Plus de 200 personnes marchent pour Aboubakar à Garges-lès-Gonesse

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Aujourd'hui en France : demain ce sera au Québec qu'il y aura des milices ethniques dans les rues

Le jeune homme tué par un policier à Nantes était originaire de la cité de la Muette.


« Vérité et justice pour Abou », « la police assassine, la justice acquitte » ou encore « pas de justice, pas de paix »… C’est sous ces slogans que la marche blanche en hommage à Aboubakar Fofana, ce jeune de 22 ans tué par un policier à Nantes (Loire-Atlantique) dans la nuit de mardi à mercredi, s’est déroulée ce samedi après-midi à Garges-les-Gonesse (Val-d’Oise), ville dont il est originaire.


Près de 80 personnes ont débuté la marche à la gare de Garges-Sarcelles, répondant à l’appel de la brigade anti-négrophobie. Ils étaient plus de 200 à l’arrivée sur la place Nelson-Mandela, dans le quartier de la Muette, là où a grandi et vivait Abou. « On ne veut pas d’un 2e Abou ou d’un 2e Adama (NDLR : Adama Traoré, mort à Beaumont-sur-Oise en 2016 après son interpellation par les gendarmes), explique Diakhité, un ami. Ça sert à rien de brûler des poubelles ou de tout casser. On habite ici. On a le droit de manifester. S’il faut aller à l Élysée on ira ! »