Pour le Printemps français : notre programme en six points

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Chacun son printemps

Chaud, chaud, le printemps sera chaud. Quelle que soit l’issue des débats sur la loi Taubira, une crise majeure se profile à l’horizon. Les invisibles se rendent visibles. La majorité silencieuse a choisi de se faire entendre. Le peuple est entré en dissidence.
D’aucuns parlent de dissolution : mais qui peut croire que remplacer une majorité PS par une majorité UMP – fût-ce avec une pincée de députés FN – changerait vraiment les choses ?
D’autres, relayant le « Hollande bashing » des hebdomadaires, évoquent la démission du Président. Mais un nouvel élu risquerait, lui aussi, de se retrouver prisonnier des mêmes minorités — sexuelles, associatives, ethniques et religieuses, sectaires, financières, médiatiques — ; minorités qui font la loi et qui l’empêcheraient de répondre à la crise identitaire, sociale et sociétale.
Le Printemps français doit se doter d’un programme radical : briser les oligarchies, revenir à la démocratie ; remettre le pouvoir politique à l’écoute de la majorité plus que des minorités.
L’urgence, c’est de redonner le pouvoir au peuple :
- Par le référendum d’initiative populaire (et le référendum abrogatoire) à partir de la demande d’un million de citoyens ; et ce, sans contrôle constitutionnel.
- Par le référendum local sur simple pétition réunissant 10 % des électeurs inscrits ; avec comme seule exigence qu’il s’agisse d’une question de compétence locale (municipale, départementale ou régionale).
- Par le rétablissement de la proportionnelle intégrale dans le cadre départemental pour l’élection des députés.
- Par le rétablissement de la liberté d’expression, notamment par l’abrogation des lois liberticides (Pleven, Gayssot, Taubira, Perben) qui donnent aux groupes de pression minoritaires des pouvoirs de censure exorbitants.
- Par le rétablissement du pluralisme intellectuel, politique et culturel dans les médias de service public (télévision, radio) et subventionnés (presse écrite).
- Par la garantie des libertés numériques et l’open data des informations publiques.


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