souvent ces "abus" du Canada -lorsqu'elles sont flagrantes et dommageables- qui ont poussé le québécois de la "frange molle" (j'aime pas ce terme) à la rue. Réalisant les avantages de la souveraineté, l'option -que ce soit par dépit ou non- leur semblera inéluctable. Et Trudeau fils nous "aidera" bien après tout...(au moment d'écrire ces lignes, "le jupon dépassait" déjà pas mal !)
    Si vous stationniez temporairement votre ferveur patriotique bruyante et mettiez vos énergies à souligner à grands traits le saccage et les magouilles de ce régime néolibéral, il y a fort à parier que la population soit plus réceptive à un changement. Et les souverainistes (toutes allégeances) ne s'en porteront que mieux.
    Décrochez "la guirlande de cannes" de vos textes pour les "accrocher au cou" de tous ces libéraux enragés. Ultimement, ce sera plus payant pour le vote de 2018.
    Sans rancune !

  • Marcel Haché Répondre

    19 octobre 2016

    « Elle se fera avec de vrais nationalistes-patriotes présentant un programme électoral basé… » Jean Louis Pérez-Martel.
    Pourquoi tant se casser le bicycle avec un « programme », si un simple clin d’œil est suffisant pour réunir les patriotes ?
    D’abord le Pouvoir, même provincial, même « provinchial », puis ensuite une fidélité certaine. Tout devrait ensuite pouvoir bien se passer…