Madame, Monsieur,
L’une des plus importantes de toutes les libertés politiques d’un peuple, relève, sans aucun doute, de la démocratie et de notre capacité à choisir tous nos représentants. Nous pouvons changer les choses, si nous le voulons, en se débarrassant enfin des symboles coloniaux britanniques opposés à nos valeurs démocratiques, tel le poste de lieutenant-gouverneur, en signant la pétition électronique inscrite sur le site de l’Assemblée nationale du Québec.
Je vous invite à la signer et à diffuser le plus largement possible le lien suivant aux membres de votre famille, proches et amis.
Texte de la pétition
CONSIDÉRANT QUE plus de 85 % de la population du Québec s’oppose à la monarchie;
CONSIDÉRANT QUE la fonction de lieutenant-gouverneur symbolise un pouvoir colonial, archaïque et désuet;
CONSIDÉRANT QUE le lieutenant-gouverneur détient des pouvoirs de désaveu et de renvoi, contraires aux valeurs d’une société démocratique;
CONSIDÉRANT QUE le lieutenant-gouverneur a déjà, dans l’histoire du Québec, exercé ces pouvoirs ou envisagé de les exercer;
CONSIDÉRANT QU’il en coûte plus de 1 million de dollars par année aux Québécois et Québécoises pour financer cette fonction;
CONSIDÉRANT QUE cet argent pourrait être investi ailleurs dans les missions essentielles à l’État québécois;
Les soussignés demandent à l’Assemblée nationale de prendre, aussitôt que possible, les mesures visant à abolir le poste de lieutenant-gouverneur.
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-3575/index.html
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
5 commentaires
Alain Raby Répondre
6 mars 2013Le 21 novembre 1968, le Gouvernement du Québec propose la suppression du sénat du Québec.
Le 28 novembre 1968, le sénat du Québec est aboli.
De même devrait être aboli le poste de lieutenant-gouverneur.
Archives de Vigile Répondre
5 mars 2013Tout celà parce que le territoire du Québec ne nous
appartient pas en titre, bien que nous en soyions les
possédants de fait, (de facto).
C'est à nous de nous reconnaître et nous faire reconnaître comme possédants en titre du territoire du Québec, ou,
si on préfère, Nation avec la majuscule. Nous sommes déjà reconnus nation avec la minuscule et nous nous sommes reconnus État avec la Loi 99.
Ces faits accomplis par nous étant établis et reconnus, l'abolition du lieutenant-gouverneur est une simple formalité.
L'essentiel d'abord. L'accessoire ensuite.
JRMS
Laurent Desbois Répondre
5 mars 2013Si on ne peut pas abolir le poste, on pourrait peut-être couper les allocation de dépenses, du provincial : 858 000 $ !!!
Lise Thibault, ex- lieutenante-gouverneure, ex-candidate libéral défaite et haute fonctionnaire (V-P à la CSST) nommée pour services rendus, qui est citée à procès relativement à six chefs d'accusation pour fraude.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lise_Thibault
Musée des horreurs,
Orgies dépensières de Lise Thibault, ancienne lieutenant-gouverneur du Québec
http://www.soscontribuables.ca/horreurs/index.html
Salaire annuel : 110 800 $ (payé par le fédéral)
Allocation de dépenses, du fédéral : 147 000 $
Allocation de dépenses, du provincial : 858 000 $
Comptes à rendre : aucun
Les libéraux et les caquistes avaient refusé de débattre de la motion du parti Québécois.
«Que l'Assemblée nationale réitère que la fonction de lieutenant-gouverneur est essentiellement symbolique et qu'elle est héritée du passé colonial du Québec et du Canada; que l'Assemblée nationale réitère qu'elle est dépositaire de l'expression démocratique du peuple québécois; qu'elle demande que la fonction de lieutenant-gouverneur soit abolie au Québec.»
Archives de Vigile Répondre
5 mars 2013... ou si l'abolition s'avère trop compliquée ou impossible à actualiser, qu'on le paye symboliquement UN gros dollar par année.
Serge Longval, Longueuil
Archives de Vigile Répondre
5 mars 2013J'ai signé la pétition, mais une chose doit être claire pour tous : l'Assemblée Nationale du Québec n'a AUCUN POUVOIR d'abolir le poste de Lieutenant-Gouverneur, qui est protégé par la constitution canadienne.
Pour abolir ce poste, il faut procéder par la procédure d'amendement prévue à la Loi constitutionnelle du Canada de 1982.
Il faudrait que le gouvernement du Québec s'engage dans un processus de négociation avec le gouvernement fédéral et avec les Législatures provinciales, ce qui n'est pas une mince affaire. Pour ce faire, il faudrait l'assentiment de l'Assemblée nationale, ce qui est impossible actuellement.
Mais le gouvernement Marois bougera-t-il? J'en doute.
Pierre Cloutier