Pourquoi j'opte pour PKP

Tribune libre

À quelques jours du scrutin qui désignera le futur chef du Parti québécois, les rumeurs circulent à l’effet qu’il y aurait un deuxième tour de scrutin entre Pierre Karl Péladeau, qui demeure toujours le favori, et Alexandre Cloutier. Néanmoins, quoiqu’il arrive, mon choix est, depuis le début de la course, PKP pour diverses raisons.

Tout d’abord, le fait que PKP soit un néophyte en politique représente à mes yeux un avantage compte tenu du fait que le PQ doit redorer son image, particulièrement à la suite de sa dégelée d’avril 2014. En ce sens, le sang nouveau incarné par PKP lui apporte un vent de fraîcheur bénéfique.

Ensuite, il m’apparaît clair que les convictions souverainistes de PKP sont bien ancrées dans ses tripes, son poing levé pour le pays du Québec en faisant foi. Avec un chef de cette trempe, les Québécois vont savoir où il s’en va, évitant de la sorte les nombreux méandres auxquels nous ont habitué les dernier chefs du parti au cours des dernières décennies.

Un autre facteur qui me semble primordial provient de son expérience dans le milieu des affaires qui en fait un candidat solide pour aborder avec confiance et crédibilité le volet économique, un des nerfs de la guerre en politique.

Dans une autre sphère, l’implication des Péladeau, père et fils, dans le milieu culturel n’est plus à démontrer et ce dans des domaines variés de la scène artistique, un mécénat constant qui prouve hors de tout doute que les racines québécoises font partie des valeurs profondes de PKP.

Enfin, compte tenu de la situation professionnelle florissante d’où vient PKP, il m’apparaît évident qu’il n’a pas laissé cette vie exaltante pour des considérations purement partisanes. En conséquence, c’est par conviction qu’il emprunte ce chemin qui, selon sa propre expression, nous permettra de « faire du Québec un pays ».

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Henri Marineau2020 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • Lise Reid Répondre

    5 mai 2015

    Oui qu'importe le bashing et le salissage à son égard en majorité nous voterons
    pour PKP. Il aura la victoire au premier tour.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    5 mai 2015

    ..."qu’il n’a pas laissé cette vie exaltante pour des considérations purement partisanes..."
    À condition qu'il ne compte pas sur cette "vaste expérience" de "meneur d'hommes" pour marcher sur les pieds de ses propres collègues... genre: " m'a t'acheter, comment tu vaux, tab..." Ne répond pas à ces allégations...(???)