Le PQ et QS mettent le cap sur l'indépendance du Québec

Où s’en va la souveraineté du Québec?

En un temps pas si lointain…

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Tribune libre

 




Tandis que, d’une part, le Parti québécois, lors de son congrès de refondation, a ressorti de son chapeau le thème de l’indépendance du Québec comme un magicien en ressort un lapin, Québec solidaire, d’autre part, à l’occasion de son dernier congrès, a soudainement été converti à la cause indépendantiste du Québec à l’image de Saint-Paul sur le chemin de Damas.


En d’autres mots, le premier semble avoir retrouvé miraculeusement sa vocation première, le second semble littéralement placer son « voilier » dans le sens du vent et aspirer doubler la « goélette » péquiste.


Or ce qui ressort nettement du réveil du PQ eu égard à son option indépendantiste, c’est le peu de « flamme » qui émane du discours des participants au congrès envers la cause. Par ailleurs, l’élan indépendantiste de GND sent la frime à plein nez à tel point qu’il semble venir de nulle part.


En bref, la souveraineté des belles années de Parizeau gît dans « un champ de ruines » que le PQ tente de faire revivre et que QS vient de découvrir. En réalité, l’accession du Québec à son indépendance a perdu ses lettres de noblesse d’antan si bien que nous sommes en droit de nous demander où s’en va la souveraineté du Québec!


En un temps pas si lointain…


L'ancien premier ministre du Québec Jacques Parizeau dénonce le flou référendaire et la « dérive » du Parti québécois… Dans son discours, M. Parizeau estime que les souverainistes sont devant un « champ de ruines ». 


https://quebec.huffingtonpost.ca/2014/09/17/le-camp-souverainiste-est-devant-un-champ-de-ruines-estime-jacques-parizeau_n_5839974.html


Frédéric Bédard du journal Métro


"Qui dit idées, évidemment, dit aussi désaccords – surnom de la démocratie. Ainsi, si QS a su la sortir du parc en étant le premier parti à se créer une instance autochtone, reste que d’autres discussions du week-end ont de quoi laisser pantois. 



D’abord celle, dixit Nadeau-Dubois, à l’effet qu’il n’y aurait pas de fédéralistes à QS. Hein? Cette assertion est, au mieux, fausse. En fait, maints militants du parti de gauche y sont pour une raison: le progrès social. Et comme disait l’un de ses premiers ténors, Amir Khadir (lequel a déjà admis avoir voté NPD en 2011, et qui a sûrement récidivé en octobre en votant pour sa conjointe Nima Machouf, candidate du NPD): l’indépendance si nécessaire, mais pas nécessairement l’indépendance. 


Et que dire de la vidéo d’appui de Françoise David à Machouf? Des liens étroits entre Alexandre Boulerice et une tonne d’organisateurs et militants de QS? De Vincent Marissal qui, peu de temps avant sa candidature solidaire, suppliait le bureau de Justin Trudeau de l’embaucher, celui-là même qui lui avait refusé la possibilité de se présenter dans Outremont, et ensuite Saint-Laurent? 


D’ailleurs, selon une récente étude de la professeure Durand, seuls 47% des électeurs solidaires seraient considérés comme «très favorables» ou «assez favorables» à l’indépendance du Québec. J’ignore avec qui GND discute lors des rencontres de son parti, mais il aurait intérêt à faire le tour de la salle, et pas seulement de la moitié de celle-ci."


https://journalmetro.com/opinions/in-libro-veritas/2399419/qs-la-rupture-de-quebec-solidaire/


Henri Marineau, Québec



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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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