Petit bilan politique 2011

Tribune libre


Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’année politique 2011 nous aura confrontés à de multiples soubresauts.
Sur la scène fédérale, l’élection du 2 mai a confirmé la domination du ROC et l’isolement du Québec sur la carte électorale canadienne en plus de la déconfiture du Bloc québécois au profit d’une vague orange animée par le charisme d’un homme qui est maintenant décédé.
S’ensuivit la domination d’un gouvernement majoritaire conservateur qui s’applique à bafouer les droits élémentaires du Québec, en particulier sur les plans linguistiques et culturels, une attitude bassement méprisante envers la
« société distincte » prônée par Harper en campagne électorale.
Sur la scène provinciale, les scandales à répétition du gouvernement Charest n’ont pas réussi à éclabousser suffisamment son image pour le faire dégringoler dans les sondages. Seule, l’image, ou plutôt le phantasme Legault, est venu brouiller les cartes dans un contexte envahi par un vent de changement.
Pourtant, dans un tel climat de mépris de la part du gouvernement Harper et de scandales de la part du gouvernement Charest, nous aurions pu nous attendre à une recrudescence de la popularité du Parti québécois.
Tout au contraire, le PQ a vécu une des pires années de son histoire, bombardé par des sondages catastrophiques et les démissions de députés reconnus et adulés qui ont claqué la porte en raison, principalement, de l’entêtement de Pauline Marois à maintenir le cap sur son plan de gouvernance souverainiste.
À mon sens, le seul point positif qui émerge de cette année politique 2011 est l’éveil des forces souverainistes citoyennes qui émanent de partout au Québec et qui constituent la seule voie qui nous permettra de sortir de cette embrouille sclérosante.
J’ose espérer que les ténors de ce mouvement maintiendront leurs convictions personnelles au-dessus des intérêts purement électoralistes et contribueront ainsi à vraiment faire de la politique autrement en 2012!
Henri Marineau
Québec

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    19 décembre 2011

    Si les INDÉPENDANTISTES continuent à se mobiliser
    de cette façon,il y a de fortes chances que l'année
    2012 soit le début d'une nouvelle aire de militantisme.