Personnel « mixte » à la maternité : il faut maintenant signer une décharge !

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La pression que subissent les institutions de la part de la communauté islamique

En France, lorsque vous approchez lentement mais sûrement du terme d’une grossesse, tout système médical, qu’il soit privé ou public, vous recommande vivement de remplir ce qu’il appelle un dossier d’inscription.
Un peu comme si vous réserviez une place pour être sûre que le jour J, votre enfant pointant le bout de son nez, on ne vous ferme pas la porte au vôtre parce que « vous ne vous étiez pas inscrite ».
Remplir un dossier d’inscription de maternité, c’est un peu acheter une place de match auquel vous n’êtes pas bien certaine d’être à l’heure, ni même d’être là ; tant de paramètres instables rentrent en compte.
Je trouvais déjà cette démarche étrange. Mais lorsqu’on m’a présenté tout récemment un document que je n’avais jamais vu auparavant, je l’ai trouvée encore plus étrange… Un formulaire à remplir et à signer dépassant tout ce que j’avais pu voir depuis ma première grossesse.
La première lecture ne m’a pas suffi. Sans doute les hormones ou le manque de sommeil. Alors, j’ai décidé de relire une deuxième puis une troisième fois…
Incrédule, j’ai téléphoné au secrétariat de mon médecin. On me répondit que la « décharge » dont je parlais était une obligation, que la clinique insistait pour faire signer cette garantie, parce que sinon « on » leur faisait des ennuis, des histoires. « La clinique est obligée de se protéger, vous comprenez, madame, sinon on ne peut plus travailler correctement », etc.
J’ai beau tenter de faire comprendre que je ne suis pas de ce bord-là, le standard est ferme sur les prix : toute patiente future maman doit signer cette « décharge ». Je remercie poliment, raccroche et m’interroge.
Et je finis pas signer. Mais je me sens mal.
Je me sens mal parce que je viens d’approuver que « toutes les catégories de personnel intervenant à chacune des étapes de votre prise en charge sont mixtes, y compris les sages-femmes ».
Oui, et ?… et que – entre autres absurdités dont je vous fais grâce – « les impératifs de fonctionnement et notre souci de sécurité ne nous permettent pas de vous garantir que vous serez prise en charge exclusivement par du personnel féminin ».
Je pose mon stylo et je comprends soudain avec effroi la pression que subissent les institutions de la part de la communauté islamique (qui sont, ceux-là, loin d’être des djihadistes, des terroristes ou bien encore des déséquilibrés).
Je réalise avec effroi que des établissements sont contraints « de se protéger » contre d’éventuelles plaintes, contre leurs revendications, leurs règles, parce que les nôtres ne leur conviennent pas.
Je comprends que la justice française n’est pas du côté de cette maternité, sinon la direction n’aurait pas pris l’initiative de faire signer cette décharge.
De qui se moque-t-on ? Combien de temps encore les dirigeants qui ont (dé)fait notre pays arriveront-ils à nous faire croire qu’il n’y a aucune islamisation en cours ? Sérieusement, où est le désir d’intégration dans tout ce cirque ?
Qui a l’audace encore d’affirmer que le principe de laïcité tel qu’il est appliqué aujourd’hui est « la » solution pour l’intégration ? Qui peut continuer à nier l’évidence ? Je pose la question.
Alarmiste, m’accuserez-vous ? Non, juste terriblement factuelle. Mais dormez tranquilles braves gens, car il est plus facile de faire cuire à feu doux une grenouille déjà plongée dans de l’eau froide que de la jeter directement dans une marmite bouillonnante.


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