Pour la mairesse de Villeray, on peut être « trop Québécois »

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Discrimination contre les Québécois « de souche » : la logique ultime de l'antiracisme

Giuliana Fumagalli fait l'objet de plaintes pour harcèlement et propos racistes.


Voici la ou les sources de cet article : TVA Nouvelles, Radio-Canada #1 et #2 / Voici la source de la photo : Facebook


La mairesse de l'arrondissement de Villeray, Giuliana Fumagalli, en fait voir de toutes les couleurs à son entourage. Selon le Bureau d'enquêtes de TVA Nouvelles, Mme Fumagalli fait l'objet de plaintes de la part de huit employés qui l'accusent d'avoir rendu le milieu de travail « néfaste ».


Le Contrôleur général de la Ville de Montréal a jugé que ces plaintes étaient fondées. On reproche à la mairesse d'avoir des accès de colère et de tenir des propos diffamatoires. Au sujet d'une employée, par exemple, elle aurait dit qu'« elle est handicapée, elle n'est capable de rien faire ».


À l'égard d'un plaignant, elle aurait soutenu qu'il était « trop québécois » et « pas assez foncé ». Toujours selon TVA Nouvelles, Mme Fumagalli aurait « mentionné à plusieurs reprises qu'elle ne voulait embaucher que des personnes "colorées"».


Un comportement dénoncé depuis longtemps


En mai l'an dernier, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, faisait savoir que Giuliana Fumagalli allait désormais travailler à la maison, le temps qu'un processus de médiation fasse son oeuvre dans une affaire de harcèlement qui l'opposait à « une autre personne », révélait Radio-Canada.


On apprenait que trois chefs de cabinet s'étaient succédé depuis la victoire de la candidate de Projet Montréal aux élections de novembre 2017. Finalement, en août, la mairesse Plante expulsait Mme Fumagalli de Projet Montréal. Cette dernière siège comme indépendante depuis lors.